Bah, il ne dit pas non plus que des conneries (par exemple sur l'incapacité de Spielberg à réaliser de la comédie) et ne critique pas tout. Il y a pire comme papier.

Le Terminal ça tue.

Nan mais en le lisant, j'imaginais la tête de certains ici.

Blair Witch, found foutage + réalisation normale

Juste utiliser ce qu'il filme et ajouter à ça une réa normale aurait été beaucoup plus cohérent que de faire voler des smartphones...

Tant que le récit s'intéresse à chroniquer ces expériences, il parvient à offrir un portrait plutôt frais et crédible de séquences pourtant mille fois vues depuis maintenant près d'une quinzaine d'années. La diégétisation de la caméra (énormes séquences célestes) et le déroulement terre-à-terre de l'intrigue (personne ne décide de devenir justicier quoi) permettent une implication et une crédibilité qui changent de la formule Marvel d'ores et déjà éculée.

Par ailleurs, la dynamique entre les trois protagonistes est attachante, même si l'écriture reste assez archétypale. Par exemple, j'aime assez le lien qui naît entre Steve et Andrew, rarement vu au cinéma après tout. J'ai plus de mal avec le basculement dark d'Andrew, dont la caractérisation reste plutôt cliché (mère mourante/père violent).
C'est sans doute le plus gros reproche que j'aurai à faire pour le fond : le développement de la trame reste très classique.

C'est dommage, parce qu'en fouillant davantage le personnage d'Andrew ou le genre en soi, il y avait sans doute un truc à dire sur le besoin de reconnaissance et la starification express de certains phénomènes viraux de notre société actuelle où l'image et les médias sont omniprésents.