Incroyable citation. J'aurais tellement aimé être là. Il a parlé d'une suite à son dernier Les Visiteurs ?

Que je compresse bien: les gens qui rient, c’est du film ou avec le film?
Il s’agit bien d’un so bad it’s good, juste?
Ou bien rire à gorge déployée devant des navets is the new cool?

(Oui je ne rate jamais une occasion de troller cette merde)

avec notamment le fait que ça lui donnait le pouvoir de recadrer depardieu, qui était déjà un peu hors de contrôle et fainéant. il a donné l'exemple de son texte, en disant qu'il était génial quand il le connaissait mais beaucoup moins bon quand il avait des antisèches. alors poiré bloquait les antisèches, depardieu râlait et gueulait, ils arrêtaient le tournage pendant 2 heures le temps qu'il l'apprenne, et revenait et était génial.

"Ferrara est un cinéaste de la surface : il ne creuse pas, il observe et attend que survienne un événement, qu’à la surface du film se produise quelque chose que sa caméra fer à repasser viendrait ramasser. Ça peut fonctionner quand on s’appelle Harvey Keitel et qu’on est défoncé mais certainement pas avec Depardieu qui est un fauve qui se dompte à coups de fouet, pas du tout fait pour l’improvisation. Ferrara a beau mettre en avant sa fascination pour lui et forcer la mise en abyme pour tenter d’en faire la matière de son film, rien n’y fait. L’obèse franco-russe fait penser à un lion en cage à qui l’on donne un gros morceau de bidoche dans l’espoir de le faire réagir. Au lieu de quoi, après avoir mangé sans appétit, il pionce tranquillement et se lèche les burnes".

Content de voir qu’en 30 ans le mec a pas changé d’un iota, toujours son melon démesuré.

Limite le bêtisier du générique est plus drôle que le film.