Ah et j'ai trouvé le témoignage du docteur et l’intervention de l'expert des traces de sang totalement nawak. C'est peut etre moi, mais je les trouve beaucoup trop décomplexés et partiaux. J'y crois pas une seconde, mais peut-être que c'est moi qui idéalise le truc ?

Je me suis fait la même réflexion, comme si ils avaient été choisis pour défendre une thèse.

Alors ouais dans l'écriture c'est fort d'arriver à garder l’ambiguïté, de trouver le bon dosage, mais je pige pas l'intérêt en fait.

Surtout pour moi la réussite du film c'est de faire du doute judiciaire une métonymie de la vie en générale, il n'y a jamais de 100% coupable et de 100% innocent.

eh bien personne ne saura jamais ce qu'il s'est passé pendant ces 30 secondes, et la société invente tout ce processus et ce cérémonial pour essayer de déterminer - en vain, naturellement. mais on fait avec parce qu'il n'y a pas trop le choix. c'est passionnant.
et ça pousse chaque spectateur à se poser la question fondamentale : est il plus insupportable pour lui de penser qu'un coupable est peut-être en liberté ou qu'un innocent est peut-être en prison ?

On retombe sur le problème de point de vue : oui tout ça c'est passionnant, mais raconté de son point de vue à elle (et d'autres, un peu n'importe quand et n'importe comment, mais jamais du jury ou du juge), je vois pas l'intérêt.