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MessagePosté: 09 Sep 2015, 16:02 
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Ce film est TELLEMENT français. J'ai passé mon temps à me dire en voyant ce film:"voilà enfin un film qui a su représenter la mentalité française, ou plutôt une certaine mentalité française. J'ai rarement vu une comédie tirer à ce point la quintessence de la mentalité française. La comédie italienne sauvage et impitoyable des années 60, voici ce qui pourrait en être un équivalent mais typiquement français. C'est moche, bourgeois, vulgaire, mal filmé, chic, etc, en un mot, c'est français! La sale mentalité française imprègne le film en son entier."
Je me disais;"voilà le film que je présenterais à un étranger pour lui montrer en quoi consiste la mentalité française, ou plutôt une certaine mentalité française."
Ce film est plein de mauvais esprit, et la première heure qui multiplie les situations absurdes sur le mode kafkaïen "quand arriverais-je à me faire écouter" est excellente et sans répit. Il y a une frénésie dans les tirades qui est rare dans le cinéma français, c'est d'ailleurs bizarre qu'on ait si rarement réussi à produire cette quintessence au cinéma. Je ne vois pratiquement que les films et adaptations de Lauzier, ceux de Jean Yanne dans le même genre (quoique l'humour de ce dernier soit encore différent).
La dernière demi-heure rachète traditionnellement les personnages. C'est moins intéressant.
Petit bémol à la réussite du film, la présence de Patrick Timsit. Je ne connais pas ses spectacles mais c'est un mystère qu'un type comme ça ait pu percer. Je trouve qu'il n'a rien mais je me trompe sûrement. Ce n'est pas que physique, Michael Muller est plus laid par exemple (ses oreilles, son goitre, plus le regard torve) mais je trouve qu'il a quelque chose.


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MessagePosté: 09 Sep 2015, 16:15 
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Caribou a écrit:
Ce film est TELLEMENT français.

Assez d'accord avec ça...

Sinon c'est un film culte de ma jeune adolescence, mon frère et mon on connaissait les répliques par coeur, on se faisait des ciné-karaoké (comme avec La Vie est un long fleuve tranquille). Ce film me faisait vraiment poiler et je trouvais les comédiens jouissifs et Timsit en premier.
Si je parle au passé c'est que je ne l'ai plus (re)vu depuis quinze ans et que je crains que ça ait mal vieilli. Mais ça me paraît évident que c'est le meilleur film de Coline Serreau. EDIT: non, ça reste Trois hommes et un couffin! :)

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Dernière édition par Arnotte le 09 Sep 2015, 16:19, édité 1 fois.

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MessagePosté: 09 Sep 2015, 16:18 
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Film que j'ai jamais vu, l'impression qu'il passait pas si souvent que ça à la télé (à l'époque où je la regardais).

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MessagePosté: 09 Sep 2015, 16:39 
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Arnotte a écrit:
Sinon c'est un film culte de ma jeune adolescence, mon frère et mon on connaissait les répliques par coeur, on se faisait des ciné-karaoké (comme avec La Vie est un long fleuve tranquille). Ce film me faisait vraiment poiler et je trouvais les comédiens jouissifs et Timsit en premier.
Si je parle au passé c'est que je ne l'ai plus (re)vu depuis quinze ans et que je crains que ça ait mal vieilli.


Dans les répliques, j'ai une prédilection pour les "je suis vulgaire, tant mieux" de Michèle Laroque.


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MessagePosté: 09 Sep 2015, 16:45 
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AH mais y en a plein
- les "je m'en fous" de Maria Pacôme
- Timsit qui explique en quoi il est raciste
- La scène du téléphone et du bouton avec Timsit et Lindon
- Zabou qui "ne veut pas" que son mec s'installe
et j'en passe...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 09 Sep 2015, 17:07 
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revu récemment. le film n'a pas vieilli. Il souffre toujours du même défaut. baisse de rythme important dans le derniers tiers quand le film perd de sa férocité.

Sinon, Timsit est bon dans ce film et dans le cousin.


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MessagePosté: 09 Sep 2015, 17:25 
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Il y a tous les défauts de Coline Serreau, mais je suis plutôt indulgent avec ce film, sans doute parce que le personnage de Vincent Lindon me rappelle un peu mon mari.

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MessagePosté: 09 Sep 2015, 17:38 
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ah mais c'est un film pleins de défauts mais étonnement on est tous indulgent. On se reconnait ou on reconnait un tas d'individus dans le film. Et puis, certains passages nous vengent.


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MessagePosté: 09 Sep 2015, 17:39 
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J'avais été surpris de trouver ça pas mal quand je l'ai découvert quelque part au début du siècle mais je crains de le revoir et de trouver ça pathétique.

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MessagePosté: 27 Juin 2023, 09:37 
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c'est un problème récurrent de la société française, mais je trouve que ça manque un peu de respect à coline serreau dans ce topic.

moi je me sens toujours de rappeler la carrière incroyable qu'elle a eu. agnès varda est plus chic, mais comment peut on parler des femmes réalisatrices en france sans la célebrer ? à quel point elle a été précurseuse, en dehors des familles constituées ? femme réalisatrice à 12 millions d'entrées en 1985 ? et même en dehors de ça, son oeuvre précurseuse, qui a toujours regardé la société française en face et compris où elle allait avant tout le monde ? on parle des aspirations contradictoires des femmes, de l'islam en france, de l'homosexualité, du bouleversement de la place des hommes, de l'écologie, des relations entre riches blancs et noirs pauvres. chaos, en 1999, pose les termes des débats féministes sur l'islam encore source d'engueullades sans fin aujourd'hui. solutions locales en 2010 parle des nouveaux modes de consommation locaux, bio pour lutter contre les désordres du monde. même tout est permis, tout petit documentaire sur le permis de conduire, en profite pour attaquer la masculinité toxique qui s’incruste partout dans la société, les véhicules motorisés comme outil de domination de l'individu (mâle) sur le bien commun.
et même quand elle fait des films invraisemblablement nuls, quand ça ne ressemble à rien, c'est un symptôme de sa liberté absolue, du fait qu'elle ne rentre dans aucune case, aucune famille de cinéma, aucune approche pré-machée (ça vaut aussi pour son positionnement politique qui ne correspond à aucun corpus établi aujourd'hui). elle disait à la rencontre hier qu'aucun film ni cinéaste ne l'a influencée, qu'elle déteste les scénarios formatés comme on en fait aujourd'hui, et ça a donné des catastrophes dans son travail mais sa quête de liberté thématique et formelle, son obsession à développer sa propre sensibilité, grille d'analyse, fait tellement partie d'elle, c'est le prix à payer - acceptable, moi je préfère largement ses catastrophes iconiques aux films nuls mais propres qui pullulent de partout - pour son talent particulier.

cette femme est ma reine, et la crise est son chef d'oeuvre.

ça part d'un pitch imparable : un homme se réveille un matin et sa femme l'a quitté, puis il se fait virer. il part ensuite en quête d'amis ou de proches susceptibles de l'écouter, mais tout le monde s'en fout et les catastrophes continuent. on est en 1992, la crise économique fait rage, la classe moyenne découvre qu'on peut socialement se casser la gueule à tout moment, les divorces se banalisent, et elle aborde ça frontalement, en en profitant pour ausculter la société en profondeur.
c'est zinzin à quel point le film est d'actualité aujourd'hui. dur de dire si elle avait capté tous les signaux faibles qui ont grossi depuis, ou si on a exactement les mêmes problèmes qu'il y a 30 ans, mais la liste est sans fin. bien sûr, l'individualisme et l'absence de communication, de respect entre les êtres, la brutalité des rapports sociaux et économiques dans un système où tout n'est que réseau et où la valeur des individus dépend de leur utilité. mais absolument tout dans le film fait écho à là où on en est aujourd'hui. le discours de patrick timsit, jamais entendu avant ou depuis ni au cinéma ni à la télé mais qui devenu constitutif de l'état politique du pays. la colère écolo des enfants dirigée contre leurs boomers de parents. l'ultra violence contre le député socialiste, qui pense que le problème principal est le divorce des citoyens avec ses représentants politiques et qui y voit un défi de communication formidable. derrière chaque scène iconique (les monologues de maria pacome, de michèle laroque, de zabou...) on a un thème qui a depuis fait l'objet de 97 dossiers spéciaux dans l'express et l'obs.
mais elle ne les traite pas comme sujets de société sur lesquels elle donne un avis définitif. elle passe la société et les individus à la sulfateuse, c'est une critique ultra violente de nos fonctionnements individuels et collectifs, mais elle filme tout le monde avec respect, amour, elle ne juge en vérité personne, elle donne à tout le monde l'occasion d'exprimer ses contradictions et son humanité. que chaque personnage ne puisse s'affirmer qu'en s'opposant aux autres, qu'en passant par une violence verbale et symbolique qui lui permet de s'émanciper, c'est complexe et passionnant et des psys ont fait fortune à explorer ça avec leur patient.

le tout dans un film où chaque scène, chaque dialogue, chaque virgule sont tirées au cordeau. où les cadres sont splendides. une efficacité incroyable, de bout en bout, chaque comédien est parfait. même la cassure de rythme de la troisième partie, dont je comprends qu'elle puisse déplaire, est une cassure de rythme par rapport à la société, en vérité. c'est l'idée fondamentale pour la belle verte, qu'elle a fait après : elle trouve que tout va trop vite et qu'il faut prendre son temps. alors elle fait un film au rythme frénétique puis une partie de la solution c'est de casser ce rythme, prendre son temps, écouter les gens, la musique, regarder le soleil de lever.

ça avait été un gros succès à l'époque, critique et public, nommé partout aux césars, et ça reste un film culte pour beaucoup de gens.
mais à le revoir hier au cinéma, dans une copie splendide, avec elle dans la salle, ça n'a que revigoré ma conviction que c'est vraiment un film important du cinéma français qui n'est pas du tout célébré à sa juste valeur (même si le speech de maria pacome qui, 30 ans après, est un classique incontournable des réseaux sociaux qui est vu et partagé par des millions de gens tous les ans, c'est bien sûr une celebration extraordinaire qui ferait la joie de n'importe quel artiste).
(ma théorie fondamentale est que son travail est vraiment très féminin et que le milieu cinéphile est tenu par des hommes donc de fait ils ne sont pas particulièrement sensibles)
(je n'aime pas trop 3 hommes et un couffin qui se casse totalement la gueule dans sa deuxième partie)


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MessagePosté: 27 Juin 2023, 09:56 
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Je suis d'accord avec toi sur l'importance de ce film qui semble aujourd'hui oublié, à part pour quelques memes utilisés à l'extrême-droite.
Tu me rappelles que je voulais voir Pourquoi pas ! dont Manchette dit du bien. Je suis un amateur de Saint-Jacques La Mecque sinon.


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MessagePosté: 27 Juin 2023, 09:59 
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FingersCrossed a écrit:
(je n'aime pas trop 3 hommes et un couffin qui se casse totalement la gueule dans sa deuxième partie)


On est d'accord...
Et pour La Crise aussi, un film que j'aime beaucoup (alors que je déteste Chaos).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 27 Juin 2023, 10:28 
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Revu récemment malheureusement dans un une qualité dvd à l'image assez dégueux et j'aime vraiment bien ce film. La dernière partie m'a moins heurté cette fois là. Il y a des passages cultes chez moi et on se récite fréquemment certains dialogues avec ma femme. Je le préfère aussi largement à 3 hommes et un coufin.


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MessagePosté: 30 Juin 2023, 14:10 
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Alors pour ma part j'ai envie de répondre à Fingercrossed : stop avec ce nivellement par le bas à la sauce égalitariste alors qu'il n'est pas justifié. Le milieu du cinéma est trop masculin, ok, mais de là à consacrer Serreau comme une réalisatrice importante par rapport à la rareté des femmes à ce poste, c'est un pas que je ne franchirai pas.

Déjà je juge pour avoir vu quasi toute sa filmo qu'elle n'est franchement pas armée, surtout techniquement, pour produire un film digne d'être consacré comme vraiment bon... Pour moi c'est une énième actrice qui se rêve réalisatrice sans en avoir réellement l'étoffe. Ensuite les messages politiques de ces films sont teeeeeeellement manichéens ! L'impression de voir la caricature d'un film de gauchiste tendance écolo (pourtant c'est pas mon bord mais pas loin).

Ensuite si La Crise est selon moi son meilleur film, pour lequel j'ai une certaine sympathie, ça n'en fait pas un grand film pour autant. Déjà ce sont principalement les acteurs et actrices qui portent le film, aidé•e•s par des dialogues certes bien écrits (mais trop souvent empreints de démagogie). Côté scénario/réal, boarf, la conclusion sous forme de happy-end ne sert pas vraiment le propos du film je trouve. Même alors qu'elle tient une idée, avec toutes ces tensions amorcées, elle la tue dans l'oeuf pour asseoir son idéal personnel (un monde tout beau tout rose). Ce qui aurait pu fonctionner par ailleurs mais je trouve qu'ainsi fait, ça fait tâche, ça casse la bonne dynamique installée avant ça. Surtout, ça annonce déjà les nombreux écueils à venir, surtout le très indigeste La Belle Verte.

Car c'est ce que je déteste le plus chez Serreau, ça dégouline de morale et d'ethnocentrisme, principaux reproches que je fais à cette réalisatrice de manière globale (vraisemblablement je n'arrive pas à penser de manière assez locale). Ici on peut l'illustrer par exemple via la réplique sur les fabuleux médecins chinois qui contrairement à nos méchants médecins pro- allopathie font de la prévention. Je me marre quand je vois les écolos en carton qui ne jurent que par des théories """"alternatives"""" alors que la situation sanitaire de ces pays est parfois plus que préoccupante. Et que certain•e•s gourous et gourelles prônent un mode de vie bien loin du leur,et je doute que Serrault ne soit pas une écolo en carton. Ce qui ne serait pas un problème, on a tous et toutes nos dissonances, si elle nous faisait pas sans cesse la morale et si son cinéma faisait preuve d'un chouïa de nuances, justement...


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MessagePosté: 30 Juin 2023, 19:47 
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coucou,

alors merci pour cette réponse contrariante, mais néanmoins solidement argumentée.

pour te répondre sur plusieurs points, je vais commencer en m'attardant sur cette accusation de nivellement par le bas à la sauce égalitariste qui me semble tout à fait exagérée. certains parcours forcent le respect, y compris lorsqu'on n'aime pas la personne ou son travail. il se trouve qu'elle a été une des premières femmes à réaliser à cette échelle, de tels succès, avec une carrière aussi longue et variée... c'est impressionnant. il se trouve que comme, par ailleurs, j'aime son travail, cela renforce mon admiration.

ensuite, je pense que sa carrière est suffisamment variée (théâtre, cinéma, peinture, livres...) pour dire qu'elle est principalement une artiste s'exprimant à travers différents mediums. elle n'a pas forcément à rougir techniquement, ses premiers sont quelconques mais propres, 3 hommes et la crise sont même très beaux, bien cadrés et eclairés... son passage au numérique est une catastrophe donnant des trucs surréalistes, mais je le vois comme un affranchissement des règles, au final pas si loin de dogma - on assume de faire un truc formellement dégueu pour aller chercher autre chose, autrement.

pour sa vision politique, je te trouve justement assez caricatural. elle est profondément féministe et écologiste, ce sont ses fondements. mais pour le reste elle ne rentre pas vraiment dans ses carcans. dire que chaos est gauchiste, franchement... le seul personnage de la crise qui n'a aucune qualité rédemptrice, c'est le député ps. il y a des choses avec lesquelles je suis d'accord, d'autres moins, d'autres pas du tout, mais toute son œuvre est portée par sa vision de la société (et encore une fois elle a souvent percu les choses avant qu'elles n'explosent), ce qu'elle a à dire et justement ce n'est pas pour dérouler des trucs déjà cuits.


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