Minus it is.
Tout comme Art (l'indulgence en moins), je ne COMPRENDS PAS comment un tel film peut être aussi apprécié, si ce n'est pour la comparaison avec la catastrophique période de blockbusters que nous vivons depuis 10 ans.
Alors oui, dans celui-ci y'a une histoire... Mais bordel, on doit absolument la voir passer dans des dialogues aussi surlignés que ça ? Tout ce qui pourrait être classe à être suggéré dans le film se retrouve ENONCE comme une note d'intention PAR TOUS LES PERSONNAGES, c'est affligeant. Personnages qui jouent tous plutôt mal d'ailleurs - la voisine, mon dieu - Tout ce que le spectateur a déjà pigé (les métaphores sur la guerre, le sacrifice, le désir de vie, bla bla) est constamment DIT au lieu de laisser le spectateur faire son chemin. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai roulé des yeux quand les persos se mettaient à déclamer avec des intonations dramatiques dignes de novelas ce que j'étais déjà en train de penser quelques secondes plus tôt.
Dans cette optique, je trouve le film encore pire que ce que peuvent faire les américains, c'est parfois aussi bête et délicat que du Bay. Par exemple, j'étais effaré de voir le coup du
Si au moins le spectacle était là, mais cette heure centrale est interminable, formellement extrêmement moche (que des plans fixes, dénués de composition, à la photo aussi fade qu'un Marvel tourné en Ukraine). Alors oui les apparitions du monstre sont sympa, lui-même est génial (on a toujours l'impression d'un vieux gars en costume et moi ça me fait tripper, j'adore ce parti-pris), mais y'a pas de tension, pas de rebondissement, et au contraire on doit se taper un thème musical pompier (dites-moi que c'est le thème original, pitié, ça justifiera cette daube) complètement ridicule à chaque apparition...
Film Freak a écrit:
Faut dire que le film dégaine régulièrement LA PETITE FILLETTE JAPONAISE LA PLUS MIGNONNE DU MONDE !
Ah oui, la gamine qui passe son temps à regarder l'équipe technique hors-champ et qui pleure en 1 seconde quand un assistant lui pique les fesses avec une fourchette ? Elle est mignonne oui.
Film Freak a écrit:
D'ailleurs, on ne voit Godzilla finalement que dans, quoi, quatre scènes? Mais quelles scènes!
Ah bah là, d'un coup, ce n'est plus un problème tiens
Je ne veux plus rien entendre sur Edwards dont la dramaturgie du moindre plan encule à sec toutes les séquences de celui-ci !