Forum de FilmDeCulte

À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu'il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d'aller à l'enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n'a connaissance de son existence ni ne semble vouloir la connaître…

Nouveau film de Philippe Lioret qui adapte librement un livre de Jean-Paul Dubois qui dans cet été assez morne apparait comme une petite réussite. La ou le film surprend c'est clairement dans son refus de pathos, malgré un point de départ assez pesant le film est au final un petit vent de fraicheur qui arrive à émouvoir avec un sujet somme toute assez bateau, l'absence d'un père et la recherche d'identité d'un homme blanc trentenaire.
On comprends assez vite ou veut en venir Lioret mais malgré tout ce n'est clairement pas gênant, je vois plus ca comme une succession de moments voués à arriver à une conclusion joué d'avance qui n'est nullement in your face comme pouvait l'être la révélation de "je vais bien ne t'en fais pas". Ici tout est doux et solaire, le film aime clairement ses personnages et les brosse dans le sens du poil refusant le drame mais au final je trouve que ca fait un beau contre-pied à toute l'hystérie habituel qui entoure ce genre de sujets.
Bon la réalisation de Lioret est assez fonctionnelle mais je trouve qu'il arrive à bien filmer les espaces forestiers sur certaines séquences aidé par une musique de Flemming Nordkrog assez jolie.
Mention spécial au duo d'acteur, Pierre Deladonchamps qui tout en subtilité arrive à incarner un personnage fragile mais jamais pleurnichard et surtout Gabriel Arcand impeccable en ami de la famille.
Non vraiment sans être un grand film, en terme de cinéma français populaire c'est clairement ce qui se fait de mieux en ce moment.

4-4.5/6

Lioret reste un très bon storyteller qui sait bien ficeler ses histoires et qui aime ses personnages, une manière de toucher directement le spectateur sans en faire trop, sans pathos inutile. J'ai toujours aimé ce qu'il fait.
C'est toujours le cas avec ce dernier opus, joli film tout simple et touchant. Et même si la fin se grille un peu trop rapidement/facilement, ça reste une attachante réussite, sans être un grand film.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La bande annonce m'avait donné envie de me pendre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui la bande-annonce est horrible, ça fleure bon le vieux téléfilm franco-québécois mollasson.

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CroqAnimement votre

C'est quand même pas pire que celle de l'Eternité.

J'y ai miraculeusement échappé.

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CroqAnimement votre

Euh... Si, largement.

Le gros plan sur la tête de Mélanie Laurent et son sourire horrible là, qui marche à reculons au ralenti au milieu des arbres à fleurs et avec les violons derrière, mon dieu, ça me fait regretter l'époque où mes parents me cachaient les yeux quand y'avait une scène trop violente pendant un film.

Tout le film est comme ça

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"