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Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) https://forum.plan-sequence.com/shadow-the-cloud-roseanne-liang-2020-t30930-15.html |
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Auteur: | Art Core [ 31 Jan 2021, 13:35 ] |
Sujet du message: | Re: Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) |
Ah moi j'ai trouvé ça bien, des images de femmes soldats, la très grande majorité des gens ignorent que des femmes ont combattu pendant la deuxième guerre mondiale. |
Auteur: | Mr Degryse [ 02 Fév 2021, 11:59 ] |
Sujet du message: | Re: Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) |
J'ai plutôt bien accroché à la première partie du film. Toute celle qui concerne l'isolement dans la tourelle. Certes, c'est pas hyper finaud et le message féministe à base de tous les hommes sont des porcs est fortement appuyé en mode bulldozer mais pas incohérent avec l'univers décrit. Cette caricature machiste peut s'entendre cet univers militaire viril. Cela est accentué par tout ce qui renvoie au sexe masculin ( coté phallique de l'avion, doigt pénien du monstre essayant de s'immiscer dans des orifices.) Bref même le gremlins est un monstre qui renvoie à' l'homme agresseur. Mais cela passe grâce une Chloë Moretz investie, convaincante et quasi dans tous les plans. L'aspect huit clos dans une tourelle d'avion est assez original pour passer outre ces lourdeurs de dialogues. On peut quand même souligner que la tourelle n'est vue que comme un endroit étriqué ( je suppose pour renvoyer métaphoriquement au ventre féminin portant un bébé) mais dont jamais on met en scène les autres caractéristiques réelles du lieu ( un bruit assourdissant et un froid important). Donc juste qu'à mi film, cela allait. Puis vient la révélation ( Déjà parce que cette révélation réduit finalement ce fort personnage féminin esquissé jusqu'ici à des enjeux réducteurs. On avait imaginé un personnage complexe et indépendant et on se retrouve avec une caractérisation basique ( Du film claustro et anxiogène attendu, on tombe dans l'actionner lambda tendance fauché. Les sfx sont assez dégueux et voyants. On passe sur les scènes héroïques toutes plus énormes, irréalistes et connes les une que les autres ( Je ne sauve pas grand chose de la dernière partie du film. Ah oui Un film qui reste pas déplaisant essentiellement à cause de sa durée mais qui pour pour moi est une toute petite série b. 2.5 à 3/6 |
Auteur: | max27 [ 30 Mai 2021, 07:33 ] |
Sujet du message: | Re: Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) |
Un énorme délire, radical dans certains choix, qui oscille entre film de guerre et film d'horreur, pour déboucher sur une série B complétement dingue rappelant les années 80... L'hommage fait à ce genre de film est tellement maîtrisé que je m'y serais presque cru, tant par certains visuels que par la musique. Alors c'est sur que si vous voulez voir un film sérieux, ou tout simplement crédible, vous pouvez tout de suite passer votre chemin. En revanche, si vous voulez poser votre cerveau dans un coin et vous taper un gros délire pendant 1h20, ce film est fait pour vous, vous allez passer un excellent moment. |
Auteur: | Bêtcépouhr Lahvi [ 06 Juin 2021, 10:16 ] |
Sujet du message: | Re: Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) |
Bon avis de Degryse pour remettre en perspective les autres avis hyper indulgent. J'ai trouvé ça très fun et ça dure 1h20 mais c'est parfois hyper grossier que ce soit dans la mise en scène, le montage ou le scénar, ce qui est d'autant plus gênant parce que prisonnier volontaire de ses concepts qui ne sont pas non plus ouf. Mais c'est aussi parfois très bien vu et très réussi. L'intro avec le DA expliquant ce qu'est un gremlin est plutôt honteux de faiblesse. Alors, ok, ça n'a pas de grande prétention comme film (et assume être un film cartoonesque) mais présenter le monstre avec une aura un peu plus mythique du point de vue des persos naurait pas fait de mal. Un côté anthropo sur la création de croyance dans un environnement à la fois techno (l'avion, surtout de l'époque avec rivets qui grincent de partout) et naturel (et toutes ces ombres qu'on peut voir dans les nuages). Mal branlé : soit tu vires ce DA et t'assumes le saut de foi, soit tu présentes le concept dans ton récit. Mais pour la 2e option, il aurait fallu sacrifier le concept du huis-clos. Et ce n'est pas avec la visualisation mentale par l'héroïne des sons mal utilisée que ça fonctionne. Ya le moment nom + visage puis, pouf, plus rien, jusqu'au moment où ya un gun alors là on le remet. Grossier. Alors que ya d'autres moments (le rat), ça se justifiait. Bonne idée mal branlée : yen a trop ou pas assez. Très gêné aussi par la gestion de l'espace. Selon les scènes (et parfois même les plans dans les scènes), la carlingue passe du minuscule au loft, on ne sait pas où sont calés les persos. Yen a même un, le raciste de service que j'ai confondu avec Walt Et comme le dit Degryse, ça a l'air un peu trop confortable, surtout avec le temps pourri. Sinon, la misogynie des persos est plutôt réaliste mais les acteurs cabotinent quand même un peu trop. Ceci dit, vu que beaucoup passe seulement par les dialogues, pas trop le choix. A ce propos, le jeu avec les accents est fun et a un petit intérêt dramaturgique Une histoire de budget certainement. Toujours un peu énervant ce côté "j'ai de l'audace d'un côté mais je suis terriblement commun de l'autre". Comme déjà dit, ça fait bizarre d'utiliser des images qui sont à la base de la propagande. Yaurait que l'image de femmes pilotes à la limite mais t'as droit aux extraits de DA avec croix gammée et "Adolf" alors que les ennemis du film sont les Japonais ??? Sinon, j'ai flippé en pensant que le film pourrait être vu comme frileux par les activistes féministes grossières Le fight final est à la limite du ridicule mais les CGI sont excellents (vraiment pas mal sur l'ensemble du film, et c'est pas gagné vu que t'es que dans de l'incrust) et l'actrice principale, qui tient vraiment le film sur ses épaules. Avec cette très belle scène finale qui ose la plongée. Enfin je sais pas si c'est osé mais j'étais pas sûr que ça allait être fait Et donc sur cette histoire de Petite série B bancale à plein de niveaux mais hyper généreuse et assumant totalement décalage et nawakisme. Bien aidée par la musique qui m'a fait très peur au début. Pas toujours au top mais pas mal dans l'ensemble et qui ajoute une patine donnant encore un peu plus de caractère au film. J'avais envie d'un film concon sympa d'action qui dure pas longtemps, j'ai été servi. Rien à voir avec le navet Mortal Kombat que j'ai regardé avec les mêmes attentes et qui doit réussir à être pire que le film avec Lambert. |
Auteur: | Karloff [ 09 Oct 2022, 09:37 ] |
Sujet du message: | Re: Shadow in the cloud (Roseanne Liang, 2020) |
J'ai été forcé par Liam Sympathique série B, surtout dans sa première partie même si le message féministe est surligné... mais j'aime beaucoup l'actrice, le film réserve quelques surprises et surtout sa durée est parfaite. 3-4/6 |
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