Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : PSYCHOSE.
Après Marilyn l'année dernière, voilà le film de silhouette de la saison des oscars, téléfilm deluxe tout plat bien campé par ses interprètes, Hopkins tout en désinvolture pinguinesque et Helen Mirren en productrice pugnace et femme qui a quelque peu sacrifié sa carrière pour son mari. On se demande bien quel intérêt de raconter cette histoire qui flirte parfois avec le vaudeville d'au théâtre ce soir quand Hitchcock boude de jalousie quand il voit sa femme parler à un scénariste, ou le milieu du cinéma frileux et son comité de censure qui poussèrent Hitcock à hypothéquer sa barraque pour filmer Psychose si on ne se donne pas le peine de se départir d'une molesse générale qui n'accueille qu'une grosse absence d'enjeux. Après Hopkins est vraiment très bien, avec cette présence presque clownesque de ce réalisateur irrémédiablement suivi de son ombre. Mais bon le mois février est un tel parterre de daubes et de films moyens qu'on n'a pas envie d'être méchant.
2-3/6
