Forum de FilmDeCulte

Polina, jeune danseuse étoile prometteuse, n’hésite pas à quitter sa Russie natale pour réaliser ses rêves de danse. Au fil de rencontres, elle va forger son identité, explorer de nouvelles expériences artistiques, et construire son avenir.

C'est le premier film co-réalisé par le fameux chorégraphe franco-argentin, qui monte aussi bien des adaptations de Blanche Neige que des spectacles inspirés de textes de Genet ou Mauvigner. Je n'ai pas vu La danseuse ni lu la BD de Bastien Vivès, mais son approche de la danse au cinéma est sans doute davantage intéressante car il relègue tous les éléments fondateurs d'une vie d'adulte au second plan comme des simples indications narratives, de la mort d'un proche à la fin d'un premier amour, quite à ne pas raconter grand chose, mais l'idée que tout repose sur la danse plutôt que de se concentrer sur un scénario déjà vu mille fois. Binoche (qui joue Prejlocaj, répétant même certaines de ces dernières oeuvres) et Niels Schneider ne font ainsi que passer. Ce coming-of-age repose donc essentiellement sur les gestes et la chorégraphie, avec une bande son entre trip hop brumeux et électro métallique, ou on sent l'aisance scénique du bonhomme qui n'exclut pas les moments de grâce.
4/6

Putain j'étais même pas au courant... Alors elle a enfin réussi à faire un long !
Presque ! Mais tout le monde fait l'erreur.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Adaptation de la BD éponyme en trois actes. Le premier, en Russie, est plutôt très classique, apprentissage d'une jeune danseuse dans une Russie de clichés - centrale nucléaire, mafia et chasse dans la neige, le deuxième, à Aix en Provence, surprend par son cast - Juliette Binoche en chorégraphe, Niels Schneider en danseur étoile contemporain... mais on reste dans le cliché de l'apprentissage d'une danseuse. Puis vient le troisième acte et là, enfin, la grâce... Je ne sais pas si c'est dû à la construction lente de l'édifice du film, ou juste au pouvoir des chorégraphies d'Angelin Preljocaj, mais le film prend alors une puissance dramatique assez phénoménale. Dommage que cela intervienne sur le tard.

4/6

mieux, c'est son deuxième.