Forum de FilmDeCulte

Gunji Sadao, oyabun du clan Hamamura sort de prison après 10 ans de détention causé par ses rivaux du clan Daito qui dirigent désormais la ville de Yokohama. Avec Ozaki, son ancien bras droit, et Samejima, les seuls rescapé de son clan, Gunji décide de quitter la ville et de refonder son clan sur l'île d'Okinawa mais pour cela il va devoir affronter les gangs déjà en place.

Plein de bonne volonté, et toujours dans l'optique de découvrir des filmographies (de Fukasaku, je n'ai vu que Battle Royale), je me lance dans une rétro de son œuvre, à partir des films proposés par Warning Zone... Rétro que, après la vision de ce premier film, je ne suis pas certain de poursuivre, tant j'ai trouvé ça proche du catastrophique, proche même d'une parodie des Inconnus (et je ne plaisante pas, certaines scènes d'action m'ont véritablement fait penser à du "Van Damme est Valjean"). Si la caméra à l'épaule confère à l'ensemble une énergie incroyable, la platitude des dialogues, le ridicule de certaines scènes, et le manque d'ampleur du film (concrètement, pour relancer une discussion lue dans un autre topic, on est dans un petit monde de gangsters, qui se battent pour un bout de terre, et autour desquels rien n'existe - si ce n'est dans une des plus jolies scènes du film, à peine une minute, où les personnages redécouvre l'île d'Okinawa, et où subitement le film parvient à respirer), me laissent vraiment perplexes. Je tenterai sans doute un ou deux films de plus (Police contre Syndicat du crime, Combat sans code d'honneur...), mais si c'est du même niveau on arrêtera là les frais.

2/6, parce que j'aime bien les personnages, et la nervosité de l'ensemble

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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C'est quoi ça?

Guerre des gangs à Okinawa, ce titre qui vaut évidemment celui d'un chapitre de Kill Bill.

tente le cimetière de la morale, son film le plus noir et la quintessence de son cinéma période film de mafia ( là ou guerre des gangs était très pulp et série B et assez pro yakuza, ici c'est nihiliste anti mafia et plutôt critique sociétale). si tu n'accroches pas à celui passe ton chemin

C'est le bonheur

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Merci, je note !

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