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Raaaaaaaaaaaaaaaaah

Paul Verhoeven est de retour ! Le cinéaste néérlandais, auteur entre autres de Basic Instinct et Starship Troopers est revenu dans son pays d'origine pour entamer le tournage de Black Book, un long métrage sur la seconde guerre mondiale, qui a pour sujet le funèbre destin d'une jeune résistante juive, recherchée par les Nazis. La jeune actrice-mannequinne néerlandaise Carice van Houten tient le rôle principal. Cette production européenne bénéficie d'un budget de 16 millions d'euros.

et comme je suis gentil.



Moi je dis... Paulo, je crois en toi.

ENFIN !

La période hollandaise de Paulo est vraiment géniale, ce serait bien qu'il revienne dans cette veine-là. Donc c'est une excellente nouvelle, il était temps !

La photo est tirée du film?

...et a apparemment eu une attaque sur ce même tournage...
Putain, après Carpenter, même lui ! Ils vont tous y passer, c'est horrible !

Et on aura même pas eu "ESCAPE FROM EARTH"

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Netflix les gars, Netflix.

ah bon ? c'est quoi ta source ? sinon Breillat est au plus mal aussi...

Ma source c'est Billy... 'Faut lui demander...
Sinon pour Breillat c'est une bonne nouvelle par contre, non ?

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Netflix les gars, Netflix.

Le Monde indique que le tournage commence demain... Il a trop vu Retour vers le futur, Billy...

Ah oui mais il a des vrais pouvoirs, hein... Il tague les murs avec une bombe invisible par exemple !

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Netflix les gars, Netflix.

L'actrice principale a l'air chaud cacao.

LOL...heureusement que c'est pas banania...

Gros lol pour la fin de la critique du Monde :

"Black Book, de Paul Verhoeven, distille le malaise. Il s'agit de la périlleuse mission d'une jeune juive néerlandaise entrée dans la Résistance après l'extermination de sa famille par les nazis. Elle devient la maîtresse d'un des chefs de la Gestapo afin d'espionner et de contrer l'occupant. Efficace, accumulant les rebondissements spectaculaires quant à l'identité de celui qui vend juifs et résistants aux SS, terrifiant dans son évocation des abominations de l'épuration, Verhoeven, qui se projette en admirateur d'Alfred Hitchcock, semble s'amuser d'un scénario prétexte à un haletant divertissement, et ne peut s'empêcher d'y parsemer des plaisanteries sexuelles qui, dans ce contexte, apparaissent absolument déplacées."

Elle est de Ségolène Royal, la critique ?

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"Mort au comic relief"

Pour ceux que ça intéresse, la critique de Libé... Le "manque de subtilité politique" supposé de Verhoeven me laisse pantois...

Voici :

"On pourrait facilement placer Paul Verhoeven à l'autre bout du spectre cinématographique, tant le metteur en scène néerlandais représente ce savoir-faire classique sans état d'âme, où le scénario, l'interprétation et la réalisation sont tous ensemble au service d'une même cause, technique et efficace. Rien de dévalorisant dans ce constat, au contraire : il faut de tout pour faire des films et il faut toutes les sortes de films pour faire un bon festival. Zwartboek (le Carnet noir) est d'autant plus intéressant qu'il marque, le retour au pays pour l'un des moutons noirs les mieux incompris d'Hollywood.

Imprévisible. La langue, l'histoire, la production, les acteurs et le décor sont en effet hollandais, ce qui replace mine de rien Verhoeven au coeur du paysage des auteurs européens. Inspiré de faits réels, le film retrace l'extraordinaire aventure d'une jeune et belle chanteuse juive qu'un concours de circonstances tragiques et rocambolesques va transplanter au coeur de la machine nazie pendant l'occupation des Pays-Bas, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Flamboyante, un peu garce, très espionne, Leslie force le destin là où tous ceux qu'elle aime vont y laisser la peau. Animée d'une exceptionnelle rage de vivre, elle traverse les épreuves les plus scabreuses, jusqu'à être pratiquement noyée sous la merde, la vraie.

La trahison constitue le sujet apparent du film, et Verhoeven le traite avec ce manque de subtilité politique si caractéristique de son oeuvre, mais dont il semble ici se moquer tout exprès. Ce qu'il vise, et réussit, c'est un film d'aventures haletant, imprévisible, où les qualités humaines sont aussi réversibles que les situations historiques. Ce n'est peut-être pas très glorieux pour notre espèce, mais c'est sans doute ce qui a permis sa survie : on saura gré à l'acide et féministe Verhoeven de nous l'avoir utilement rappelé."

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"Mort au comic relief"

bah il charge... même politiquement.

Certes, mais je vois plus ses films comme des charges faussement manichéennes ciblant le manichéisme de la fiction US. Et pour réussir cette gageure, sans être lourdingue, il faut être assez subtil, il me semble.

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"Mort au comic relief"

Si être subtil c'est faire passer "le message en douce", pas vraiment dans ce cas je pense, à l'instar d'un Stone d'une autre manière c'est très rentre dedans, et là jusqu'au mauvais gout outrancier... Mais il y a un propos qui passe presque avant le cinéma qui ne fait que le servir (sauf dans des "Recall" et "Basic Instinct" qui sont des amusements dans la machine ou des films un peu cyniques).

D'ailleurs quand ça ne marche plus sur le public, soit on l'accuse aux states de faire de la pure daube ("Showgirls"), soit on comprend rien ("Troopers" facho). Enfin je ne saurais dire, trouvant moi même Verhoeven souvent un peu lourdingue justement...Un "Hollow man" est caractéristique: une fois que tout est "dis" dans la première heure, ça devient le survival le plus pateux qui soit. La mise en scène est pourtant identique, mais le film devient mauvais parce qu'il n'a plus d'outrances ou de retrournements transgressifs un chouille "violent".

Enfin je parle du cas verhoeven à hollywood... je serai intéressé de voir le reste de son oeuvre, sachant que j'aime beaucoup "La chair et le sang".