Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

marrante la couverture du Première
https://forum.plan-sequence.com/marrante-couverture-premiere-t4735-90.html
Page 7 sur 9

Auteur:  Karloff [ 27 Oct 2006, 19:34 ]
Sujet du message: 

Citation:
Alan Parker (dont j'ai finalement un peu de mal à trouver une véritable récurrence dans l'oeuvre).


la zik ?

Auteur:  Cosmo [ 27 Oct 2006, 21:52 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Citation:
Alan Parker (dont j'ai finalement un peu de mal à trouver une véritable récurrence dans l'oeuvre).


la zik ?


Bof...

Auteur:  Mr Chow [ 27 Oct 2006, 22:07 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:

D'ailleurs, à première vue, je le considère bien plus auteur qu'un Alan Parker (dont j'ai finalement un peu de mal à trouver une véritable récurrence dans l'oeuvre).


enfermement, isolement, prison contre liberté totale et musique. C'est bête mais il y a des films avec taule, asile, replis sur soi, dans un univers influencés par les dictatures, les injustices diverses même dans les démocraties. Puis une autre série de films plus fantaisistes: Dr Kellogg (j'ai l'impression, pas vu) Commitments, Bugsy Malone...

Auteur:  Tomak [ 27 Oct 2006, 22:23 ]
Sujet du message: 

Cosmo :

Citation:
Clairement que si. Ses films sont reconnaissables à l'oeil nu. Il les écrit, avec son stylo (il fait son scénario - malheureusement) mais aussi avec sa caméra. On est dans la définition même de l'auteur.

Cependant, il y a des bons et des mauvais auteurs. Besson fait partie selon moi des pires qui puissent exister. Subway est absolument lamentable. Le Grand bleu... Bon, j'avoue que je trouve ça marrant et que je n'ai aucune haine contre le film.
Nikita pourrait être original s'il n'était pas caviardé de punch lines aussi débiles.
Léon est pompé à droite à gauche. Y a pas grand chose de neuf dans ce film (d'autant que niveau mise en scène, il a une facheuse tendance à se répêter).
Le 5ème élément, je ne reviens pas dessus, c'est le niveau 0 du scénario.
Jeanne d'arc est assez honteux historiquement.
Et Angel-a est nanardesque, sans doute pire que ses productions...

Reste Le Dernier combat.


Le dernier combat est réalisé par Pierre Jolivet. Le métrage bénéficie de son style de bout en bout. Besson l'a poignardé dans le dos. Mais il ne faut pas dire trop de mal de Besson, Mr Chow adore et ne supporte pas que l'on dise du mal de son idole.

Auteur:  splissken [ 27 Oct 2006, 23:42 ]
Sujet du message: 

Je n'ai jamais été trop fan de cette notion d'auteur (par laquelle Truffaut défendait Ali Baba de Jacques Becker, ce qui en montre quand même les limites), donc j'ai peut être à revoir ma définition de l'auteur. Je précise également à la même personne que j'ai vu tous les Besson jusqu'au 5ème élément.

Qu'on reconnaisse un film de Besson au premier coup d'oeil ne lui donne pas forcément un style ; moi je parlerais plutôt de tics, dont l'utilisation ne semble pas forcément relever d'une nécessité, d'un point de vue.

Pour prendre un exemple précis, je trouve que le plan sur la balle dans Nikita, s'il reste impressionnant, n'a pas vraiment de sens, comme une virtuosité qui tourne à vide. Et le cinéma de Besson est, à mes yeux, entièrement bati sur ce principe.

Auteur:  Cosmo [ 28 Oct 2006, 08:55 ]
Sujet du message: 

Tomak a écrit:
Cosmo :

Citation:
Clairement que si. Ses films sont reconnaissables à l'oeil nu. Il les écrit, avec son stylo (il fait son scénario - malheureusement) mais aussi avec sa caméra. On est dans la définition même de l'auteur.

Cependant, il y a des bons et des mauvais auteurs. Besson fait partie selon moi des pires qui puissent exister. Subway est absolument lamentable. Le Grand bleu... Bon, j'avoue que je trouve ça marrant et que je n'ai aucune haine contre le film.
Nikita pourrait être original s'il n'était pas caviardé de punch lines aussi débiles.
Léon est pompé à droite à gauche. Y a pas grand chose de neuf dans ce film (d'autant que niveau mise en scène, il a une facheuse tendance à se répêter).
Le 5ème élément, je ne reviens pas dessus, c'est le niveau 0 du scénario.
Jeanne d'arc est assez honteux historiquement.
Et Angel-a est nanardesque, sans doute pire que ses productions...

Reste Le Dernier combat.


Le dernier combat est réalisé par Pierre Jolivet. Le métrage bénéficie de son style de bout en bout. Besson l'a poignardé dans le dos. Mais il ne faut pas dire trop de mal de Besson, Mr Chow adore et ne supporte pas que l'on dise du mal de son idole.


Le Dernier combat est beaucoup plus proche du style visuel de Besson que de celui de Jolivet. Par ailleus, j'ai rencontré Jolivet en personne, il m'a parlé du Dernier combat, sans du tout me dire ça. Il a participé au film et au scénario, mais il n'a pas réalisé.

Auteur:  Cosmo [ 28 Oct 2006, 08:57 ]
Sujet du message: 

splissken a écrit:
Je n'ai jamais été trop fan de cette notion d'auteur (par laquelle Truffaut défendait Ali Baba de Jacques Becker, ce qui en montre quand même les limites), donc j'ai peut être à revoir ma définition de l'auteur. Je précise également à la même personne que j'ai vu tous les Besson jusqu'au 5ème élément.

Qu'on reconnaisse un film de Besson au premier coup d'oeil ne lui donne pas forcément un style ; moi je parlerais plutôt de tics, dont l'utilisation ne semble pas forcément relever d'une nécessité, d'un point de vue.

Pour prendre un exemple précis, je trouve que le plan sur la balle dans Nikita, s'il reste impressionnant, n'a pas vraiment de sens, comme une virtuosité qui tourne à vide. Et le cinéma de Besson est, à mes yeux, entièrement bati sur ce principe.


Peu importe que ce soit impressionnant ou pas, réussi ou pas. Besson est entièrement dans son film, qui transpire le Luc de la première à la dernière minute. S'il y a bien une qualité qu'on peut lui reconnaitre (et croit moi, ça me scie le cul que d'admettre ça), c'est bien celle là.

Auteur:  Tomak [ 28 Oct 2006, 14:27 ]
Sujet du message: 

Je trouve que cela ressemble plus à du Jolivet qu'à du Besson... En fait, j'ai entendu dire que Jolivet avait tellement été dégoutté de l'attitude de Besson qu'il ne voulait plsu entendre parler de ce film. Après, te dire d'où est-ce que je tiens ça, je ne m'en souviens absolument plus... :?

Auteur:  Tomak [ 28 Oct 2006, 15:00 ]
Sujet du message: 

A propos de Besson, je suis plutôt d'accord avec Splissken. La notion d'auteur, selon moi, signifie un point de vue. Entre les tics de réalisation, les mouvements de caméra vains, sa fascination pour la violence gratuite et spectaculaire et ses portraits de femme d'une mysoginie sans borne, peut-on réellement parler de point de vue chez Besson ?

Tu parles, Cosmo, de style Besson. Pourtant Le 5éme élément en est dénué. Besson recycle 50 ans de cinéma sans cas de conscience...

Auteur:  Cosmo [ 28 Oct 2006, 21:40 ]
Sujet du message: 

Tomak a écrit:
Tu parles, Cosmo, de style Besson. Pourtant Le 5éme élément en est dénué. Besson recycle 50 ans de cinéma sans cas de conscience...


Je trouve que Besson a changé au niveau de la mise en scène, dès Léon... C'est pas flagrant, il joue toujours beaucoup sur le rythme, mais ses récurrences formelles n'y figurent plus (ou beaucoup moins). Le 5eme Elément est vachement plus statique que Subway ou Nikita. On n'y voit pas (si je me souviens bien) ce fameux travelling avant à ras du sol (quon voit aussi dans Le Grand bleu).

Auteur:  Cosmo [ 28 Oct 2006, 21:42 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:
Tomak a écrit:
Tu parles, Cosmo, de style Besson. Pourtant Le 5éme élément en est dénué. Besson recycle 50 ans de cinéma sans cas de conscience...


Je trouve que Besson a changé au niveau de la mise en scène, dès Léon... C'est pas flagrant, il joue toujours beaucoup sur le rythme, mais ses récurrences formelles n'y figurent plus (ou beaucoup moins). Le 5eme Elément est vachement plus statique que Subway ou Nikita. On n'y voit pas (si je me souviens bien) ce fameux travelling avant à ras du sol (quon voit aussi dans Le Grand bleu).


Autre chose, j'ai beau détester ses films, je ne vois pas bien en quoi il recycle au niveau de la mise en scène. AU niveau du scénar, je suis d'accord...
Mais pour la mise en scène, j'aimerais bien un titre. Dis moi où il a pompé.

Auteur:  Cosmo [ 28 Oct 2006, 21:43 ]
Sujet du message: 

Tomak a écrit:
Je trouve que cela ressemble plus à du Jolivet qu'à du Besson... En fait, j'ai entendu dire que Jolivet avait tellement été dégoutté de l'attitude de Besson qu'il ne voulait plsu entendre parler de ce film. Après, te dire d'où est-ce que je tiens ça, je ne m'en souviens absolument plus... :?


Revois les films de Jolivet :)

Quelques infos ici : http://www.filmdeculte.com/entretien/jolivet1.php

Auteur:  Jack Griffin [ 29 Oct 2006, 01:13 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:
On n'y voit pas (si je me souviens bien) ce fameux travelling avant à ras du sol (quon voit aussi dans Le Grand bleu).


Si si il y est.

Auteur:  Tomak [ 29 Oct 2006, 08:08 ]
Sujet du message: 

Je pense aux films de Jolivet tels que Fred ou Simple mortel. L'ambiance est très similaire, tant au niveau de la narration que des décors. Dans Fred, il y a cette séquence dans une usine désaffectée, par exemple...

Mais bon comme tu dis que Jolivet affirme ne pas avir participé à la mise en scène de Le dernier combat, c'est réglé...

Cosmo :

Citation:
Autre chose, j'ai beau détester ses films, je ne vois pas bien en quoi il recycle au niveau de la mise en scène.


Pourtant dans Le 5éme élément, c'est flagrant, des décors aux cadres, il pompe, pompe et repompe. En vrac : Métropolis, Blade runner, James Bond, Dirty Harry, Die hard... En même temps, je t'avoue ne pas avoir revu Le 5éme élément depuis sa sortie salle. Et je n'ai pas vraiment envie de le revoir pour vérifier quel plan provient de quel film... ;)

Auteur:  Cosmo [ 29 Oct 2006, 12:16 ]
Sujet du message: 

Oui mais comme je disais, il se mets à pomper de façon flagrante à partir de Léon (et encore, c'est surtout au niveau du scénar).
Mais dans ses films précédents, il pompe sur quoi ?

Page 7 sur 9 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/