Merci d'avoir mis en mots ce qui me dérange dans Twitter. Montrer qu'on puisse comprendre les effets négatifs d'une avancée sociétale nous place automatiquement en position de réac', alors que pas du tout. C'est ça qu'on reproche aux fameux "Guerriers de la justice sociale": leur absolutisme sans nuance, même si c'est au service d'une bonne cause.

Bienvenue dans le centrisme, le vrai.

Toujours ce même argument en bois ! Ce n'est pas parce que la misogynie de la société est un problème fondamental à régler qu'il ne faut pas réfléchir aux effets pervers que peuvent induire sa résolution.

Mais j'imagine que c'est plus confortable de vivre dans un monde binaire...

Il y avait un chouette article dans The Atlantic récemment (https://www.theatlantic.com/magazine/ar ... on/573949/), qui expliquait que la jeune génération aujourd'hui aux Etats-Unis n'osait même plus draguer de peur de se faire accuser de harcèlement sexuel. En gros, on a internalisé l'idée que draguer = être un gros lourd. Excuse-moi, mais ça, c'est un effet pervers.

Merci d'avoir mis en mots ce qui me dérange dans Twitter. Montrer qu'on puisse comprendre les effets négatifs d'une avancée sociétale nous place automatiquement en position de réac', alors que pas du tout.

C'est ça qu'on reproche aux fameux "Guerriers de la justice sociale": leur absolutisme sans nuance, même si c'est au service d'une bonne cause.

Bienvenue dans le centrisme, le vrai.

Personne ne te demande de ne pas y réfléchir, et bien entendu que dans l'absolu la parité parfaite et sans abus devrait être le but.
Mais tu ne fais que tu ne fais que d'insister sur la même chose depuis 5 pages. Les cas d'abus dans la vague #metoo m'ont bien l'air plus marginaux que ce que le mouvement dénonce.
Je réagissais justement sur la manière "absolue" (ou unilatérale) dont tu hiérarchise ton argumentation, ce qui rend ton message ... tendu?

L'art du débat ala Castorp.

Je ne pense pas que c'est la conclusion a tirer de cet article.

Et #metoo n'est pas le seul facteur dans la chute de la sexualité (et c'est loin d’être le plus important).

Et ne parler uniquement que des effets négatifs effectivement positionnent quiconque dans la catégorie des réac'.

En l’occurrence rien dans l'argumentation de Castorp ne respire la nuance, le mea culpa, ou quoi que ce soit.

Ma femme (américaine) a trois sœurs, dont deux se sont fait violer quand elles étaient étudiantes. Je ne pense pas que leur opposer "la peur de draguer" des relous soit l'argument le plus pertinent.

C'est ça qu'on reproche aux fameux "Guerriers de la justice sociale": leur absolutisme sans nuance, même si c'est au service d'une bonne cause.

On peut aussi mettre ces "effets négatifs" en perspective et penser qu'en comparaison ça fait pas beaucoup le poids.

Et ne parler uniquement que des effets négatifs effectivement positionnent quiconque dans la catégorie des réac'.

Et vl'a les réactions qu'ils se prennent, comme si PARLER du truc venait à le LEGITIMER.

mais ça c'est ce que font Causeur

Je connaissais Closer, mais pas Causeur.

Oui enfin on est pas loin du mythe misogyne de la meuf qui accuse un mec de viol à tort.

A fuir:

Mythe dont on a un exemple récent aux Assises de la Marne.

Pour ce qui est de la crainte de rester seul avec une femme ou employée, elle est identique à celle de nombreux enseignants au milieu des années 90 en plein délire pédophile, qui refusaient d’avoir des entretiens seuls avec leur élèves.

Pour en revenir au viol, j’aime bien la polémique actuelle Edouard Louis / Libé.