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Le retour de la revanche *bientôt la version de 3h23*



Donc on a eu l'année dernière la version courte de cette histoire dans l'anthologie 3 extrêmes (l'histoire d'une actrice de séries télé vieillissante et trompée par son mari qui s'adresse à une étrange sorcière détenant une recette de raviolis qui ouvrent les portes d'une jeunesse éternelle), voici la version long métrage.

Le court était sympa mais on sentait vraiment qu'il manquait des bouts, que ça avait été charcuté, et ça laissait certaines choses vraiment en plan. Ici, on a affaire à quelque chose de bien plus cohérent, plus solide dans ses enchainements, même si finalement pas plus riche (on en apprend pas tellement plus, si ce n'est sur le sympathique côté folklore et petit historique du cannibalisme en Chine *ah bah c'est du beau ça fait encore plein de belles histoires à raconter en fait*). .

Quelques vrais problèmes de rythme...ça manque vraiment de nerf. Maintenant il reste la photo sublime de Doyle, qui n'est pas qu'une décoration mais nourrit bien la bizarrerie du sujet, la musique, et Bai Ling, à la performance très physique - pas dans le sens où elle explose en l'air et fait des courses de chameaux, mais sa façon de bouger son corps, sa démarche, son port de tête, sa façon de s'asseoir (avec ce look de perpétuels caleçons multicolores) lui confèrent tout de suite une vraie étrangeté. Et ce decorum de femme sans âge et sans ride, de vieilles photos disposées dans son petit appart'...

En fait je pense que c'est surtout meilleur si on ne connait pas le court métrage original.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Belle surprise, pour moi qui n'avais pas vu 3... extremes, que cet étonnant long métrage. J'en dévoilerai pas plus, parce que la surprise joue pour beaucoup dans la réussite du film, mais en tout cas vrai plaisir de voir ça en salles avec un public apparemment pas prévenu de ce qu'il allait voir, des mémés bourgeoises bluffées et pas fières et des jeunes types ricanants venus accompagner leurs miss-viens-on-va-voir-ça-on-dirait-in-the-mood-for-love, toutes choquées et à la recherche de leur sac à vomi sous leur siège...

bon, y'a évidemment un côté grand-guignol-sadique, bien content d'en faire des caisses, parfois un peu gratuitement. Mais ça fait souvent mouche et on sent que le propos est vecteur de davantage que du choc pour le choc.

sinon, la photo est sublime.

4,5/6

ps : qq'un peut me dire ce qu'il n'y avait pas dans le court métrage ? ça mintéresse...

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Première prise de contact pour ma part avec le réalisateur de "Made In Hong Kong"... Version longue de son sketch de "Trois Extrèmes", "Nouvelle Cuisine" est une relecture de Faust à la sauce culino-gyneco-obstreticienne qui s'impose aussi comme une métaphore de la Chine nouvelle: nouveaux riches contre quartiers déglingués, politique de l'enfant unique contre avortons, culte de l'image et de la perfection lisse contre viscères à nues... Chine contre Hong-Kong, en frontières poreuses que l'on franchit allégrement. L'organique prend place à l'extérieur des corps, dans les décors et l'embiance, comme cet immeuble tubulaire où vont accoucher les diverses destinées de l'intrigue. David Cronenberg à la sauce Wong Kar Wai? Le parrallèle pourrait être facile au vu de la présence de Chris Doyle à la photo... Même si bizarrement on songerait presque plus à son travail sur "Psycho" de Van Sant par moments (en tout cas ça n'étonne plus beaucoup non plus, Doyle commence à fabriquer son académisme?)

Bourrés de scènes fortes, d'instants résolument poétiques et dérengeants le film est surtout porté par la prestation incroyable de Bai Ling, actrice spécialiste de personnages de poufs/ou plantes vertes à Hollywood qui ici avec Tante Mei trouve résolument le rôle de sa vie: absolument jubilatoire sa presation porte le film jusqu'à se transformer en véritbale show. Myriam Yeung n'arrive au contraire ni à émouvoir ni à être réellement ambigue et se trouve être la première victime du gros défaut général de l'ensemble qui ne pardonne pas car encombrant: un scénario très moyen, redondant et prévisible, qui traîne en longueurs et par quelques scènes vraiment inutiles... La version courte etait-elle plus efficace?

3,5-4/6

Ben elle mettait davantage Miriam Yeung en valeur, au détriment de Bai Ling, un peu plus en retrait. La version courte avait plus de nerf, mais plus de trous scénaristiques aussi, du genre tchak tchak un peu à la va-vite.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je viens de le voir sans avoir vu la version courte.
Je m'attendais à un film vraiment trés gore alors que pas du tout (entre ça et la pastèque, vous allez me trouver trés bizarre!)
Ce que je veux dire c'est que j'ai trouvé le film un peu court dans le sens ou c'est un peu toujours pareil, je m'attendais à ce qu'il arrive quelque chose en plus.
Malgré que le thème soit vraiment particulier, je crois que j'ai un peu aimé. On va dire qu'il n'était pas désagréable à regarder et d'ailleurs c'est passer trés vite. Néanmoins, c'est pas un film que je re-regarderais : 3/6

NB : Tante Mei est trés belle.