Les deux sont complémentaires je trouve. Positif peut être très agaçant dans sa façon de défendre systématiquement les Tavernier par exemple, mais de là à ne jamais reconnaître que certains de ses films sont de qualité...:

Non, ça va, t'as rien fait de méchant et en plus tu as été tout de suite défendu, je crois. J'imagine que ça n'a jamais été envisagé sérieusement.

La différence, je crois, tient surtout au fait que les Cahiers proposaient une ligne théorique. S'ils pouvaient être aussi violents, tranchés, c'est parce qu'ils avançaient avec un certain nombre de principes théorisés au sein même de leur rédaction. Avec ce qu'il faut d'aveuglement donc, de réals laissés de côté ou abusivement défendus, mais on peut suivre une ligne de pensée à travers les articles.

Quand je bosse, je retombe souvent sur Positif pour leurs dossiers historiques, souvent intéressants (quand on est à rebours justement, et qu'il y a eu digestion de toutes ces batailles théoriques), mais je n'ai jamais (je n'exagère pas : absolument jamais) trouvé quoique ce soit dans leurs critiques qui puisse servir de base de travail.

En fait il essaie de nous dire que c'est lui, cergy.

Tiens, c'est rigolo, je n'avais jamais fait gaffe à ça (bon, je bosse pas dans le cinéma non plus). Ou plutôt, je l'avais pas aussi bien formalisé : Positif très utile pour le travail historique, les entretiens avec les réalisateurs, mais assez faiblard pour l'exercice critique, beaucoup plus percutant dans les Cahiers.

Houston

L'année dernière, j'ai acheté ça et je l'ai mis dans les toilettes :



Depuis, je lis ou relis un entretien à chaque fois que je fais caca. Ça me donne envie de voir plein de choses, d'autant que j'ai souvent des lacunes sur les cinéastes Positif (Houston, Boorman...)

Là, c'est un entretien au moment de Fat City et ça donne TRÈS envie de voir le film.

Et puis il faudra que je voie Gens de Dublin un de ces jours, quand même.

Tiens, j'en ai vu quand même 6, c'est pas si mal (Le Trésor de la Sierra Madre, Key Largo, African Queen, Moby Dick, Reflets dans un œil d'or, A nous la victoire).

Là, c'est un entretien au moment de Fat City et ça donne TRÈS envie de voir le film. Et puis il faudra que je voie Gens de Dublin un de ces jours, quand même.

John Houston

Faut interdire les ralentis au cinéma alors, Peckinpah c'est de la merde ?