Forum de FilmDeCulte

Dernier challenger asiatique de l'année à pouvoir toquer à la porte du top 10



Et ben ça sera pas pour cette année.

Pékin, il y a longtemps...
Lin Jian Dong souhaite faire carrière dans le cinéma quand il tombe amoureux de la jolie Sun Na, danseuse dans un bar. Elle aussi espère briller un jour à l'écran. C'est la rencontre de deux coeurs solitaires mais aussi celle de deux ambitions différentes. Peu après, Sun Na, qui a connu la misère et aspire à la reconnaissance, au succès et à la richesse, abandonne Lin Jian Dong pour un homme susceptible de la rendre célèbre. Dix ans plus tard, devenue une star, elle est la compagne d'un des plus grands cinéastes chinois, Ni Wen, dont on annonce le nouveau film : une histoire d'amour, sur fond de comédie musicale. Sun Na y jouera le rôle féminin principal et Ni Wen a décidé que la vedette masculine en serait Lin Jian Dong, devenu lui aussi un acteur célèbre et populaire.
L'amour peut se révéler parfois un jeu aussi dangereux que compliqué...

Sur le papier, tu me dis comédie musicale sino-hong kongaise avec Takeshi Kaneshiro et Zhou Xhun, avec Peter Pau et Chris Doyle à la photo léchée, Peter Etc à la réalisation (auteur de l'excellent segment Chez nous dans 3 histoires de l'au-delà), et la chorégraphe de La Famille indienne sur l'affaire (sisi), je dis yummy. Et quand j'en sors, c'est plutôt la soupe à la grimace.

Soit un gros pudding aux chansons horribles et hyperventilées pour faire croire à du souffle là où il y a surtout du vent, peu de sentiment dans une histoire qui se veut surchargée de passion folle et poésie circus circus, avec des personnages tout faibles qui donnent rapidement envie de penser à autre chose. On a les moyens de rendre les numéros musicaux beaux (photo, costumes, maquillages, super joli) mais on en reste à la porcelaine en vitrine. Interminable, très plat et hyper culcul.

2/6

Et ça conclue un peu une année asiatique blanche: aucun très grand réal de sortie (à part Kitano pour une parenthèse tordue et plutôt ratée), juste Kon et Boon Jong-ho en avant mais ça reste des "challengers", les nombreux vénitiens ne sortiront qu'en 2007, Lou Ye pareil, Pompoko date d'il y a 20 ans...étrange comme absence.

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Doll, it's a heartbreaking affair