Forum de FilmDeCulte

Grand fan des films de genre des années 70, Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment, tourne des fictions hilarantes en VHS avec l'aide des habitants du quartier populaire Kazmet à Sousse (Tunisie). Il produit ses films, les réalise et y incarne toujours le rôle principal.
Ses tournages sont l'occasion, pour les habitants de son quartier, d'échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin.
Notre caméra a suivi Kahloucha pendant qu'il bouclait son dernier opus : "Tarzan des arabes."

J’ai beaucoup aimé, je crois que c’est la meilleure comédie de l’année en ce qui me concerne. Il y a quelque chose de nerveux, d’impulsif et viscéral dans l’exposition de réalisateur amateur totalement épris de ce qu’il fait. Au fur et à mesure que le film avance la présentation de ce Ed Wood tunisien (sauf qu’il est l’opposé de Ed Wood, car lui ne manipule pas assez, ce n’est pas assez factice) devient bouleversante car on ressent la nécessité de filmer pour s’évader. En passant dans les coulisses de ce film Z on est raccordé à un constat social et politique assez déroutant, voir même bouleversant.

Malgré son dispositif très explicite le film n’est pas trop « intellectualisé », pas de réflexion sur l’image outre mesure (c’est bon jericho, tu peux voir le film). Ce qui compte c’est véritablement la sincérité de ce cinéaste qui fait involontairement du faux pas tout à fait faux, le côté making of du film est donc une grande parabole sociale… une séquence où Kaloucha s’entaille le bras pour récupérer du « faux sang » est particulièrement bouleversante, c’est la séquence où on commence à comprendre l’enjeu du film et où j’ai vu mon rire se modifier radicalement.

Je conseille vraiment ce film à tout le monde, car c’est nerveux, jouissif, entraînant, souvent hilarant, ça ne s’arrête pas une seconde…

Pas le temps de plus développer et de rentrer dans les détails.

4,5/6

Ok, j'y vais.

bon c'est pas du tout un film pour moi, ça, je déteste la forme télévisuelle du truc, ses gimmicks de montage et de musique, et l'espèce de sourire moqueur en coin qu'il promène sur ses personnages.

difficile de te suivre sur ce coup-là, tba, j'ai vraiment du mal à comprendre ce qui t'a plu, ici.

ceci dit l'article des cahiers qui s'ouvrait sur une comparaison avec Cinéastes à tout prix, film que je n'aime pas du tout, pour des raisons assez similaires d'absence de mise en scène et de moquerie facile, m'avait déjà mis la puce à l'oreille.

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Absence de mise en scène ? là c'est moi qui pige pas.

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