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Vos plus grosses désillusions cinéma
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Page 5 sur 12

Auteur:  bmntmp [ 03 Déc 2018, 17:41 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Castorp a écrit:
bmntmp a écrit:
La nonchalance n'est-elle pas par définition une forme d'euphémisme ?


Euh, non.



Pour moi si tu dis ou fais quelque chose nonchalamment, casually comme on dit en anglais, plutôt que de manière empressée, ou guindée, c'est plus une forme d'understatement que de sursignification. Reprocher une forme de pose ok, le lien nonchalance, sursignification, je ne vois pas. Note que je posais une question.
Pardonnez les mots anglais par ailleurs mais le cinéma, américain, de Hawks met bien en scène une forme de professionnalisme détaché qui est sa marque de fabrique, loin du sentimentalisme fordien.

Auteur:  Castorp [ 03 Déc 2018, 18:07 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

bmntmp a écrit:
Pour moi si tu dis ou fais quelque chose nonchalamment, casually comme on dit en anglais, plutôt que de manière empressée, ou guindée, c'est plus une forme d'understatement que de sursignification.


Ce n'est ni l'un ni l'autre. Ou plutôt, ça peut être l'un comme l'autre, en fonction de ce que fait le réalisateur. La nonchalance, c'est la facilité, et il peut être plus facile de sursignifier que le contraire.
Et si je lis bien Jerzy, il dit que c'est la lenteur qui sursignifie, et qu'elle est par ailleurs nonchalante, pas que c'est la nonchalance qui sursignifie.

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 03 Déc 2018, 18:38 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

C'est pas possible, tu essaies nonchalamment de me chercher des poux dans la tête, là.


bmntmp a écrit:
Tu dresses une équivalence nonchalance-hypersignification, ce que je ne comprends pas. La nonchalance n'est-elle pas par définition une forme d'euphémisme ?


Je ne vois pas où tu veux en finir, au final.
Je n'ai pas dressé d'équivalence entre nonchalance et hyper-signification. J'ai simplement relevé que, pour moi, le film sursignifiait constamment ses intentions. Je m'en explique plus haut à ta demande, et sa nonchalance est un des éléments parmi d'autres qui sont sursignifiés.
Je ne vois pas le problème avec ça.
La nonchalance en soi n'est pas spécialement signifiante ou hypersignifiante: il se fait que là, elle est hypersignifiée et hypersignifiante. On sent pour moi que le cinéaste veut constamment nous dire et nous rappeler que ses persos, leurs enjeux, le récit, le jeu des acteurs, le film, tout, sont placés sous la signe de la nonchalance (cad indifférence, détachement ou distance par rapport à ce qui est vécu, dit, traversé). A un point d'insistance que ça devient trop lourd (d'intention de signifier quelque chose à travers ça), en un mot hypersignifiant. Comprends-tu? (question rhétorique hein, par pitié).

Tu commets une erreur de raisonnement patente: que la "nonchalance" soit un understatement, n'empêche absolument pas, bien au contraire, que son usage soit sursignifiant et sursignifié ni qu'elle soit sursignifiante et sursignifiée. D'autant plus si c'est une marque de fabrique. Et que par là s'hypersignifie entre autres une différence avec le "sentimentalisme fordien"...




Citation:
Sinon je ne comprends pas trop bien l'intérêt de ta comparaison entre cinéma classique hollywoodien et cinéma européen "moderne", sauf à dire que tu n'aimes pas le premier et donc que ta déception n'avait rien de surprenant.


Mais bordel, je n'ai rien dit d'autre à la base.
(Par contre, ne fréquentant pas le cinéma de Hawks, il a bien fallu que je sois surpris, à la base, pour être ensuite déçu et me demander pourquoi.)

Je n'ai au départ fait qu'un trait d'esprit, en parlant de "mollesse narrative nonchalante dans le "sur place" qui ferait passer Runaway Train pour un film d'Alain Tanner ou Wenders époque Au fil du temps".
C'est parce que tu ne comprenais pas ce trait d'esprit en essayant de me dire qu'en fait ce serait plutôt le contraire que tu m'as contraint à développer, sur le côté, une comparaison entre cinéma classique hollywoodien et cinéma européen moderne. A cette occasion, j'ai dit que j'aimais la lenteur et le vide, mais dans le second cas et pas dans le premier, car dans le premier ça me semble toujours trop "téléologisé".
Et comme tu t'es plu à jouer en retour au même jeu de l'incompréhension suspicieuse en me disant: "demandons à Carpenter s'il trouve que c'est un vieux film téléologisé", j'ai dû développer ce que j'entendais par téléologie, etc.

Et voilà maintenant que tu espères me coincer dans je ne sais quelle inconséquence logique en m'expliquant que ça n'a pas d'intérêt de comparer cinéma us classique et cinéma européen moderne pour simplement dire que j'aime le second et pas le premier. En mélangeant le temps 1 où je n'ai simplement dit que ça, et le temps 2 où j'ai développé une comparaison entre les deux types de cinéma.
Mais dis donc.
Tu sais que tu me rappelles quelqu'un, dans le maniement éhonté de l'anachronisme sophistique?


Pour la cohérence et la rigueur, déjà faut bcp, mais alors bcp de mansuétude (en plus de la nonchalance) pour ne pas s'arrêter sur chacun de tes termes tellement c'est au bord du chaos sémantique, ce que tu racontes en général. Alors occupe toi de ta poutre au lieu de me chercher des pailles imaginaires dans l'oeil, si tu ne veux pas que ta vie discursive devienne un enfer. :D

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 03 Déc 2018, 18:39 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Je rédigeais pendant que Castorp répondait.

I agree.

Auteur:  Le Cow-boy [ 03 Déc 2018, 21:36 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Il était sympa ce topic.

RIP.

Auteur:  Castorp [ 03 Déc 2018, 21:38 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

On attend toujours ta participation, prévue "pour la semaine prochaine".

Auteur:  Le Cow-boy [ 03 Déc 2018, 21:52 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Ouais j'y pense toujours mais les vieux du Muppet Show m'ont démoralisé.

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 03 Déc 2018, 22:45 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Le jeunisme fun érigé en système ça décourage aussi.

Auteur:  Castorp [ 03 Déc 2018, 23:08 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

? Mais le Cow-Boy est un vieux con !

Auteur:  Le Cow-boy [ 03 Déc 2018, 23:17 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Mais grave.

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 03 Déc 2018, 23:26 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Ben oui, c'est pourquoi il fait dans le "jeunisme".
10 ans que ça dure!

Auteur:  Gontrand [ 04 Déc 2018, 00:47 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Aussi des réserves sur la filmo de Hawks (personnellement l'Impossible Monsieur Bébé est une désillusion, mais j'ai un soucis avec Katherine Hepburn, Philadelphia Story l'est aussi) mais La Captive aux Yeux clairs immense western.

Auteur:  bmntmp [ 04 Déc 2018, 01:43 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Jerzy Pericolosospore a écrit:
C'est pas possible, tu essaies nonchalamment de me chercher des poux dans la tête, là.


bmntmp a écrit:
Tu dresses une équivalence nonchalance-hypersignification, ce que je ne comprends pas. La nonchalance n'est-elle pas par définition une forme d'euphémisme ?


Je ne vois pas où tu veux en finir, au final.
Je n'ai pas dressé d'équivalence entre nonchalance et hyper-signification. J'ai simplement relevé que, pour moi, le film sursignifiait constamment ses intentions. Je m'en explique plus haut à ta demande, et sa nonchalance est un des éléments parmi d'autres qui sont sursignifiés.
Je ne vois pas le problème avec ça.
La nonchalance en soi n'est pas spécialement signifiante ou hypersignifiante: il se fait que là, elle est hypersignifiée et hypersignifiante. On sent pour moi que le cinéaste veut constamment nous dire et nous rappeler que ses persos, leurs enjeux, le récit, le jeu des acteurs, le film, tout, sont placés sous la signe de la nonchalance (cad indifférence, détachement ou distance par rapport à ce qui est vécu, dit, traversé). A un point d'insistance que ça devient trop lourd (d'intention de signifier quelque chose à travers ça), en un mot hypersignifiant. Comprends-tu? (question rhétorique hein, par pitié).

Tu commets une erreur de raisonnement patente: que la "nonchalance" soit un understatement, n'empêche absolument pas, bien au contraire, que son usage soit sursignifiant et sursignifié ni qu'elle soit sursignifiante et sursignifiée. D'autant plus si c'est une marque de fabrique. Et que par là s'hypersignifie entre autres une différence avec le "sentimentalisme fordien"...




Citation:
Sinon je ne comprends pas trop bien l'intérêt de ta comparaison entre cinéma classique hollywoodien et cinéma européen "moderne", sauf à dire que tu n'aimes pas le premier et donc que ta déception n'avait rien de surprenant.


Mais bordel, je n'ai rien dit d'autre à la base.
(Par contre, ne fréquentant pas le cinéma de Hawks, il a bien fallu que je sois surpris, à la base, pour être ensuite déçu et me demander pourquoi.)

Je n'ai au départ fait qu'un trait d'esprit, en parlant de "mollesse narrative nonchalante dans le "sur place" qui ferait passer Runaway Train pour un film d'Alain Tanner ou Wenders époque Au fil du temps".
C'est parce que tu ne comprenais pas ce trait d'esprit en essayant de me dire qu'en fait ce serait plutôt le contraire que tu m'as contraint à développer, sur le côté, une comparaison entre cinéma classique hollywoodien et cinéma européen moderne. A cette occasion, j'ai dit que j'aimais la lenteur et le vide, mais dans le second cas et pas dans le premier, car dans le premier ça me semble toujours trop "téléologisé".
Et comme tu t'es plu à jouer en retour au même jeu de l'incompréhension suspicieuse en me disant: "demandons à Carpenter s'il trouve que c'est un vieux film téléologisé", j'ai dû développer ce que j'entendais par téléologie, etc.

Et voilà maintenant que tu espères me coincer dans je ne sais quelle inconséquence logique en m'expliquant que ça n'a pas d'intérêt de comparer cinéma us classique et cinéma européen moderne pour simplement dire que j'aime le second et pas le premier. En mélangeant le temps 1 où je n'ai simplement dit que ça, et le temps 2 où j'ai développé une comparaison entre les deux types de cinéma.
Mais dis donc.
Tu sais que tu me rappelles quelqu'un, dans le maniement éhonté de l'anachronisme sophistique?


Pour la cohérence et la rigueur, déjà faut bcp, mais alors bcp de mansuétude (en plus de la nonchalance) pour ne pas s'arrêter sur chacun de tes termes tellement c'est au bord du chaos sémantique, ce que tu racontes en général. Alors occupe toi de ta poutre au lieu de me chercher des pailles imaginaires dans l'oeil, si tu ne veux pas que ta vie discursive devienne un enfer. :D


Internet fait perdre les pédales. :roll:

Auteur:  Jerzy Pericolosospore [ 04 Déc 2018, 01:48 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

Mais non, au contraire, ça permet de se détendre, voyons.

Auteur:  Gontrand [ 04 Déc 2018, 01:53 ]
Sujet du message:  Re: Vos plus grosses désillusions cinéma

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