Forum de FilmDeCulte

alors vraiment dans la catégorie « mauvais film des années 90 » je ne suis pas difficile, mais là c’était authentiquement nul de chez nul.

dès le début on dirait un scénario unproduced dans les océans de specs de ces années-là, et alors dans les actioners mi de gamme ça devait être un déluge. poncif sur poncifs, dialogues nuls que l’on voit écrits et c’est gênant. concept basique de die hard 2 dans l’avion, en ayant aucune idée particulière pour nourrir ça.

a part une innovation narrative assez incongrue : à 2/3 du film l’avion se pose, les terroristes lâchent les otages et en profitent pour partir en même temps, s’enfuient dans une fête foraine, wesley les rattrape puis il se ré-enfuient de wesley en... remontant dans l’avion et le truc se poursuit. donc il y a cet interlude de 15 minutes de scène d’action dans un fête foraine au beau milieu de la prise d’otage dans l’avion - très curieux.

sinon, c’était difficile à bien envisager. le film est blindé de plot holes et de nawak achevé (wesley va se réfugier au sous sol de l’avion, les terroristes le savent mais ne vont pas le chercher, tu te dis « mais pourquoi ils ne vont pas le chercher ? » et en fait ils y vont 20 minutes plus tard donc il n’y avait pas de raison particulière) mais enfin la facilité déconcertante de ce détournement interrogeait. est ce que vraiment dans les années 80 détourner un avion c’était comme braquages de banques dans les 70s ? hyper facile et courant avant les grosses mesures de sécurité prises qui rendent le truc dur et rare ? parce que là, la porte du cockpit qui est littéralement une porte pas fermée qu’on ouvre et qu’on ferme à sa guise, l’armée terroriste qui a 19 flingues à bord, les procédures extrêmement légères pour gérer la situation… dur de faire le tri.

sinon ça dure 1h20 et ca parait déjà long, c’est activement mal filmé ce qui assez rare pour les films industriels de studio comme ça, et sur wiki le scénariste qui dit que c’était prévu pour une movie star basique mais qu’ils ont casté wesley snipes et que c’est devenu un « black movie » sachant qu’il n’y a rien de particulièrement « black » là dedans à part que le gentil est noir et le méchant est blanc, c’est un témoignage marrant de la conception des films à l’époque.

nul.

Toldja.

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Film devenu un running gag avec un pote à qui je le sortais toujours en exemple des films oubliés et absolument nuls à chier.

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Film que j'avais vachement envie de voir et quand je l'ai vu, certes jeune, j'ai été déçu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

c'est effectivement absolument nul à chier et oublié, mais à l'époque ça avait eu son petit impact : 70m de recettes pour 15 de budget et ça a lancé wesley snipes en action star (et heureusement qu'il a fini par avoir blade, parce que sinon le bilan était assez désastreux).

Plus Demolition Man (où il vole la vedette à Stallone).

Zieutez donc le slogan sur l'affiche horriblement traduit de l'anglais.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste