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The Dead Don't Hurt en VO

L’Ouest américain, dans les années 1860. Après avoir fait la rencontre de Holger Olsen, immigré d’origine danoise, Vivienne Le Coudy, jeune femme résolument indépendante, accepte de le suivre dans le Nevada, pour vivre avec lui. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s’engager et Vivienne se retrouve seule.

J'étais persuadé que c'était une adaptation de roman et que nenni, c'est Viggo qui a écrit ça tout seul. Pourtant au début avec ses trois temporalités ça a vraiment une texture littéraire pas déplaisante, mélangeant l'américain, le québecois, le passé, le présent... Surtout que Mortensen rajoute par dessus quelques visions et images frappantes, presque de l'ordre du Eugene Green et c'est sympa. En tous cas c'est mille coudées au-dessus de cet autre horrible film qui commence par "The Dead Don't..."

Je craignais le côté "Les européens font un western" (alias, depuis la fin du Spaghetti, le pire genre) mais ça passe assez bien. La rugosité de l'ouest est bien rendue et le cast est bon. Vicky Krieps a immédiatement cette aura de jeune matronne typiquement pionnière, à l'époque où les américaines avaient des gueules comme la sienne et n'étaient pas encore des Karen.

Après j'ai franchement mais franchement pas du tout du tout été passionné. Malgré les multiples temporalités j'ai trouvé ça anémique et jamais passionnant. Ca raconte rien de fou-fou et le rythme est leeent.

Pendant la projection en tous cas j'ai repéré le méchant et je me suis dit "Hey mais le sosie de Mortensen, à tous les coups ça doit être son fils". Je trouvais ça intéressant et en même temps un peu bizarre que Viggo confie à son fils et alter ego le rôle d'une ordure qui vient tourmenter Vicky Krieps pendant qu'il est pas là. Puisque j'étais seul au balcon du Max Linder j'ai pu allumer mon tél et checker IMDb et j'ai vu que c'était pas du tout son fils mais un autre acteur sans lien de parenté, et j'ai trouvé ça presque encore plus troublant/fascinant. Bref c'est pas la peine d'y aller.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'avais bien aimé son précédent avec Lance Henriksen en papa senile acariatre. Donc je tenterai.

Et bien j'ai trouvé cela très beau. Certes lent mais c'est une belle histoire d'amour portée par 2 bons acteurs. Et je ne trouve pas Viggo manchot derrière une caméra. J'accroche bien à son cinéma. Rien de bien neuf. Du classicisme de très bon facture.

PS à Qui-Gon Jinn : il n'y a absolument aucune ressemblance entre Mortensen et Solly McLoyd. Ni actuellemnt ou même dans la jeunesse de Mortensen.

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A l'inverse, je conseille.