"Mexique. Etat de Chihuaha. Communauté des Mennonites. Johan, marié à Esther avec qui il a 7 enfants, vit une passion amoureuse depuis deux ans avec Marianne. Entre ses deux vies, ses deux femmes, le choix est impossible. Il se confie à son ami Zacarias et à son père, prédicateur, qui voit là l'oeuvre du diable. Pourtant, tous deux le soutiennent, le plaignent. Et l'envient."
Sunrise/Sunset: le film s'ouvre et se ferme sur un lever et un coucher de soleil, en intégral (et ça tue astralement), pour une oeuvre en forme de communion entre l'homme et le cosmos (on a de l'ambition chez Carlos), dotée d'une dimension sacrée qui ne parait rien durant une première heure chiante à périr, pétrifiée par sa direction d'acteurs rigidissime. La deuxième, qui s'attache davantage à articuler son récit et le faire avancer, est plus belle, jusqu'une dernière demi heure qui touche parfois au sublime, illuminée par une lumière biblique d'une blancheur virginale.
Le film boite mais il y a de l'ambition vavavoum et quelques énormes morceaux dedans, malgré la première heure éprouvante. Hold on to your heart.
3/6
