Forum de FilmDeCulte

Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris - militantisme politique ou enseignement - n’a servi à rien.Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d’Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier s’intensifient, Jill est de plus en plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

Match Point sous tranxène ou la veine la plus molle du genou de Woody, avec une mise en place laborieuse qui semble durer tout le film, anesthésié par une voix off qui commente un récit de court métrage sans surprise, traîné sur une longue heure trente, ne brillant ni assez par son humour ni par son cynisme. Joaquin Phoenix hérite d'un rôle assez ingrat et finalement bien peu complexe, qui le voit régulièrement se faire éclipser par Emma Stone et Parker Posey.
2/6

Awww... Il me tentait bien pourtant. Et certains avis sont plutôt enthousiastes. Verdict dans les jours qui viennent (il est sorti hier en Belgique).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ah ouais deux mois plus tôt qu'en France. Ça doit vous faire bizarre, c'est pas souvent dans ce sens.

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CroqAnimement votre

Ca arrive quand même de temps en temps, et en l'occurence c'est la troisième fois d'affilée que le Woody sort en août donc deux voire trois mois avant la France...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

le synopsis que tu mets 5 min à lire..

Le synopsis plus long que la critique ^^

Marrant ça, alors que les français sont supposés être le meilleur public mondial de Woody Allen (il avait dit un truc comme ça).

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CroqAnimement votre

Les Woody cartonnent solidement en Benelux aussi...!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon ben assez d'accord avec DPSR pour le coup... On dirait la face B de Match Point, la même chose mais en moins bien, moins bien écrit, plus mou, moins dark, moins sexy, moins jouissif, moins tout.
Scénario assez banal dont l'événement déclencheur arrive après une demi-heure, et qui ne réserve que trop peu de surprises. J'ai cru voir un énième scénar de fond de tiroir, qui procure ce triste sentiment de déjà vu mais en mieux. Heureusement on n'est pas non plus au niveau de l'atroce To Rome With Love. Ca reste un plaisir de voir Joaquin Phoenix et Emma Stone, qui plus est avec les mots de Woody, mais c'est effectivement Parker Posey qui leur vole un peu la vedette, elle est assez géniale dans toutes ses scènes. Phoenix est bon mais perso je ne l'ai pas trouvé hyper crédible en prof de philo. Mais bon soit. Emma Stone je l'aime, c'est toujours un vrai plaisir, même quand elle fait du Bach au piano c'est pas crédible. Mais bon soit.
Sinon ça reste filmé super platement, il n'y a jamais aucun éclat ou éclair de "génie", je n'ai jamais ri (juste souri deux-trois fois)... C'est pas désagréable et globalement plaisant à suivre mais en somme tellement banal et déjà-vu que j'avais déjà presque oublié le film en sortant de la salle. Bref, à mes yeux c'est clairement un Woody mineur et dispensable.

3/6 de justesse

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas mieux que DPSR, hélas. J'avais bien aimé les deux précédents, mais là, ça fonctionne pas. Le propos moralo-philosophique m'ennuie, les scènes avec le boyfriend sont atroces, Phoenix est absent... Reste la mise en scène, très classe. Et Emma Stone.

2/6

SPOILERS

Tout le premier acte m'a profondément ennuyé avec ce portrait pas suffisamment drôle d'un prof de philo désabusé pour éviter la pose, surtout avec ce personnage de pauvre meuf attiré par l'existentialiste emo. Puis le film bascule dans une énième variation sur les thématiques dostoïevskiennes chères à l'auteur et que je n'attendais pas du tout avec une approche un peu déconcertante, ni à fond dans la comédie, ni vraiment dans le suspense, et soudain ce protagoniste intelligent à la morale justifiable devient intéressant, surtout quand il se fait arrogant mais non moins malin et Allen offre de très belles scènes à Emma Stone (autrement plus remarquable qu'un Joaquin Phoenix gâché) et offre un traitement original presque réaliste lorsqu'elle découvre la vérité parce que ni comique ni over dramatique...et puis ça tombe dans la pirouette complètement convenue sur la fin.

Une demi-heure intéressante perdue dans un film inconséquent de plus pour Allen.

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