Forum de FilmDeCulte

Laissant derrière elle un mariage raté, des dettes et un époux névrosé, Yella quitte sa petite ville de l'Est de l'Allemagne et part pour l'Ouest, au-delà de l'Elbe, dans l'espoir d'y trouver du travail et une vie meilleure. A Hanovre, elle fait la connaissance de Philipp, un jeune cadre financier. Elle devient son assistante, dans un monde où le jeu se confond avec la sensation du pouvoir. Mais cet épanouissement est contrarié par l'irruption étrange et déstabilisante de sons grésillants et de voix surgies du passé qui viennent la hanter. Comme si sa nouvelle vie était trop belle pour être vraie...

Mais qu'est devenue Carine Filloux, la seule critique au monde à palpiter encore devant le niveau de la compétition à la Berlinale? Si l'on farfouille dans les archives de FDC où Yella est généreusement gratifiée d'un 4/6 parce que:
"La communication y est limitée au jargon technique de la comptabilité et des négociations commerciales"
mais aussi car
"Les conversations durent, prenant le temps d’exister. Le réalisateur entraîne le spectateur dans l’histoire de Yella et lui demande d’être attentif à ce qui se passe à l’écran mais aussi et surtout à ce qui ne s’y passe pas encore, car lentement la tension monte et le point de non retour ne peut qu’arriver"
et mon préféré
"L’histoire se déroule lentement et le réalisateur laisse le spectateur faire connaissance avec les protagonistes. Ainsi la caméra s’attarde sur Yella même si rien de significatif ne se passe qui pourrait justifier cette insistance."
On se dit que oui, ce film au twist en bois et à la sensibilité toute germanique a finalement bien pour vocation de trouver un public.

1/6

J'ai vu "Jerichow" du même réalisateur. Très moyen.