Forum de FilmDeCulte

Dans une vallée isolée d’Islande, deux frères qui ne se parlent plus depuis quarante ans vont devoir s’unir pour sauver ce qu’ils ont de plus précieux : leurs béliers.

Et non ce n'est ni Mendoza ni Weerasethakul ni Kawase qui a remporté le dernier certain regard mais un western rural islandais ayant pour protagonistes Gummi et Kuddi, deux gros sexagénaires exhibos, éleveurs de béliers se menant une lutte fratricide, ne s'adressant la parole qu'en envoyant un chien comme messager. Le film débute un peu trop paisiblement dans son pittoresque d'île reculée et ses chamailleries déroulant un quotidien rythmé par la solitude et l'alcool. Bref, on s'ennuie poliment jusqu'à ce qu'une épidémie de tremblante du mouton condamne tout les troupeaux du patelin à l'extermination, en découlant un stratagème du frère d'un des frères pour les planquer et échapper à la sentence. La dramaturgie monte en gamme jusqu'à un final déchirant comme un hurlement létal, donnant un impact soudain à un ensemble plus pépère.
3/6

Un hurlement l'étale.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

"Un hurlement laid" - Tal.

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C'est bien résumé, ça met du temps à démarrer mais une fois la machine mise en route c'est assez prenant et la fin surprend par sa beauté. Et puis soulignons quand même la belle teneur artistique (j'aurais cru à une adaptation de roman graphique). Pour le premier film d'Islande que je vois on peut dire que c'est un beau et bon film. Pas un grand.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Un peu entre les deux. La fin est très belle mais ça avance lentement et la fable est un peu grossière.
3-4/6

Je crois que je vais le rajouter à la liste des films qu'on réduit à un élément tardif de l'intrigue.

C'est gentil mais ça met grave du temps à démarrer et au final ça manque de générosité, ça reste un poil trop à distance, dans la retenue. Le hurlement létal ne fait pas tout... C'est dommage car il y avait quelque chose d'un peu plus déchirant à sortir du pitch et du contexte.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste