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L'officier de police Dave Brown fait partie des derniers "flics renégats" de sa brigade. Après une leçon administrée un peu trop brutalement à un conducteur imprudent, il doit faire face à des sanctions disciplinaires. Entre son métier et sa famille, Dave devra se battre pour survivre.

Ceux qui ont réussi à voir The messenger ne pouvaient qu'être impatients de voir la tournure qu'allait prendre ce film noir co-écrit avec Ellroy. Curieusement, Harrelson aurait détesté (du moins au début) le film qui a beaucoup évolué au montage jusqu'à être resserré sur son personnage de flic corrompu, d'absolument tous les plans. Le film déborde d'ailleurs de seconds rôles de prestige (Foster, Buscemi, Weaver...) dont on se doute qu'ils ont forcément dû signer leurs participations sur des rôles plus consistants. Ensuite, Rampart souffre du syndrôme leaving las vegas où on empile des scènes redondantes qui s'agitent dans la performance pour le plaisir, le clash perpétuel (ses deux ex-femmes qui comble du comble sont également soeurs, un côté pourriture finie qui s'assume) au risque de brailler pour brailler. C'est vraiment dommage que le scenar ne suive pas car Moverman bouillonne d'idées qui expurge Rampart du cabotinage à la Bad Lieutenant pour rappeler parfois les heures glorieuses de The shield. Et Harrelson est phénoménal, même si l'aspect for your consideration finit par jouer contre le film à la manière d'un Fighter.
4/6

Je m'attendais à un truc classique, descente aux enfers à la Bad Lieutenant mais le film est plus complexe que ça. En même temps avec Ellroy au scénar on pouvait s'en douter. Le personnage principal n'est pas le cliché de flic pourri jusqu'à l'os mais plutôt un mec qui essaie de faire son boulot mais qui dépasse les bornes quand on le pousse à bout. Et le scénar est assez étrange, ne donnant pas grand chose, ne validant rien, le personnage se croit victime d'une machination, on n'en saura rien. Comme si l'intrigue policière n'avait finalement aucune importance et que ce qui comptait c'était la perte progressive des repères d'un homme qui faisait la loi dans sa ville et qui peu à peu se retrouve marginalisé. Et cette aspect là est assez réussi Woody Harrelson est génial avec son physique chelou, son visage émacié (on dirait qu'il sort de 6 mois de chimio). On ne peut que regretter de le voir aussi rarement en rôle principal.

La réal est assez bizarre également. Souvent cadré de loin l'action a un côté télévisuel, caméra de surveillance bien aidé par d'étranges recadrages mécaniques. Après il y a quelques choix assez discutables comme filmer une conversation de dos (c'est concept mais bon) ou encore la discussion qui donne la gerbe à base de panoramiques filés rapides sur les visages. Moins convaincu par tout ça. Mais malgré tout cela donne au film un certain cachet, une bizarrerie assez étrange qui fait qu'on un peu du mal à voir ou il veut en venir à l'image


Pas inintéressant donc mais ça va pas beaucoup plus loin.

3/6

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CroqAnimement votre

Je l'ai vu il y a quelques temps au cinéma avec un ami. A la base nous avions choisis ce film au hasard.

Bien que l'acteur principal soit parfait dans le rôle, le film était lent, voir trop lent.
Pourtant il aborde un sujet intéressant: la chute d'un flic un peu trop bourru, qui casse les règles établies.
Ce même flic est complètement à dérive, entre ses idées qu'il défend trop violemment et sa famille qui rejette son tempérament.

Une fois qu'on a le topo, on s'aperçoit rapidement que le film est plat et vogue sur la même courbe, du début, à la fin. Le film ne fait pas de vague. Ce qui lui donne la sensation d'être lisse.

Quant à la manière de filmer, je ne suis pas du tout adepte de cette méthode. Comme l'a dit Art Core, cela faisait caméra de surveillance.

2/6.