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Sous l'occupation japonaise qui occupe la Corée, l'espion légendaire coréen Dachimawa Lee est chargé de récupérer le Bouddha d'or qui a été dérobé et de déjouer les complots qui se trament dans l'ombre.

Adaptation en long métrage d'un moyen réalisé 10 ans auparavant, Dachimawa Lee (Crazy Lee, agent secret coréen en français et sous-titré Gangnam Spy aux States) est, comme son prédécesseur, un pastiche des films d'action des années 60-70, des films d'espionnage et de Jackie Chan et de la Shaw Brothers. Malheureusement, l'humour, souvent potache, est au ras des pâquerettes (exemple : il y a une scène où le Q du film file des gadgets au héros mais il s'agit d'un chewing gum parce qu'un agent rencontre beaucoup de monde et doit pas puer de la gueule ainsi qu'un "bidet portatif" parce qu'un célèbre agent est mort suite à ses hémorroïdes). J'ai bien pouffé 3-4 fois mais c'est plus gênant qu'autre chose.

Une fois de plus, c'est dans l'action que Ryoo tire son épingle du jeu, avec une ou deux scènes vaguement conceptuelles (notamment la glissade sur la neige) mais il n'y a rien de mémorable non plus. Et pourtant, il a mis les petits plats dans les grands. J'ignore quel était le budget (et ce qu'il représente vis-à-vis des standards coréens) mais tout est fait pour donner l'impression de voir un vrai film du genre, des décors luxurieux aux costumes soignés en passant par la belle image en 35mm Scope (surtout après le Super16 cru de The City of Violence).

C'est un peu OSS 117 en plus chiadé mais en pas drôle.

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