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MessagePosté: 08 Fév 2013, 23:25 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Un accro au porno débute une relation sérieuse.

On est plus proche d'American Pie que de Shame. Sorte de comédie romantico-cul qui se voudrait cash en jerseyshorisant Scarlett Johanson, DJA est surtout digne d'un film d'étudiant, genre Michaël Vendetta égaré à Censier, qui n'aurait aucun talent d'écriture (pénibilité du côté répétitif des trois-quatre unités de lieu: la chambre à coucher avec l'ordi, l'église et son confessionnal, le nightclub, les déjeuners en famille) et zéro idée de mise en scène. Avec des quiproquos du genre un mec de vingt ans qui ne sait pas comment marche un historique sur son navigateur internet... Résultat, le film qui n'a de sulfureux que les inserts pornos où rien ne dépasse et qu'on parle déjà de jarter pour sa sortie estivale US, n'est ni drôle ni sexy ni subversif ni rien. Une vraie grosse daube, kleenex usagé bavant de sa nullité crasse à chaque plan. Etonnante bienveillance relative des échos de Sundance.
0-1/6


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MessagePosté: 09 Fév 2013, 00:15 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23990
Je ne serai pas aussi sévère. Si le début - et un peu le milieu - font très peur, je trouve que le film trouve un peu de lumière sur le dernier tiers, grâce à Julianne Moore. La scène de Scarlett contre la porte vaut le déplacement...

2-3/6 de l'indulgence.


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MessagePosté: 09 Fév 2013, 10:56 
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Garçon-veau
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Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
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Localisation: FrontierLand
Karloff a écrit:
La scène de Scarlett contre la porte vaut le déplacement...

RACONTE.

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 09 Fév 2013, 12:02 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Frotti-frotta tout habillé contre une porte, su-per.

Quel film d'ultron-beauf américano-pudibond.


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MessagePosté: 09 Fév 2013, 21:24 
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Ap'héros
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Inscription: 19 Juin 2007, 16:19
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Localisation: Lille
Elle est toujours pas à poil ? Honteux.

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MessagePosté: 09 Fév 2013, 22:16 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
Elle joue aussi une actrice porno SJ? Non parce que sur la photo là...


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MessagePosté: 09 Fév 2013, 22:34 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Presque, une pouf.


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MessagePosté: 15 Oct 2013, 08:48 
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Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28413
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Je serai pas aussi sévère non plus.
C'est vraiment la version comédie et légère de Shame où un mec drogué au porno n'arrive pas à avoir de relations saines avec les meufs. C'est plutôt léger, relativement drôle et quelques scènes fonctionnent bien. J'aime beaucoup la première scène d'ailleurs où JGL nous détaille sa routine de la branlette et mine de rien on a l'impression qu'il lève un (mini) tabou quand même, la masturbation étant en général reléguée aux comédies American Pie & co.
C'est juste dommage d'avoir choisi de faire de ses personnage de gros beaufs bien caricaturaux qui donnent des notes aux meufs en boîte, ultra superficiels et teubés, qui mangent des spaghettis en débardeurs blancs (prestation un peu gênante de Tony Danza qui singe De Niro d'ailleurs). Scarlett joue bien la pouf insupportable Nabillesque. D'ailleurs tout le monde joue avec une espèce d'accent italien new-yorkais un peu ridicule.
Le film est très répétitif, on sent qu'il a pas grand chose sous la semelle et le dernier acte pue un peu le puritanisme mielleux dans une opposition binaire simpliste. Mais j'ai trouvé ça relativement sympa malgré tout.

3/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 15 Oct 2013, 09:48 
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Departed
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Inscription: 13 Juil 2006, 12:37
Messages: 3867
Localisation: Hotel Yorba
Art Core a écrit:
C'est plutôt léger, relativement drôle et quelques scènes fonctionnent bien. J'aime beaucoup la première scène d'ailleurs où JGL nous détaille sa routine de la branlette


Ah la première scène, j'ai pensé direct à Lose Actually !


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MessagePosté: 15 Oct 2013, 12:14 
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Inscription: 04 Juin 2010, 12:55
Messages: 4352
Pas loin de penser comme DPSR...

1-2/6


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MessagePosté: 27 Déc 2013, 15:38 
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Inscription: 11 Juin 2013, 22:03
Messages: 464
Don Jon's Addiction n'est malheureusement pas une histoire d'amour entre un homme et pornhub.com. Ca commence pourtant pareil, puisque chez Gordon-Levitt, qui papillonne de fille en fille, la masturbation est une affaire d'engagement, lui-même avouant ne pas sortir sa bite tant qu'il n'aura pas trouvé la bonne (vidéo). Las, s'il s'interdit longtemps de décrire la consommation de porn comme une réelle addiction - tant qu'il la place comme un rituel parmi tant d'autres (l'église, la drague, les potes) - le film finira quand même par être l'histoire d'une rédemption, n'explorant la relation d'un homme à son site de cul que sur le plan de la psychanalyse, et se fourvoie assez largement quand il considère le porn comme le pis-aller d'une bonne baise, quand les deux sont aussi complémentaires qu'un plat et un dessert.


La narration, version light de Requiem For a Dream, est très digeste, et le film a pour lui quelques intuitions, en premier lieu lorsqu'il affirme que la comédie romantique est un plus grand danger pour le couple que le X, et qu'il génère bien plus de frustrations et d'exigences débiles. Malheureusement, le film fait pire que de sous-exploiter cette idée, il la contredit allègrement lorsqu'il en embarque les codes pour représenter la guérison de son héros. Le porn est égoïste alors qu'une bonne baise se partage, OK, pourquoi pas, mais je ne vois pas bien en quoi cela suppose que le sexe doit être lent, affecté, les yeux dans les yeux et éclairé façon Top Gun. Au delà de l'interprétation puritaine qu'on peut en faire (le sexe c'est mieux à deux - enfin un film avec Virginie Efira que je n'aurais pas regretté d'avoir vu), on y affirme surtout qu'on ne peut aimer une femme en levrette; qu'il faut choisir entre baiser et faire l'amour. J'ai eu la chance de ne jamais me taper Scarlett Johansson - je viens vraiment d'écrire ça ? - car Dieu merci je n'ai jamais rencontré que des femmes qui comprenaient très bien que de leur mettre la tête dans l'évier pouvait être un acte d'amour.


Je trouve d'autant plus cocasse que ce cliché beauf ultime trouve un écho dans un film qui s'amuse de ceux dans lesquels pataugent des héros jamais bien loin d'être des Average Joe. J'ai d'ailleurs du mal à cerner l'intérêt de situer l'action chez les beaufs (plus précisément, de l'y situer explicitement, comme pour tuer dans l'oeuf toute identification), ce qui manque souvent de faire basculer le film vers Confessions Intimes ou - c'eut peut-être été préférable - chez les Farrely.

2.5/6


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MessagePosté: 04 Jan 2014, 01:39 
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Putain, sérieux mec
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Inscription: 24 Juin 2009, 12:09
Messages: 5645
Remake raté et non assumé de Saturday Night Fever qui remplace la danse par la branlette, le premier film de Josephe Gordon Levitt est criblé de défauts en tout genres, mais est servi par des acteurs et actrices fantastiques pour un film de cette envergure, et réussit à être parfois touchant dans sa maladresse.

Passé l'intro sur son rituel de branlette, ce n'est que de la répétition, même si ça me parle, puisque j'avais écrit unj article sur la chose il y a à peu près 7 ans....

Donc ouais, son élément le plus fort dans l'écriture de son perso est utilisé à outrance tel un gimmick pendant tout le film, le perso de Scarlett prend trop de place. Le film est globalement trop long pour ce qu'il raconte.

Sinon, quelques soucis de réalisation et de cadre, genre caméra à l'épaule qui n'a rien à foutre là dans les scènes à la fac et ne présente aucun point de vue.

La fin rattrappe un peu ce court métrage étiré.

Respect quand même, et sympathie pour ce type qui écrit et réalise son premier film sur un sujet pareil.

3/6 de l'indulgence.

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MessagePosté: 06 Jan 2014, 03:49 
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Mouais.
Gordon-Levitt a un gros quota sympathie, et surprend dans un contre-emploi à la Mark Wahlberg, et Johansson fait très bien la vulgos de Brooklyn mais si le début de cette simili-romcom entre un kéké et une connasse peut paraître plaisant au début (big up à la description amoureuse du rituel masturbatoire), le trait se fait tellement grossier dans la caractérisation et dans les systématismes du récit et de la mise en scène que ça tend à devenir relou et annihile toute empathie envers quiconque.

Le dernier tiers m'a plutôt surpris, dans le traitement de la relation entre le héros et le personnage de Moore, mais la fin torchée, même si elle évite la morale la plus craignos, paraît quand même dire "t'auras plus besoin de te branler si tu fais l'amour à ta femme en missionnaire les yeux dans les yeux à deux à l'heure".
Je veux bien que le porno donne une image faussée de la sexualité mais putain je troque pas ma vie sexuelle pour celle du protagoniste à la fin.

2/6

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MessagePosté: 06 Jan 2014, 06:06 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9900
Localisation: Ile-de-France
J'ai pas vu le film mais ta dernière remarque me fait penser à l'autrement plus réaliste dialogue entre Di Caprio et son mentor dans Le Loup de Wall Street: Di Caprio a une femme, fait encore premier de la classe bien sous tous rapports mais avoue quand même se masturber deux-trois fois par semaine. L'idée que l'un exclue l'autre est quand même sacrément puritain.


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MessagePosté: 06 Jan 2014, 13:33 
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Meilleur Foruméen
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
Surtout que je pensais vraiment voir le film opter pour un propos plus moderne et sain, au début.
Dans l'intro, le perso explique qu'il préfère le porno au sexe parce que dans le porno, le corps est toujours parfait, que la pipe tue, que les positions sont multiples, tout comme le lieu du cumshot alors que dans le sexe, le corps est bien sans plus, il faut une capote, la meuf suce pas ou peu et t'es obligé de lécher en contrepartie, c'est toujours en missionnaire et tu jouis qu'à l'intérieur.
Comme il ne pratique le sexe que via des one night stands, je pensais que, quitte à choisir la voie "le sexe, c'est mieux avec quelqu'un qu'on aime", le "message" final serait "en couple, tu as plus de complicité qu'avec une inconnue donc tu peux enfin abandonner la capote, varier les plaisirs, la meuf te suce parce qu'elle te kiffe et non par échange de procédés, etc."

Mais non.

La dernière scène, c'est lui qui baise en missionnaire, les yeux dans les yeux, "comme dans les films" (donc à deux à l'heure en mode love), avec une lumière style "Dieu est dans la pièce".

Et même s'il est avec un perso qui ne le juge pas de se branler, il ne se branle plus (genre c'est pas complémentaire/différent, c'est soit l'un soit l'autre).
En gros, si tu te branles, c'est que t'es pas épanoui sexuellement..

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