Forum de FilmDeCulte

La maîtresse maltraitée d'un chef de gang se lie d'amitié avec une chauffeuse de taxi en galère. Les deux femmes élaborent un plan pour voler un sac plein d'argent.

C'est pas facile tous les jours d'être un complétiste, moi j'vous l'dis.

À la fin des années 90, suite à la popularité de Pulp Fiction (1994), il suffisait qu'un film à vocation vaguement humoristique suive plusieurs personnages plus ou moins liés à l'univers du banditisme et que leurs intrigues semblablement indépendantes se croisent pour que les critiques, toujours aussi peu inspirés et surtout à côté de la plaque, qualifie l'ouvrage en question de "tarantinesque". C'est notamment ainsi que furent catalogués les premiers films de Guy Ritchie, Arnaques, crimes et botanique (1998) et Snatch (2000).

Au risque d'être aussi peu original que la presse sus-raillée (et que le film mdrrrr), j'ai moi-même pas mal pensé à ces deux films (plus qu'à Tarantino) devant le deuxième (mais en réalité premier vrai) long métrage de Ryoo sorti en 2002. L'impression de voir un sous-Snatch, avec sa galerie de gangsters du dimanche tous caricaturaux et de protagonistes périphériques, des compagnes aux flics, ses effets de style ostentatoires et datés (ralentis inutiles, accélérés, réduction de la vitesse d'obturateur) et sa structure à base de brefs retours en arrière et simili-twists en toncar, faussement alambiquée mais réellement incompréhensible avec son trop-plein de personnages inexistants (à un moment donné, je ne savais plus exactement qui bossait pour qui, qui voulait arrêter qui...faut dire que j'en avais un peu rien à foutre, ce qui n'aide pas).

Le postulat de départ, exposé dans le bref synopsis plus haut, est pas plus con qu'un autre, j'aime même l'idée de cette association, surtout que le personnage de la chauffeuse de taxi est une figure intéressante au début, mais il faut attendre QUARANTE-HUIT MINUTES (d'un film d'1h51) pour que ladite association ait lieu. Avant ça, ça prend trop de temps à exposer et ré-exposer des non-enjeux et des non-persos pour donner l'impression d'un joyeux bordel et créer de l'attente sur l'inévitable carambolage narratif. En vain.

Alors peut-être pourra-t-on se rabattre sur autre chose à savoir ce pourquoi Ryoo est surnommée "Korea's Action Kid" mais en dépit de quelques idées (par exemple, un gunfight chaotique dans l'espace exigu d'un salon), ça reste très souvent illisible, la faute à des plans trop serrés, une caméra trop portée, un montage trop découpé...

Bref, pas très encourageante, cette rétro, pour le moment...

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J'ai pas suivi, c'est rétro Ryoo Seung-wan ou rétro Corée ?

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'avoue je pige pas trop la rétro, le mec a fait un bon film remarqué et ce qui ressemble à une litanie de série B sans intérêt.

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CroqAnimement votre

Ryoo, parce que j'avais beaucoup aimé Veteran et Battleship Island, que certains de ses autres ont également une bonne cote et que ce 개새끼 de Castorp m'a dit de tenter plutôt une rétro Ryoo qu'une rétro Kim Jee-woon.

Et son nouveau film passe en ouverture du festival du film coréen le 31/10.

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J'ai vu en 2021 : The City of Violence, Crying Fist, Veteran, mais je n'en ai aucun souvenir. Il me semble avoir bien aimé Crying Fist.

Ma rétro coréenne avait été un peu décevante, à vrai dire...

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui, j'ai vu tes avis, ils sont franchement positifs.

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Je dirais qu'à partir de Crying Fist, y quelque chose à prendre à chaque fois (pas vu Arahan).
Tu t'es mis au hangeul ou tu fais joujou avec Google Trad ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non, je trippe juste sur les deux mots récurrents du cinéma coréens que j'ai réussi à cibler et je te fais des cacedédi.

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Regarde Bargain, y a que ça.
(et c'est mieux que Kim Jee-Woon)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Le concept de mise en scène est intrigant mais...pas le temps.


Il m'en reste toujours deuuuuuux et ils sont looooongs.

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6*30, ça va.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."