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Hors d'Atteinte (Soderbergh)
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Auteur:  juLILO [ 03 Juin 2007, 23:22 ]
Sujet du message:  Re: Hors d'Atteinte (Soderbergh)

Le Pingouin a écrit:
Ouais, Die Hard! Mais en été, Die Hard, je sais pas, pour moi Die Hard c'est un film d'hiver.


Let it snow, let it snow...

Le Pingouin a écrit:
L'été tu mates L'arme fatale.


LOL... c'est vrai en plus...

Auteur:  Le Pingouin [ 03 Juin 2007, 23:24 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
je pense qu'il est inutile que nous rentrions dans ce processus ! je vais te dires des films que tu vas casser un à un car nous n'avons pas les mêmes goûts (ce qui n'est pas un problème pour moi). Inversons le processus: quels sont les films non américains que tu aimes? la question est sérieuse et non pour te casser par la suite (tu remarqueras qu'après mon premier message il y avait un :D , tu n'as peut être pas voulu le voir).


C'est nase, je suis sincère, je vais pas casser tes films. C'est pas une question de gout. Ca va au contraire compléter la liste de bons films sorti cette belle année là. J'en cite un: Kenzo Sensei d'Imamura, que j'adore (comme l'anguille l'année d'avant).

Auteur:  Film Freak [ 03 Juin 2007, 23:24 ]
Sujet du message:  Re: Hors d'Atteinte (Soderbergh)

juLILO a écrit:
Le Pingouin a écrit:
Ouais, Die Hard! Mais en été, Die Hard, je sais pas, pour moi Die Hard c'est un film d'hiver.


Let it snow, let it snow...

Le Pingouin a écrit:
L'été tu mates L'arme fatale.


LOL... c'est vrai en plus...


Pourtant ça spasse à Noël aussi (comme tous les Shane Black ou presque).

Auteur:  juLILO [ 03 Juin 2007, 23:27 ]
Sujet du message:  Re: Hors d'Atteinte (Soderbergh)

Film Freak a écrit:
juLILO a écrit:
Le Pingouin a écrit:
Ouais, Die Hard! Mais en été, Die Hard, je sais pas, pour moi Die Hard c'est un film d'hiver.


Let it snow, let it snow...

Le Pingouin a écrit:
L'été tu mates L'arme fatale.


LOL... c'est vrai en plus...


Pourtant ça spasse à Noël aussi (comme tous les Shane Black ou presque).


Ben oui mais c'est moins marqué comme l'a dit Pingouin, et c'est en extérieur ce qui donne moins une idée de c'est l'hiver je reste dedans quoi... Bon moi tu me dit film d'été je pense Dernier Samaritain (un Shane Black avec le Satan Klaus...) mais je pense TOUJOURS à ce film, Speed et Point Break

Auteur:  Le Pingouin [ 03 Juin 2007, 23:31 ]
Sujet du message:  Re: Hors d'Atteinte (Soderbergh)

Disons que Die Hard c'est un christmas movie, dans la musique (les clochettes), le ton, la chanson finale. Je vois le film, j'ai un frisson, envie de me mettre dans une couette ou une couverture, boire un truc chaud en bouffant des cochonneries et mater le film en anticipant les répliques, me marrer et me sentir vraiment bien.

Auteur:  the black addiction [ 03 Juin 2007, 23:45 ]
Sujet du message: 

Le Pingouin a écrit:
the black addiction a écrit:
je pense qu'il est inutile que nous rentrions dans ce processus ! je vais te dires des films que tu vas casser un à un car nous n'avons pas les mêmes goûts (ce qui n'est pas un problème pour moi). Inversons le processus: quels sont les films non américains que tu aimes? la question est sérieuse et non pour te casser par la suite (tu remarqueras qu'après mon premier message il y avait un :D , tu n'as peut être pas voulu le voir).


C'est nase, je suis sincère, je vais pas casser tes films. C'est pas une question de gout. Ca va au contraire compléter la liste de bons films sorti cette belle année là. J'en cite un: Kenzo Sensei d'Imamura, que j'adore (comme l'anguille l'année d'avant).


dac alors avec plaisir. Je crois que ces films sont sortis en 1998 : je te suis pour Kanzo Sensei, Ossos de Pedro Costa, Docteur Chance de FJ Ossang, Suzaku de Naomie Kawase, Les Rebelles du dieu néon de Tsai Min Liang, Inquiétude de Manoel de Oliveira (un des plus beaux oliveira), Insomnia de Erik Skjoldbjaerg, Les Fleurs de Shangai de HHH, Pages Cachées de Alexandre Sokurov, Violent cop de Kitano, Chronique d'une disparition de Elia Suleiman (peut être 1999 celui là),...... et Funny Games tiens pourquoi pas ? pour mettre un film un peu "américanisé" quand même.

Auteur:  Le Pingouin [ 03 Juin 2007, 23:50 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
dac alors avec plaisir. Je crois que ces films sont sortis en 1998 : je te suis pour Kanzo Sensei, Ossos de Pedro Costa, Docteur Chance de FJ Ossang, Suzaku de Naomie Kawase, Les Rebelles du dieu néon de Tsai Min Liang, Inquiétude de Manoel de Oliveira (un des plus beaux oliveira), Insomnia de Erik Skjoldbjaerg, Les Fleurs de Shangai de HHH, Pages Cachées de Alexandre Sokurov, Violent cop de Kitano, Chronique d'une disparition de Elia Suleiman (peut être 1999 celui là),...... et Funny Games tiens pourquoi pas ? pour mettre un film un peu "américanisé" quand même.


Rien vu de Kawase, mais tout est au boulot, je rattrappe vite.
Allergique à Oliveira, et c'est peut-être mal, mais j'y peut rien.
Jamais vu l'insomnia original, mais comme le remake est un de mes films préférés, le commanderais, il est à un euro sur free.
Les fleurs de Shangai faut que je le vois pareil.
J'adore Violent Cop, mais je le plaçais pas à cette date là.

Voilà, tu vois, je n'allais pas te manger...

Auteur:  the black addiction [ 03 Juin 2007, 23:58 ]
Sujet du message: 

:D .
Même si tu n'est pas réceptif à Oliveira essaye Inquiétude si tu as l'occasion. Je connais beaucoup de monde qui aiment celui ci et pas les autres Oliveira.
Pour Violent Cop c'est évidemment la date de sortie francaise.
Je n'avais pas peur d'être manger c'est juste que je suis pacifique et que j'évite les conflits quand c'est possible bien sur. Mais pour partager des choses je suis toujours partant.
Tu n'as pas aimé Starship Troopers et Velvet Goldmine en 1998 ?

Auteur:  Tonton [ 21 Juil 2011, 23:46 ]
Sujet du message:  Re: Hors d'Atteinte (Soderbergh)

J'aime beaucoup Soderbergh, même si je me rends compte que de tous les films que j'ai vu de lui, y'a des trucs qui passent pas du tout (The Good German, Ocean's Twelve, Sexe, mensonges et vidéo - à revoir tout de même celui-là). En fait, ce que je préfère chez lui et qui en fait un cinéaste non pas unique mais accompli, disons, c'est son élégante façon de faire glisser ses films d'un registre à l'autre et d'utiliser pour cela toutes les cordes du cinéma et, notamment, de puiser la force du montage dans ce glissement qui s'opère comme ça, sans heurter le spectateur et pourtant en faisant des bonds (ou glissades, je sais pas) saisissants. Et ici, y'a clairement de cette science qui est appliquée.
Il y a plein de passages où je m'ennuie, l'impression de voir un pré-Snatch rutilant (sans pour autant aller jusqu'à la gerbe que procure le Ritchie, heureusement), avec ses musiques funky "classieuses" mais tellement plus à même de remuer un popotin qu'un cinéphile, lançant une intro sur le plan précédent le lancement de la rythmique sur la séquence suivante, créant des points de montage de clips complètement à la ramasse. J'oublie pas de mentionner les ASI complètement nazes esthétiquement et narrativement. Là on tombe dans le mauvais Soderbergh, le mauvais cinéma de genre décomplexé de cette période (l'inverse de Jackie Brown en somme).
Et puis il y a le reste - globalement - où une tendresse et une émotion sensibles et délicates pointent leur nez ou même carrément se répandent dans le métrage à l'image, un brin naïve certes, de la relation entre Bunny et sa soeur, fusionnelle mais jamais montrée à l'écran même. Elle est toujours effleurée, en hors champ, qu'il soit un mauvais souvenir qui n'en est pas un (Bunny téléphone à sa soeur avant un braquage et permet l'arrestation de lui et Clooney) ou une citation dudit Bunny après un énième coup de fil.
Et il en est de même de la relation centrale de Clooney et Lopez (que je trouve tous les deux pas excellents mais au moins justes dans leur volonté de pas en faire des tonnes). Une seule rencontre face à face dans le champ, bien après une rencontre de proximité, à fleur de peau et sensorielle mais sans contact visuel et un très joli champ/contre-champ de contact purement visuel mais sans contact physique. Soderbergh touche très justement, sur fond mainstream de relation dichotomique entre le truand et le flic, au caractère essentiel de l'attirance de deux êtres : ce qu'explique Clooney à un moment du film, cette façon qu'à l'être humain de faire, sans y prendre garde, tilt lors d'un échange qui n'a aucun lieu d'être intéressant à priori. Et du coup, sa mise en scène et le montage du film, comme chez le meilleur du réalisateur je trouve, se pare de petits moments (jump cuts, raccords dans l'axe décentrés,...) d'accroches visuelles, où l'oeil fait "tilt" le temps d'un cut image, où le réalisateur explore face au spectateur le propre de la démonstration sur écran de la relation Lopez/Clooney.
A part ça, je dois avouer ne pas avoir suffisamment eu d'atomes crochus avec la longueur du film, avec ses parties molles et ses ambiances burlesques (très bonne séquence de fin dans la grande demeure cependant) un peu ratées, qui confèrent gentiment au film un statut de divertissement très honnête, mais sans plus. Mais rien que pour ce que j'ai décris et aimé plus haut, je suis satisfait de retrouver ce que j'aime toujours chez ce réal, ce goût pour un sursaut tout en finesse qui m'a fait surkiffé Bubble, adoré Che : Guerilla ou encore Girlfriend Experience.

3,5/6

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