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La Forêt de Mogari (Naomi Kawase - 2007)
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Auteur:  Jericho Cane [ 28 Juil 2007, 08:59 ]
Sujet du message: 

Comment tu l'as vu? Pas la Mule quand même?

Auteur:  Karloff [ 28 Juil 2007, 09:11 ]
Sujet du message: 

Citation:
Le genre de film qu on devrait toujours avoir sur soi si l apocalypse venait a poindre dans 94 minutes, juste pour fermer les yeux sur ce dernier plan. Et donc...

LE PLUS BEAU FILM DU MONDE

6/6


Comme tu fais plaisir....

Auteur:  Pandor [ 28 Juil 2007, 10:55 ]
Sujet du message: 

comme vous donnez horriblement envie
y a une sortie dvd prévue ?

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 28 Juil 2007, 11:05 ]
Sujet du message: 

Pandor a écrit:
comme vous donnez horriblement envie
y a une sortie dvd prévue ?


Ben ciné, même: 31 octobre.

Auteur:  Pandor [ 28 Juil 2007, 11:42 ]
Sujet du message: 

Qui-Gon Jinn a écrit:
Pandor a écrit:
comme vous donnez horriblement envie
y a une sortie dvd prévue ?


Ben ciné, même: 31 octobre.


lol
j'avais pas suivi
merci sir

Auteur:  DPSR [ 29 Juil 2007, 04:03 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
Comment tu l'as vu? Pas la Mule quand même?


Un indice pour toi souleveur de fonte
http://www.imdb.com/title/tt1016205/releaseinfo

Et donc selon IMB le prochain Kawase serait une comedie sur une femme qui quitte le Japon, son mec et son job pour partir construire une nouvelle vie en Thailande.

Auteur:  Karloff [ 29 Juil 2007, 10:39 ]
Sujet du message: 

Tu as vu des choses de bien à Melbourne sinon ?

Auteur:  DPSR [ 29 Juil 2007, 11:12 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Tu as vu des choses de bien à Melbourne sinon ?


Ca vient juste de commencer et c est une sorte de mix de Cannes, Venise, Berlin et Sundance... d ailleurs c est marrant tu retrouves toute la prog de Paris Cinema dedans. C est un excellent festival (3 semaines, 5 salles fonctionnant a plein regime) dans le sens ou ils passent tous les films majeurs de l annee comme le Weerasethakul, Still life, le Tsai Ming Liang, Lady Chatterley & co qui ne sortiront sans doute jamais en Australie... mais bon je les ai deja vu et le prix des places est vraiment dissuasif pour aller piocher a droite a gauche... J aurais prefere voir Secret sunshine, le Coen, Foster child ou California dreamin


Sinon y a Hana le nouveau Kore-Eda dans les cartons depuis San Sebastian 2006 qui passe la semaine prochaine, j hesite on dirait un film de samourai *ce qui d habitude me gonfle*...

J aimerai bien aussi savoir ce qe vaut Rescue Dawn, le nouveau Herzog avaec Christian Bale ou Black Sheep, le film d epouvante avec les moutons mutants ou Teeth, el film qui q bien cartonne a Sundance sur la fille qui a un vagin dans la gorge...

Auteur:  Karloff [ 01 Nov 2007, 00:19 ]
Sujet du message: 

FESTIVAL DE CANNES 2007 -Shigeki vit dans une petite maison de retraite sous le regard bienveillant d'une aide-soignante, Machiko. Sans le savoir, tous deux partagent un lourd secret : la perte d'un être cher. A la suite d'un accident de voiture, Shigeki et Machiko se retrouvent seuls et désemparés. Lorsque le vieil homme s'enfonce dans la forêt voisine, Machiko n'a d'autre choix que de le suivre. C'est là, au cœur de cette nature protectrice, qu'ils vont à nouveau se sentir vivants…


TOUTE LA BEAUTE DU MONDE

Un tintement de cloche dans le lointain. Une lente procession funéraire qui chemine au cœur de la campagne japonaise. La Forêt de Mogari, troisième long-métrage de fiction de l’artiste japonaise Naomi Kawase, installe dès les premiers plans une calme sérénité mystique, un recueillement sensuel qui évoque les plus grands maîtres du cinéma contemplatif actuel. On pense notamment et souvent à son cousin thaïlandais Apichatpong Weerasethakul dont le dernier film, Syndromes and a Century, était également une méditation bouddhiste sur le sens des souvenirs et du cycle de la vie et de la mort. Encore plus épuré sur le plan narratif que ses deux premiers et magnifiques longs métrages (Moe No Suzaku et Shara), La Forêt de Mogari se concentre sur deux êtres blessés par la vie, Machiko, l’aide-soignante apeurée et inquiète et Shigeki, le vieil homme touché de sénilité, perdu dans les souvenirs d’un amour perdu. La première partie du film prépare le grand choc émotionnel à venir, certes déjà latent dans les réactions imprévisibles du retraité. Le ton documentaire de Naomi Kawase excelle alors. Elle aime tant ses personnages que son empathie pour eux se propage aux moindres frémissements. Qu’importe le lieu, le sexe ou l’âge. Shigeki et Machiko s’apprivoisent lentement sous notre regard.


BLISSFULLY YOURS

Les présentations ainsi faites, Naomi Kawase peut entrer de plein pied dans son récit d’un impossible mais nécessaire travail de deuil de deux individus qui n’ont pas besoin de mots pour se comprendre, juste d’un regard et de quelques sourires, d’une main posée sur une épaule ou d’un éclat de rires partagé. Peu de longs métrages réussissent comme La Forêt de Mogari à dépasser le cadre même du cinéma pour toucher au mysticisme panthéiste. La Nature japonaise est littéralement magnifiée par la caméra tranquille de Naomi Kawase, sanctifiée par une photographie d’une beauté inouïe et un soin méticuleux apporté à l’environnement sonore. La fugue mélancolique des deux personnages principaux est ainsi comme accompagnée d’un souffle divin. Le ruissellement d’un torrent, une clairière ombragée, un simple tronc d’arbre, le vent, un feu de bois. Shigeki et Machiko font corps avec la forêt, libèrent en elle les douleurs enfouies. Scène sublime du réconfort de la jeune femme par le vieil homme comprenant subitement le passé traumatique de celle-ci. Douceur du regard de la cinéaste qui évite tous pathos et explications inutiles et lacrymales.


MON AMI SHIGEKI

Celui qui n’a jamais écrit une lettre sans destinataire ne comprendra peut-être pas le chagrin de Shigeki, celle qui n’a jamais perdu un enfant la douleur muette de Machiko mais qu’importe. Le travail de Naomi Kawase touche à l’universel et au ressenti. Inutile d’être un expert en Bouddhisme ou un féru de symbolisme nippon pour comprendre le parcours émotionnel de deux êtres qui ont besoin de dépasser leur deuil pour de nouveau exister au monde. La force du film est telle que l’on oublie les acteurs derrière les personnages, notamment la performance lunaire et inoubliable de Shigeki Uda. Avec La Forêt de Mogari, Grand Prix du Jury du 60e Festival de Cannes, la réalisatrice de Shara signe peut-être son plus beau film, en tout cas son plus abouti aussi bien sur le plan de l’écriture que de la mise en scène. Un chef d’œuvre d’une sensibilité absolue, lent crescendo vers une libération apaisante qui clôt la trilogie entamée par Moe No Suzaku. Naomi Kawase a depuis mis en scène un nouveau long-métrage, If Only the Whole World Loved Me, une comédie avec la Japan Idol Kyoko Hasegawa.

Auteur:  the black addiction [ 08 Nov 2007, 16:40 ]
Sujet du message: 

Bon ben voila, il fallait que ça arrive. Première énorme déception de l'année. J'avais d'énormes espoirs étant donné que j'adore sahra. Bref.

Je vais pas m'étendre, le film ne mérite pas d'être fracassé quand même. Il y a des scènes vraiment magnifiques mais qui malheureusement ne sauvent pas l'ensemble à mes yeux.
Mon problème avec ce film s'avère être le lourd symbolisme présent à chaque instant du film. Inutile que je rentre dans les détails tellement c'est explicite.

karloff a écrit:
Le travail de Naomi Kawase touche à l’universel et au ressenti


Justement cet iconographie m'a tenu à distance tout le film et je n'ai rien ressenti. Pour ma part il manque un contrepoint au traitement symbolique et l'aspect sensoriel est raté la plupart du temps... c'est très réussi lorsque ils jouent du piano, j'avais beaucoup d'espoir à cet instant là.
Mon problème est que Kawase explique trop ce qu'elle veut faire: par exemple lorsque son ex mari lui envoie les fleurs au visage. Le ressenti aurait était parfait si la fixité sur elle avait été conservée. Au lieu de ça elle coupe pour nous montrer le mari en train de pleurer. Elle appuie bien (et trop pour moi) sur la différence entre les deux. Le sensoriel se perd dans l'analytique. Et c'est comme ça tout le film. Personnellement une femme qui pleure face à un arbre mort (même si je comprends ce que ça représente) ne risque pas de me faire pleurer... je trouve qu'il manque une articulation, un contrepoint (je me répète).
Voila, j'ai pas aimé. Etant donné les avis posté ici je me suis dit "c'est pas possible, tu hallucines, tu n'es pas en condition..." jusqu'a la phrase avant le générique de fin où Kawase explique l'étymologie du mot mogari. J'avais envie de lui dire "heu....on vient de voir votre film... c'est bon là on a compris je crois que c'était un film sur le deuil".

Voila, désolé.

3/6

Auteur:  the black addiction [ 08 Nov 2007, 16:54 ]
Sujet du message: 

Léo a écrit:
the black addiction a écrit:
J'avais envie de lui dire "heu....on vient de voir ton film... c'est bon là on a compris je crois que c'était un film sur le deuil".

Déjà, t'es gentil, tu tutoies pas Naomi Kawase, s'il-te-plaît.


lol j'y ai pensé en l'écrivant en plus.

Auteur:  Blissfully [ 29 Nov 2007, 00:05 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
trois scènes:
* le cache-cache*
* le passage du gué*
* le feu de bois*


Revu le film dans un cagibi de Beaubourg, et si je ne saurais donner un tampon définitif à la FAMEUSE question alors Régis, plus beau film du monde ou pas, décidément, rien que pour ces trois scènes-là (ou celle où Shigeki dépose les carnets *oh la grosse déglutition*, ou l'apparition au petit matin) ça le vaut bien. Et la musique.

le film en baume

Auteur:  oeil-de-lynx [ 06 Déc 2007, 08:57 ]
Sujet du message: 

Faut le dire si vous vous enflammez dès que vous voyez trois bouts d'écorce au ciné !

Après Old Joy, 2007 c'est donc l'année de la promenade en forêt. Avec des non-dits parce que c'est important.

Donc là encore l'équation est simple, jolie forêt = joli film. Et plus la forêt est dense, plus les émotions sont profondes.

Après j'ai aimé le film, j'ai juste du mal à voir le chef do'euvre dans un film ou tout tient dans le pitch et qui défile tranquillement en se contentant "de capter les instants".

Enfin c'est asiatique, donc ça fait monter la note aussi.

4/6

Auteur:  the black addiction [ 06 Déc 2007, 09:27 ]
Sujet du message: 

Ouais dans Last Days, il est en fôret uniquement le premier quart d'heure... mais c'est vrai que la fôret est a la côte. Je citerai plus facilement Blissfully yours et Tropical Malady du père weera.
Deux films qui sont, pour moi, bien au dessus du Kawase... bon maintenant je vais attendre que Karloff me tombe dessus. 8)

Auteur:  the black addiction [ 06 Déc 2007, 09:36 ]
Sujet du message: 

Léo a écrit:
Sans compter Les rebelles de la forêt. Et A travers la forêt du lugubre Civeyrac.

Bon allez tba, je sens que t'es chaud pour nous concocter un Top Wood Movies.


- Le Révélateur. Philippe Garrel
- Blissfully Yours. Apit
- Le Déjeuner sur l'herbe. Jean Renoir
- Tabou. Murnau
- Tropical Malady. Apit
- La Fôret oubliée. Kohei Oguri
- The Taste of tea. Katsihito Ishii.
- La Fôret interdite. Nicholas Ray
- The Village. Shyamalan
- Predator. Mc Tiernan (obligatoire)


8) 8) 8)

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