Forum de FilmDeCulte

Bon j'ouvre le bal alors.

Mais ça sera vite fait : ma principale indignation, c'est que ce machin se trimballe une bourse à l'écriture Arlequin chaipakoi prix du meilleur scénario, alors que c'est un ramassis de clichés, complètement plombé par un procédé de voix-off ultra-étouffant et jamais ô grand jamais subtil (exemple : la gamine fait des efforts à l'école, alors qu'elle partait de très bas, et donc sa prof d'histoire lui remet un 17 en lui disant "c'est bien, tu vois, quand c'est pas du par coeur, tu y arrives très bien, très bon esprit de synthèse" et la voix-off d'enchaîner immédiatement : "synthèse, je sais pas ce que c'est, mais c'est bien"... france:1/psychologie des personnages:0).

Tout est à cette hauteur-là, la hauteur du cliché, chaque personnage est une caricature sur pattes, chacun dans le rôle qui correspond à sa dégaine (le pédophile est grillé dès la première image, c'en est d'un triste...), y'a une maladresse consternante dans tout ça, une maladresse de chromo, de clichés convenus sur les époques (mon dieu le jokeboxisme insupportable... la palme à la reprise du "Ti amo" dans la rue, j'ai cru mourir) et les âges, et sur les origines de chacun aussi. Le crochet par la province ch'timi est assez navrant par ex, c'est le bienvenue chez les ch'tis de mauvaise banderole, alcooliques, chômeurs, consanguins, surappliqué au gros marqueur... Y'a une espèce de mépris du peuple, toujours bête, beauf, rustre, affreux, sale et méchant, complètement involontaire certainement, mais clairement là quand même, qui moi me révulse (bon dpsr disait que le cynisme venait de moi, alors p-ê oui on peut penser ça, voyez vous-même).

brrr...

alors je veux bien sauver la direction d'acteurs, qu'est franchement correcte, mais si c'est pour faire jouer de la merde, du folklore naturaliste, avec une mise en scène de téléfilm gentil, bah ça suffit pas à sauver du naufrage.

sinon comme le notait hier dpsr, qui lui me trouve bien sévère, ça pourrait très bien marcher côté box-office.

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ah petit ajout sur l'écriture naze : la chanson de générique final, écrite et interprêtée par la réalisatrice (qu'a pas de voix, d'ailleurs, un petit filet de souffle, mais pourquoi tu chantes???), donne dans le jeu de mots nul à peine digne de la shoutbox, du genre "Je m'appelle Stella / Je vais pas en rester là"....




hhhhhhhhh....

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Je sais pas ce qu'est ce film mais j'ai sûrement été coupé au montage.

t'as cicatrisé depuis?

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oui, pourquoi?

tueur de blague, c'est mal.

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t'inquiète, j'aurai peut-être une chance dans les bonus dvd.

lol ok c'est moi qu'avais pas compris ta blague d'origine et qui l'ait tuée.

merde.

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c'est piteux, tout ça...

De la voix off à ce côté si français de faire du naturalisme post-Pialat, le film est pétri de maladresse très chromo seventies (admirable travail de reconstitution) mais à l'usure ce film d'atmosphère et d'acteurs (bref ce film sans grande histoire) fait jaillir une extrême sensibilité qui rattrape un peu tout. Moi je regrette pas d'être resté en tout cas, parce qu'au début c'était pas gagné.

Après je conçois qu'on puisse trouver que ça manque d'ambition et que la fillette ne soit pas si attachante *le syndrôme Claire Simon*

4/6

Ce serait bien cool que Christophe vienne tailler le bout de gras au Benjamin Biolay & friends à Marigny

Oui effectivement c'est pas terrible. Beaucoup de caricatures et le piège de la chronique qui n'a rien a raconter et qui n'est qu'un collage de souvenirs de vacances, de cours, des premiers amours etc...
C'est dommage je trouvais que la réal avait un (tout petit petit) univers dans Un Frère et de le téléfilm passé sur Arte avec Biolay dont j'ai oublié de titre. C'était très sexualisé, très direct et sombre alors que là on est vraiment dans un film caricatural et assez attendu. Rien ne surprend, n'émeut ou ne touche véritablement. Overdose de Dalida, de "Ti amo" et de papier peint à fleur. Et comme le dit Zad, le passage dans le Nord est quand même super clichetonneux et appuyé.
Et puis c'est quand même triste de prendre trois acteurs "connus" pour les faire jouer du rien... La palme revenant à Biolay plus atonal et absent que jamais. Sinon j'ai bien aimé la musique originale (je retrouve pas le nom d'ailleurs, un truc comme "Nous deux" je crois).
Bref très dispensable.

2/6

Sinon Elodie Bouchez était assise à deux sièges de moi et elle était sublime. Par contre elle a beaucoup applaudi à la fin cette grosse conne ...

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CroqAnimement votre

NousDeux the band je crois

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Enfoiré !

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Ouais nous on a eu droit à un sosie tapioca flamenco de Christophe Chenallet (qui en fait jouait dans le film aussi) et puis c'est tout.

'tain, c'est dur de poster un avis positif dans la mare de haine ici présente.

Regardé ça ce soir, affalé sur mon fauteuil fétiche, ayant emprunté le dvd pour voir Biolay acteur, préférant Stella à Didine.

Force est de constater que j'ai aimé (mais ça tu le savais, t'as compris la première phrase). Le petite ritournelle nostalgique qui enveloppe le visage de la jeune Léora Barbara passe par des acteurs qui confirme (j'ai vu Karole Rocher dans le dispensable bal des actrices et l'avait déjà bcp aimé, et puis Guillaume Depardieu est magnifique) et qui débutent (Biolay a une présence géniale, à ne rien faire, l'enfoiré). Elle en passe aussi par une écriture qui certes n'évite pas les clichés mais sait ne pas se rouler dedans salement. Ca se tient, comme on dirait. Et l'habillage permet au tout d'être réellement émouvant.

Il y a un paquet de choses totalement dispensables (l'agression sexuelle, là, totalement mal amenée), qui plombent le récit ça et là. Mais bon, moi qui emprunte un truc de cet acabit tous les 6 mois, je suis agréablement surpris.

4.5/6