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MessagePosté: 04 Mai 2006, 01:06 
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"Hard Candy", ou la rencontre (pour de vrai) entre une gamine de 14 ans et un jeune trentenaire qui se sont connus sur internet. La rencontre va vite tourner en un huis-clos sadique tendu et alletant - bien que que plutot bavard - avec quelques moments trés éprouvants... surtout pour les mecs (enfin vous comprendrez en allant voir le film :? ). La fin parrait un peu grosse mais on voit mal comment ça aurait pu finir autrement, et finallement c'est même plutôt malin.

C'est ce que j'appelle un film concept, c'est à dire qu'on part d'une d"idée de base toute simple (une recontre virtuelle qui devient réelle et tourne mal) et on l'étire sur une heure trois-quarts. Ca pourrait tirer en longueur et devenir chiant et répétitif, mais le réal s'en sort trés bien je trouve dans un exercice par forcémment facile. Pour le coup c'est plutôt réussi, les rebondissements étant nombreux et l'actrice principale impressionnante et parfois même vraiment flippante de naturel..

D'ailleurs la gamine est extraordinaire, je suis de curieux de la voir dans X-Men 3...

Trés bonne surprise donc, j'étais assez mitigé en sortant de la salle (ou plutot secoué) mais le film vieillit bien.

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MessagePosté: 04 Mai 2006, 01:21 
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très bonne surprise aussi, acteurs top, c'est juste un peu sur-écrit (donc surjoué) par moments mais c'est très bien mené, 4.5/6

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Janet


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MessagePosté: 27 Mai 2006, 01:06 
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SO DARK THE CON OF MAN

Première séquence. Deux interlocuteurs, Lensman319 (« homme à lentille ») et Thongrrrrrrl14 (« fille à string »), échange une discussion par écrans interposés via Internet. A l’écran, un gros plan du moniteur de PC. Rien d’autre. Qui se cache derrière ces pseudonymes ? Derrière ces icônes, un appareil photo et un cœur ? Et surtout, qu’est-ce qui se cache derrière ce bref échange auquel on assiste, où chaque partie joue déjà un rôle, protégé par écran et clavier ? Brève introduction d’à peine plus d’une minute, cette scène matricielle donne le ton à venir de ce premier long métrage de David Slade. Simple mais efficace, sachant manier l’art du dialogue et de la suggestion pour mieux instaurer la tension (les cadres serrés, le son des touches que l’on tapote), l’ouverture de Hard Candy est à l’image du reste du film, un travail sur l’image et le son allant même jusqu’à s’aventurer par moments sur des pistes expérimentales. La première rencontre qui aura lieu ensuite annonce la couleur en ce qui concerne le filmage du face à face qui composera l’intégralité du métrage. Beaucoup de gros plans, proches des visages, de manière à se concentrer sur la joute entre les comédiens (deux performances remarquables), où le décor n’est qu’accessoire, rendu flou par la longue focale, mais également pour illustrer une fois de plus la question constamment posée par la mise en scène du film : que devine-t-on derrière ces apparences ? « Est-ce que mon visage ment ? », demande la jeune fille au photographe, lorsque celui-ci évoque la facticité rencontrée dans son métier. Tout au long de l’œuvre, il nous faudra lire entre les lignes, comme on regarde entre les lames d’un store, pour deviner la vérité perçant au travers.


NOT ANOTHER TEEN MOVIE

Quel jeu joue Hayley ? Quelle sombre secret est enfoui dans le passé de Jeff ? Adoptant une esthétique on en peut plus léchée, Slade s’inspire de son dans la pub pour créer un univers formel en adéquation avec la notion de façade qu’entretient le récit. Le film joue à fond la carte de l’imagerie publicitaire, comme en témoigne ce ralenti outrancier dans la voiture de Jeff. A l’instar d’un spot, les protagonistes « vendent » une image qui n’est pas la réalité. Hayley n’est pas innocente. Jeff n’est pas inoffensif. Avec sa nouvelle Mini et son appartement qui fait office de studio photo, il n’est que faux-semblants. Une fois que l’on arrive chez Jeff, la mise en scène se fait encore plus significative. On avait remarqué dans le générique la présence inédite d’un « digital colorist ». Jusqu’alors, son travail semblait ne consister qu’à l’étalonnage lisse de ces images polies. Soudain, les couleurs viennent jouer un tout autre rôle. Brisant toutes les règles de continuité, Slade et son « colorisateur numérique » changent les teintes chromatiques d’un plan à l’autre selon l’humeur des personnages et surtout selon la situation. Presque surréaliste, l’approche de Slade se fait quasi-expressionniste. Les cadres millimétrés cèdent la place à la caméra portée et le visuel propret auquel nous avait habitué le réalisateur vient peu à peu être perturbé au fur et à mesure que le « rencard » vire au cauchemar. En bon iconoclaste, Slade gratte les images sages incarnées par Jeff et Hayley. Le jeune homme propre sur lui est sali. Et Le Petit Chaperon Rouge est un loup.


ET LA MORALE DE L’HISTOIRE…

Le pouvoir des images de Slade n’est pas à remettre en cause. Il faut voir comment il parvient à suggérer la pire des atrocités sans rien employer d’autre que le son du clic d’une souris ou comment il installe le malaise en effectuant plusieurs panoramiques successifs sur une surface rougeâtre non-identifiée lors d’une scène pour le moins « extrême ». En réalité, c’est le scénario qui pèche sur la fin. Les dialogues sont bons et le huis-clos marche pendant une bonne heure au moins mais très vite, les événements deviennent prévisibles, jusqu’à verser parfois même dans le cliché pur et simple, attendu dans ce genre de film (film de prise d’otage et de torture, à la Swimming With Sharks). Cependant, la réelle défaillance majeure de Hard Candy se joue sur le rôle que l’ambivalence morale maintenue tout le long joue quant au dénouement du film. Slade et son scénariste, Brian Nelson, ont délibérément souhaité ne pas donner de leçon. En soi, le choix est courageux. Au cours de son interrogatoire et de sa persécution du personnage de Jeff, Hayley n’appelle presque qu’à de l’antipathie de la part du spectateur. Ses réparties malignes aux supplications de sa victime, ses ruses pour découvrir ses méfaits (sur lesquels le doute est préservé un bon moment), tout semble fait pour que l’on sympathise avec le pédophile plutôt que l’ange de la vengeance. Couillu. Seulement sur les dernières minutes, la caractérisation jusqu’alors plutôt rondement menée tombe dans le thriller de bas étage et surtout, ne partage pas avec le public la logique qui semble guider sa conclusion. Une fin indéniablement décevante donc pour un film qui, après une première heure exemplaire, fait lentement retomber le soufflé, sans lui ôter cependant ses qualités. Révélation de talents à suivre de près (David Slade mais également la jeune Ellen Page, aperçue dans X-Men 3), Hard Candy veut le détour.


4,5/6

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MessagePosté: 27 Mai 2006, 03:59 
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Poupée qui fait non
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à noter aussi que le générique de début est classe, sobre et vraiment chouette (et devrait plaire à Mufti)

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Janet


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MessagePosté: 18 Sep 2006, 22:33 
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Mon Colonel a écrit:
Trés bonne surprise donc, j'étais assez mitigé en sortant de la salle (ou plutot secoué) mais le film vieillit bien.


Expérience assez similaire.
Je suis même sorti de la scéance plutôt énervé, déjà à cause du propos (je n'en dirais point plus sous peine de spoiler), mais surtout à cause du personnage de la gamine qui est assez perturbant et exaspérant (ce qui, cela dit, est plutôt le signe d'une bonne performance). Malgré tout, je trouvais au film des idées de mise en scène plutôt léchées et une atmosphère particulière et originale. C'était donc du 2/6.
15 jours plus tard, le film vieillit effectivement très bien. Ce qui m'avait enervé sur le coup, à savoir m'être fait malmené pendant 1H40 s'avère la qualité essentielle du film, grâce, entre autre, à une ambiance des plus sordide mais délicieusement dérangeante. Avec le recul, c'est donc un bon 4/6 !!!

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MessagePosté: 27 Sep 2006, 23:40 
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Matou miteux
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J'ai assez curieux et j'ai trouvé ça assez merdique.

A mes yeux le film se casse la gueule car il n'est jamais vraiment crédible. La gamine qui sait tout et sait tout faire est un joker un peu facile, pas aidée par l'interprétation de la jeune actrice qui m'a pendant tout le film fait penser à ce que faisait Natalie Portman dans son clip de rap. Où elle était géniale, mais drôle - c'est pas tellement le but recherché ici. Je la trouve très artificielle, et le ping pong verbal (c'est très bavard) devient assez vain. Formellement, c'est très irritant, cette mise en scène qui t'explique tout le temps ce que tu dois ressentir (les lents travellings circulaires du serpent à sonnette, puis l'agitation type je te secoue par les épaules - une vraie marque d'impuissance pour moi parce qu'il n'y a pas de tension autrement).

Après je trouve le film assez saoûlant dans son côté quasi revendiqué du "mate comme on ose" avec sa surenchère de rebondissement ou effets chocs (
le retournement du chaperon rouge, la castration, le mec contraint à se pendre
) alors que le film n'ose rien et ne va au bout d'aucune de ses pistes.

La scène de castration est juste un truc roublard et sa chute cadrée sur le visage et le mec qui dit tout haut "je suis entier" donne l'impression qu'on n'a pas le droit de filmer ce qu'il voit, du coup on lui met cette réplique assez ridicule pour contourner sa nudité, je trouve ça super pudibond là où le film se la joue top trash je te mets les couilles dans le broyeur. La pirouette juste après que le mec ne se jette dans le vide est assez crétine aussi.


Il y a plus de trouble dans l'apparition à 4 répliques de Sandra Oh que dans tout le reste du film. Là en l'état ça fait vraiment film de petit malin qui a trouvé de super murs à couleur unie pour faire des plans léchés et qui n'assume pas vraiment son petit côté puant...après ça reste assez racoleur pour pas être totalement ennuyeux.

Un bon point pour l'utilisation de Blonde Redhead en générique de fin :idea:

1-2/6

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MessagePosté: 27 Sep 2006, 23:45 
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Matou miteux
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Barry a écrit:
Ce qui m'avait enervé sur le coup, à savoir m'être fait malmené pendant 1H40 s'avère la qualité essentielle du film, grâce, entre autre, à une ambiance des plus sordide mais délicieusement dérangeante.


Moi c'est ce que je reproche un peu au film. C'est un peu fastoche de malmener le spectateur en tapant dans les photos pédophiles, une longue scène de fausse castration, une rencontre ambiguë entre un trentenaire et une nana de 14 ans...pour aucun propos au final, à part je vais te choquer en fouillant au plus profond de ta poubelle?

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MessagePosté: 27 Sep 2006, 23:47 
Alors j'allais écrire ma critique mais je viens de lire celle de Bliss, et bah, voilà, je pense EXACTEMENT la même chose.

La gamine qui se la pète en mascotte hardcore du MLF, le scénario sur-sur-sur-écrit, le style irritant et faussement angoissant, etc... Je n'ai ressenti aucun malaise, juste de l'ennui.

1/6


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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:19 
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Blissfully a écrit:
Barry a écrit:
Ce qui m'avait enervé sur le coup, à savoir m'être fait malmené pendant 1H40 s'avère la qualité essentielle du film, grâce, entre autre, à une ambiance des plus sordide mais délicieusement dérangeante.


Moi c'est ce que je reproche un peu au film. C'est un peu fastoche de malmener le spectateur en tapant dans les photos pédophiles, une longue scène de fausse castration, une rencontre ambiguë entre un trentenaire et une nana de 14 ans...pour aucun propos au final, à part je vais te choquer en fouillant au plus profond de ta poubelle?


Clair que le propos du film frise le néant. D'autant qu'il ne va pas au bout de sa provoc. Cela aurait été tellement plus jouissif si le mec avait été innocent. Mais non, c'est bien un enfoiré de pédophile et il mérite ce qui lui arrive. Fin de l'histoire et les vaches sont bien gardées. C'est aussi pour ça que le film juste fini, et énervé comme je l'étais, j'aurais pû en énoncer les mêmes critiques que toi. J'ai eu l'impression que le réal voulait juste choquer mais en restant politiquement correct. Mais au delà de ça et à froid, je trouve au film une tension et une atmosphère malsaine assez efficace. Quand à la castration, la suggestion est là encore efficace, et au final montrer une bite pour faire comprendre que ce n'était qu'une mise en scène, je vois pas l'intérêt, mais je t'accorde le fait que ce qu'il dit pour en arriver à la même conclusion est plutôt tarte. C'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais c'est un p'tit film plutôt bien foutu et avec des acteurs convaincants.

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Dernière édition par Barry le 29 Sep 2006, 00:27, édité 1 fois.

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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:26 
Mais comment ressentir de la tension et du malaise quand tu vois une gamine de 14 ans qui semble être plus maligne et machiavélique que Keyser Sosé et Hannibal Lecter réunis? Le film s'auto-satisfait de son ambiguité morale, mais il le fait très mal, avec lourdeur et roublardise.


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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:33 
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Matou miteux
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Barry a écrit:
Quand à la castration, la suggestion est là encore efficace, et au final montrer une bite pour faire comprendre que ce n'était qu'une mise en scène, je vois pas l'intérêt, mais je t'accorde le fait que ce qu'il dit pour en arriver à la même conclusion est plutôt tarte.


Oui je pense qu'un gros plan genre CHPOUC aurait été assez foireux aussi. :lol:

Mais du coup, avec cette réplique qui sonne totalement faux, on sent qu'il y a impossibilité de montrer et qu'il fallait trouver autre chose à la place, et du coup (bis) on sent le film conscient des barrières à ne pas franchir et là la barrière est juste une pauvre question de nudité alors que le réal joue au film qui ose tout avec beaucoup d'aplomb...je trouve ça un peu artificiel.

Après on peut dire qu'on joue sur la suggestion mais c'est cohérent pendant l'opération, après je vois pas. Et ce que je veux dire, c'est que je ne me focalise pas sur cette scène en particulier, mais ça révèle je trouve quelque chose qu'on peut appliquer à tout le film.

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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:38 
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Blissfully a écrit:
Barry a écrit:
Quand à la castration, la suggestion est là encore efficace, et au final montrer une bite pour faire comprendre que ce n'était qu'une mise en scène, je vois pas l'intérêt, mais je t'accorde le fait que ce qu'il dit pour en arriver à la même conclusion est plutôt tarte.


Oui je pense qu'un gros plan genre CHPOUC aurait été assez foireux aussi. :lol:

Mais du coup, avec cette réplique qui sonne totalement faux, on sent qu'il y a impossibilité de montrer et qu'il fallait trouver autre chose à la place, et du coup (bis) on sent le film conscient des barrières à ne pas franchir et là la barrière est juste une pauvre question de nudité alors que le réal joue au film qui ose tout avec beaucoup d'aplomb...je trouve ça un peu artificiel.

Après on peut dire qu'on joue sur la suggestion mais c'est cohérent pendant l'opération, après je vois pas.


Non, t'as souvent ça...comme par exemple quand elle commence à découvrir les vraies photos incriminantes et dit "this is officially sick", on ne voit rien...on n'entend que les clics de sa souris au fur et à mesure qu'elle découvre une à une les photos sur l'ordi du mec...

Même l'ouverture, avec juste l'écran d'ordi et les messages instantanés qui s'inscrivent un par un, juste le son des touches de clavier...

Tout le film joue la suggestion...comme le fait qu'elle ne montre jmais un bout de sein, tout juste son soutif...comme le fait qu'on mette un moment à savoir si le mec est vraiment coupable ou pas, etc...

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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:40 
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Film Freak Returns a écrit:
Tout le film joue la suggestion...comme le fait qu'elle ne montre jmais un bout de sein, tout juste son soutif...


Ouais ça aussi ça fait chi....Ah merde!


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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:44 
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Film Freak Returns a écrit:
Non, t'as souvent ça...comme par exemple quand elle commence à découvrir les vraies photos incriminantes et dit "this is officially sick", on ne voit rien...on n'entend que les clics de sa souris au fur et à mesure qu'elle découvre une à une les photos sur l'ordi du mec...

Même l'ouverture, avec juste l'écran d'ordi et les messages instantanés qui s'inscrivent un par un, juste le son des touches de clavier...

Tout le film joue la suggestion...comme le fait qu'elle ne montre jmais un bout de sein, tout juste son soutif...comme le fait qu'on mette un moment à savoir si le mec est vraiment coupable ou pas, etc...


En fait quand je dis "après", je parle juste de l'après opération (celui qui correspond à sa réplique), où je ne vois pas l'intérêt du jeu sur la suggestion puisqu'on ne joue plus sur la tension, et qu'on n'est plus dans l'illusion. Celle de son prétendu rôle de chaperon rouge à elle, celle de l'opération, etc...où là je comprends cet emploi de la suggestion.

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MessagePosté: 29 Sep 2006, 00:53 
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Jericho Cane a écrit:
Mais comment ressentir de la tension et du malaise quand tu vois une gamine de 14 ans qui semble être plus maligne et machiavélique que Keyser Sosé et Hannibal Lecter réunis? Le film s'auto-satisfait de son ambiguité morale, mais il le fait très mal, avec lourdeur et roublardise.


J'ai ressenti de la tension surtout à cause de la mise en scène et des fameux plans suggérés. Après, puisque tu parles de la gamine, effectivement je trouve pas les situations super crédibles ... peut-être aussi parce que j'ai du mal à y voir une fille de 14 ans (je crois qu'Ellen Page en avait 18 ou 19 lors du tournage). Mais de toute façon, gamine ou pas, le personnage est carrément antipathique et n'en sort pas plus grandi d'avoir zigouillé un pédophile ...

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