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The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)
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Auteur:  deudtens [ 25 Juil 2012, 21:57 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Nan mais cherche pas, les titres des films sont de mieux en mieux choisis. Begins, OK, c'est le début, ça va. The Dark Knight, ça va plus loin, avec toute la tirade finale qui excplicite le délire. Et Rises, ya genre 4 ou 5 explications différentes du titre dans le film. C'est génial.

Auteur:  Film Freak [ 25 Juil 2012, 21:58 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

deudtens a écrit:
Nan mais cherche pas, les titres des films sont de mieux en mieux choisis. Begins, OK, c'est le début, ça va. The Dark Knight, ça va plus loin, avec toute la tirade finale qui excplicite le délire. Et Rises, ya genre 4 ou 5 explications différentes du titre dans le film. C'est génial.

Yep, dès la 1ère vision, je faisais gaffe à chaque utilisation du mot, à tous les sens que ça pouvait prendre dans le contexte...

Auteur:  deudtens [ 25 Juil 2012, 22:01 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Ahah, tout pareil, je compte plus le nombre de moments pendant le film ou je voulais crier "RIIIISE !!!".

Auteur:  Film Freak [ 25 Juil 2012, 22:02 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

On est prêts pour les futures séances karaoké.

"BASARA BASARA DESHI DESHI BASARA BASARA"

Auteur:  Karloff [ 25 Juil 2012, 22:09 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Film Freak a écrit:
Dans le film, la prison où Bane fout Wayne est constamment qualifiée de "pit" (fossé), je me demandais si c'était une référence au Lazarus' Pit de la BD qui permet à Ra's Al Ghul d'être immortel.

C'est précisément ça, en plus précis encore :

The Pit Prison where Bruce Wayne is imprisoned after his initial encounter with Bane is stated to have originally been a place where plague victims were sent to avoid contaminating the population. In ancient times, such places were known as Lazarettes, referring to the famous Biblical leper Lazarus, whom Jesus raised from the dead. This is a literalization of the Lazarus Pit, which in the original Batman comics is where Ra's Al Ghul bathes to keep his also literal immortality. Thus, when characters escape the Pit Prison in the film, they are said to have "risen."


Ca tue.


Le côté christique de Batman est hyper présent. Il doit porter la croix du monde sur ces épaules, se demande si le monde mérite d'être sauvé et finalement ressuscite pour sauver l'humanité toute entière.

C'est un peu la dernière tentation du Christ en fait, avec Catwoman en Marie Madeleine, Bane en Pierre et XXX en Judas.

Auteur:  Film Freak [ 25 Juil 2012, 22:24 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Karloff a écrit:
Film Freak a écrit:
Dans le film, la prison où Bane fout Wayne est constamment qualifiée de "pit" (fossé), je me demandais si c'était une référence au Lazarus' Pit de la BD qui permet à Ra's Al Ghul d'être immortel.

C'est précisément ça, en plus précis encore :

The Pit Prison where Bruce Wayne is imprisoned after his initial encounter with Bane is stated to have originally been a place where plague victims were sent to avoid contaminating the population. In ancient times, such places were known as Lazarettes, referring to the famous Biblical leper Lazarus, whom Jesus raised from the dead. This is a literalization of the Lazarus Pit, which in the original Batman comics is where Ra's Al Ghul bathes to keep his also literal immortality. Thus, when characters escape the Pit Prison in the film, they are said to have "risen."


Ca tue.


Le côté christique de Batman est hyper présent. Il doit porter la croix du monde sur ces épaules, se demande si le monde mérite d'être sauvé et finalement ressuscite pour sauver l'humanité toute entière.

C'est un peu la dernière tentation du Christ en fait, avec Catwoman en Marie Madeleine, Bane en Pierre et XXX en Judas.

Oui y avait déjà ça à la fin du 2 où il "meurt" pour les péchés de Gotham.

Auteur:  Tetsuo [ 26 Juil 2012, 07:57 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Film Freak a écrit:
Tetsuo a écrit:
Karloff a écrit:
elle est bien ta critique, sur Critikat

enfin elles sont bien nos critiques, quand je lis celles des autres

*pommade style*


Ah merci. En effet on est assez synchrone sur ce coup (lol la citation de "Metropolis") !

Je voulais le citer aussi mais j'ai pas eu les couilles.


T'aurais pu. Je suis surpris qu'il l'ait pas projeté à son équipe celui-là.

Auteur:  Baptiste [ 26 Juil 2012, 09:12 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Et bien sûr, TDKR entre premier au top spectateurs d'AlloCiné (devant Intouchables...):

http://www.allocine.fr/film/meilleurs_g ... ublic.html

Auteur:  Tetsuo [ 26 Juil 2012, 09:13 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Bon, j'ai revu le film sinon. Et qu'il est bon de revoir un film dont on sait à l'avance les faiblesses pour pouvoir pleinement profiter des points forts !

Toute la première partie de ce point de vue (en gros, jusqu'à ce que Batman se fasse "casser"), est immense, du niveau de TDK sans problème. Le Bruce Wayne éteint, Gordon rongé de remord, Blake qui sent avant tout le monde le danger, Catwoman qui émerge avec sa haine des classes hautes et Bane, mon dieu Bane !, cette force tranquille, cette brute aristocratique, cette menace sourde et impénétrable... c'est magistrale. Y'a plein de scènes que je kiffe, là comme ça, me viennent la visite de Wayne à Gordon à l'hôpital, clin d'oeil à leur première rencontre, la déchéance financière de Wayne, le retour de Batman avec la lumière du tunnel qui s'éteint (CA TUE PUTAIN !) et j'adore le voir poursuivi par tous les flics de Gotham en guise d'accueil. Quand à son combat contre Bane, tout a été dit, c'est monstrueux.

En revanche, cette seconde vision a cristallisé mes réserves. Une fois Wayne dans le puits, le film souffre d'un rythme trop effréné, mal fichu (deux discours d'affilés de Bane, je trouve ça un peu lourd). Y'a trop de chose à raconter et il est obligé de couper drastiquement et c'est vraiment dommage. Comme on se disait avec Puck, y'aurait de quoi faire juste un film rien qu'avec Gotham en No man's land. Je sais que Nolan n'est pas doué pour l'abstraction, qu'il est même un piètre narrateur (le nombre de truc que j'avais mal capté spatialement la première fois) mais ça ne m'empêche pas d'aimer l'orientation de son histoire, le traitement radical etc... Du coup, faire ce film en deux parties m'aurait paru beaucoup plus justifié que bien d'autres. Bon mais tant pis, c'est comme ça. Du coup, je trouve qu'on ressent pas assez le chaos révolutionnaire censé régner à Gotham, mais surtout je trouve le film pas assez insistant sur le calvaire de Wayne, sa sortie douloureuse du puits comme une seconde naissance où il doit tout réapprendre (et je parle pas de son retour à Gotham). Par contre j'aime bien comment on le voit furtivement jeter la corde dans le puits pour que les autres puissent s'échapper à leur tour, comme un héroïsme naturel, réflexe auquel on ne fait presque plus gaffe.

La dernière partie, malgré de beaux morceaux de bravoures ne me passionne pas énormément (les histoires de bombe à retardement, je trouve ça un peu paresseux même si c'est plutôt bien foutu ici) et le twist me semble maladroit, pas indispensable, surtout qu'il affaiblit considérablement le personnage de Bane. Mais j'aime quand même le jusqu'au-boutimse de Batman, sa manière de répondre à la haine de classe en donnant "tout" à sa ville comme il le dit à Kyle et comment cette dernière finit par l'aimer pour ça, pour le choix qu'il a fait (contrairement à Rachel). J'adore ce baiser spontané à la fin.

Mais ce qui me parle le plus, c'est vraiment le dénouement de Blake. Ca, ça fait vraiment vibrer le gosse qui sommeille en moi.

P.S : je retire tous ce que j'ai dit sur l'interprétation de la fin à deud, craquage complet de ma part, tout est très claire. C'est même assez touchant, même si je commence à me lasser un peu des morts "hors champ" qui n'en sont pas.


Je maintiens donc mon 5/6. Il vaut le premier même s'il est plus riche et va plus loin, ce qui le rend aussi plus brouillon.

Auteur:  Baptiste [ 26 Juil 2012, 10:23 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Je suis partagé sur Batman Begins, j'aime bien TDK même si la seconde vision me l'avait un peu dévalué pour solennité excessive à mon goût, et c'est avec surprise mais aussi avec logique que je place ce dernier volet comme mon préféré de la trilogie.

En quelques mots, j'ai été surpris d'être face à un blockbuster beaucoup plus multiforme que ce que la critique du Monde, pour ne citer qu'un seul journal, voulait bien en dire. En gros eux ils ont bien aimé mais y voient l'archétype de la grosse machine bien huilée. Je ne suis pas d'accord. Pour moi, ce TDKR pourrait bien être le vrai film malade de son auteur (donc d'accord avec Karloff sur ce point), bien plus que TDK. TDK a pu en parti "tromper" son monde sur le côté mystérieux grâce à la performance de Heath Ledger, mais je le trouve beaucoup plus carré, explicite, didactique que TDKR. Attention spoilers.

Ce que j'aime dans ce dernier, c'est qu'il arrive à être un réel beau film malgré les nombreuses maladresses et imperfections. J'ai même envie de dire que celles-ci renforcent mon affection pour le tout. Le film est dissymétrique sur beaucoup d'aspect. Sur la structure: le premier tiers est beaucoup trop long tandis que la partie d'occupation de la ville est trop court (et là pour le coup c'est un regret, j'aurais voulu qu'il s'y attarde plus, l'ellipse est bien pensée mais mal exécutée, en un discours de Bane sur des images montées on a quasiment l'intégralité de la mise en place du nouveau régime, c'est dommage), et le passage dans la prison est superficiel. Dissymétrique sur le traitement des personnages: le personnage de Marion Cotillard, que j'aime malgré tout beaucoup (et l'actrice y est pour beaucoup car je la trouve superbe sur ce film, contrairement à certains ici), n'a pas le droit au même soin que Catwoman ou Bruce Wayne. Mais dissymétrique aussi, et c'est étonnant, sur la mise en scène même, et le tempo des séquences d'action. J'aurais du mal à expliquer ça sans les images à l'appui mais j'ai eu l'impression que souvent la mise en scène manquait certaines petites choses dans le détail, s'attardait un peu trop sur tel visage ou tel élément d'action au détriment du ballet général (ballet que Kill Bill a érigé en perfection et qui ici, soit n'est pas visée, soit est ratée, il faut voir à la revision). Des grands moments d'action et d'iconisation côtoient des moments banals ou maladroits. J'aime par exemple bien la scène du stade mais pourquoi faire une césure dans le chant du garçon par une réplique débile de Bane ("il a une belle voix"), quand on aurait pu laisser le côté paradoxalement muet de la séquence? Quel est ce baiser de Catwoman à Batman entre deux tatannes à la fin du film? Pourquoi faire mourir Cotillard de façon si théâtrale, avec cette tête qui retombe ultra vite pour n'avoir rien de naturel? Et d'autres petits moments un peu "awkward" qui ont fait rire dans la salle et m'ont frustré. Enfin la dernière bizarrerie concerne le traitement d'un thème censé être central, celui de la corruption, trop superficiel à mon goût. Il y a une belle scène avec Oldman face à Gordon-Levitt, le commissaire qui d'habitude est ultra policé s'énerve violemment pour dire à l'autre qu'il est trop chevalier blanc, que lui n'avait pas le choix du mensonge dans un système verrouillé mais nécessaire. Gordon-Levitt réplique du tac au tac. Mais... c'est à peu près tout! Et quand ensuite les deux hommes se revoient, ils sont à nouveau potes comme si de rien n'était... et le thème de la corruption généralisée d'une société, du laisser-aller de toute une population est déjà enfoui (avec notamment le discours de Wayne qui dit que le peuple est sublime, formidable etc). Alors que bon, le discours de base c'est quand même de pointer le fait que l'émergence du Joker et de Bane sont des créations indirectes d'une société déséquilibrée. Là la noirceur n'est pas assez poussée, là TDK est plus fort.

Mais ce côté dissymétrique est le résultat d'une recherche poussée pour faire gagner au film une ampleur encore supérieure à TDK. Je ne sais pas s'il y réussit mais subjectivement, l'histoire me touche bien plus. Le film est jalonné de moments forts, évidemment grâce à l'art du montage et son ampleur, grâce aux situations en elles-mêmes (le casse de la Bourse, la poursuite de Batman par tous les flics de la ville, l'instauration du nouveau régime qui, je le répète est trop courte mais donne quand même une bonne claque au spectateur en matérialisant d'emblée la révolution et sa possibilité... et d'autres situations encore) mais aussi par la sublimation de chaque personnage à l'aboutissement d'une construction psychologique pas forcément fine, mais juste. Le personnage de Bane est magnifique, j'étais au début perturbé par sa voix bien british mais au final j'adore, ça le rend encore plus monstrueux. Quand dans l'avion il fait comprendre à l'un de ses hommes qu'il faut qu'il se sacrifie, et que celui-ci ne bronche pas, on comprend son emprise total, son règne de la terreur qui fera de lui le Robespierre de la seconde partie. Je ne trouve pas que le twist l'affaiblisse, quand l'on voit sa dernière réplique bien flippante. Il y a aussi le perso de Cotillard, dont j'ai déjà un peu parlé mais qui est parfaitement incarné par son actrice, et qui tire profit de sa dualité un peu bancale, d'abord trop parfaite, s'invitant on ne sait trop comment en un éclair dans le cœur de Wayne, avant de basculer en quelques secondes dans le diabolique et le tordu. Et puis le traitement de Bruce Wayne, que je ne considère pas, là encore, comme très fin (la première partie est très insistante quand même, et c'est pareil pour la voleuse qui a droit à trop de scènes), mais ça finit par être fort. Quand Gary Oldman lui rend hommage, c'est réellement émouvant, bien que simple. Surtout quand y a Alfred derrière qui se lamente d'avoir échoué auprès des tombes de ses parents.

Donc voilà, film imparfait sur nombre d'aspects mais du coup moins surmaîtrisé, plus flou dans ses frontières et dans son discours, plus propice aussi à la naissance de l'émotion, privilège sans doute du statut de conclusion de la saga, mais redoublé par un traitement simple et fort, en même temps que bizarre. Le mystère m'y semble plus authentique que dans TDK où c'est le Joker qui portait tout, là le mystère s'immisce à travers toutes les petites failles du système Nolan, et que celui-ci assume pour les sublimer en une grande ébauche cinématographique dont on pourrait parler pendant des heures. Peut-être l'annonce d'une nouvelle période dans son cinéma?

5/6

Auteur:  Allan [ 26 Juil 2012, 12:19 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Le film a clairement des défauts, plus que les deux précédents. J'adore le personnage de Wayne dans le premier, dans le second le Joker crève l'écran et il y a en effet plus de tensions, la thématique est bien menée mais tout cette complexité est parfois parvenue à me faire décrocher (on aurait pu réduire pas mal de choses). Le troisième continue dans leur prolongement, mais une fois encore c'est bien trop dense, et moins maîtrisé vu les ellipses assénées au film. Reste que j'applaudis l'oeuvre de l'auteur-réalisateur, sans doute la meilleure saga vue au cinéma ces dernières années. 4,75/6

La direction d'actrice est pas si bonne que ça
car je ne crois pas que c'est intentionel que Marion Cotillard crève en faisant rire toute la salle par un jeu d'actrice proche du zéro. Va falloir qu'elle apprenne à mourir mieux la prochaine fois.

Auteur:  Art Core [ 26 Juil 2012, 12:24 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Oui c'est marrant dans ma salle gros éclat de rire aussi à ce moment.
Je me demande si c'est lié au fait qu'elle soit française et que donc les français sont beaucoup moins indulgents envers elle.

Auteur:  deudtens [ 26 Juil 2012, 12:26 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Silence total à Londres. Et moi même je n'ai pas trouvé de quoi pouffer...

Auteur:  Art Core [ 26 Juil 2012, 12:28 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Je trouve ça assez raté
effectivement la façon qu'elle a de mourir d'un coup en faisant tomber sa tête, c'est un peu ridicule et fake
.

Auteur:  deudtens [ 26 Juil 2012, 12:29 ]
Sujet du message:  Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012)

Oui je suis d'accord pour dire que c'est pas top. Mais de là à se marrer, bof.

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