Disclaimer: film vu sous l'emprise de la drogue.
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
(titre un peu à la con, je crois bien qu'il s'en fout de son anniversaire. Apparemment le titre original a plutôt l'air de dire qu'un centenaire disparaît par la fenêtre)
Un centenaire s'évade plus ou moins fortuitement de l'hospice et fait des rencontres.
Evacuons vite un point gênant, que Cosmo avait déjà souligné dans la section littéraire à propos du livre : ça sent fort le Forrest Gump cette histoire.
Evidemment, présenter l'Histoire du siècle à travers les souvenirs d'un personnage naïf et chanceux qui se retrouve embarqué dans les évènements majeurs du monde du XXe, ça ring a bell comme ils disent.
Malgré ce côté resucée, et un petit côté Amélie Poulain aussi (ou même Yesman ), je me suis marré comme une baleine pendant la première heure. Je crois que c'est à cause d'un rythme très soutenu, mais aussi parce que contrairement à Gump (je crois), tout ce qui arrive à notre héros n'est pas positif, et bien qu'il soit particulièrement naïf lui aussi, il participe à autre chose que des évènements américano-centrés et vecteurs de démocratie and justice for all . Son goût pour les explosifs l'entraînera loin, et il serrera des mains moins propres que celles de Kennedy, ce qui rend le film moins tarte.
L'humour noir du film est très féroce, qu'il soit sanglant (n'emmenez pas vos enfants, il y a des morceaux de gens parfois) ou pas (
La deuxième partie du film, longuette,
Bien sûr les motards ne sont pas des personnages d'une grande finesse (ni des acteurs de folie), mais dans l'ensemble le film est très drôle, et encore une fois cette façon de voir les drames à travers les yeux d'un demi-idiot induit un recul, une distanciation qui sont souvent bienvenus et qui étaient moins présents (dans mon souvenir - hors Vietnam) du film de Zemeckis, qui a d'autres qualités.
