Forum de FilmDeCulte

Hubert est rédacteur en chef dans un magazine de mode. Papinou travaille dans les cuisines d'une cantine de banlieue. Sa rencontre fortuite avec Sabine, qu'il avait courtisée en vain quelques années auparavant, dans une petite ville du Poitou lui rappelle l'existence qu'il menait là-bas avec ses amis et surtout Hubert. Il se met à écrire ses souvenirs à l'intention d'Hubert qui était son rival de l'époque. [Premiere]

Les chroniques de Pascal Thomas dans sa plus grand fascination pour une banalité source selon lui de gaieté, d'ailleurs ici il se permet de sous titrer "La majorité silencieuse" comme s'il réalisait une grande série sociologique un peu prétentieuse, alors que niveau forme ça ne dépareille pas d'un mauvais Zidi (et le film déroule pourtant plein de "collaborateurs photo" en générique de fin, dont Philippe Rousselot). Il y a une fascination pour la médiocrité de bistrot auquel il essaie sans doute d'adjoindre un côté rêveur et désabusé... Si le début dans une rédaction pas loin de chez Franquin intrigue deux minutes par intérêt purement historique (c'est la crise) c'est juste affligeant de nullité tout du long, la grande faute à l'un des acteurs, lui-même nommé "Papinou" (d'où sort cet acteur vu nulle part ensuite, est-ce un cuistot vraiment péché sur place ?).

L'idée de Thomas est de tenir presque 1h40 avec en off la lettre interminable écrite par ce dernier à son ancien ami, toute une série de mièvereries troooop attachantes du petit cuistot de province réveur que le cinéaste confronte aux points de vue de son pote coureur de jupons devenu grand rédac chef, et celui cinglant de la jeune fille courtisée devenue petite mondaine... Aucune cohérence de narration, mais juste un étalage de petite médiocrité qui ne nous épargne rien entre le match de foot amateur du dimanche, la feuille de chou locale et ses journalistes ridicules, ses histoires de cul de bal du samedi soir et les lycéennes transies au baby-foot. C'est assez interminable et surtout gênant cette complaisance, avec une séquence de fin où chacun essaye de se taper la fille dans une île bretonne qui vire au sinistre. A vérifier si ce n'est pas le pire film du gars...

A force de mater du ciné français de l'époque tu vas finir par te flinguer, Chow.

Je suis fasciné par tes choix de visionnage Chow, aussi éclectiques qu'improbables.

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CroqAnimement votre

Fouette Pascal, fouette



Je ne sais pas, j'essaye de visionner total au feeling en ce moment, même au ciné je ne me suis pas forcé à voir le Bigelow qui me faisait flipper, mais il y a pas mal de films que j'abandonne au bout de dix/ vingt minutes. J'ai attaqué celui là après avoir abandonné Les amours imaginaires par exemple, c'est vrai que je m'interroge sur le fait d'être resté jusqu'au bout