Le général Pan Mei prend pour cible la famille Yang et il parvient à éliminer cinq des sept frères de la fratrie. L'un des survivants devient fou et l'autre est recueilli dans un monastère bouddhiste. Ce dernier, traumatisé et rempli de haine, a soif de vengeance... Il ne tarde pas à être commandé de partir, ses attitudes ne correspondant pas avec la ligne de conduite des moines.
Je connais assez mal les films de la Shaw, mais celui-ci, c'est sans doute le meilleur que j'aie vu jusqu'ici.
Au-delà de la maestria de ses chorégraphies (le nombre de morceaux de bravoure là-dedans, c'est hallucinant), de sa capacité à transformer l'horreur en comédie (les dents), et de la cruauté de certaines scènes (fantastique intro, les cheveux), le film se caractérise également par une histoire de vengeance étonnamment solide, portée par un fantastique Gordon Liu. Difficile, finalement, d'en parler sans tout dévoiler, mais Les Huit diagrammes est un film foisonnant, qui semble toujours flirter avec le trop plein (le cadre déborde toujours de personnages), mais qui déroule presque sans fausse note un récit limpide, violent, et viscéral.
Superbe film.