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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 01:42 
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#06 - Démantibuler Pixar, est-ce bien raisonnable ?

Il semble qu'aux USA, dans les années 30 ou 40, on allait pas seulement voir "le dernier James Stewart" ou "le dernier Garbo", mais qu'on allait aussi voir "le dernier Universal" ou "le dernier MGM" : que les majors, au-delà des personnalités diverses de leurs réalisateurs, avaient plus ou moins malgré elles façonné un style d'ensemble, des genres de prédilection, et une manière de les aborder qui rendait chacun de ces studios reconnaissable. Eux aussi avaient alors une identité. Ce qui peut sembler quelque peu abstrait vu d'aujourd'hui...

S'il reste un studio actuel qui pourrait correspondre à ce phénomène, c'est bien Pixar. On peut dire sans y réfléchir qu'on va voir "le dernier Pixar", parce qu'on y retrouve inconsciemment de film en film des choses communes. Un même mélange de ton (mêler le screwball à des abîmes d'angoisse affective), une façon de s'adresser à son public (commun, et non séparé entre gosses à émerveiller et adultes à qui donner des coups de coude second degré), une identité technique (la maîtrise éblouissante des lumières), des motifs scénaristiques (l'évasion) et rythmiques (la course-poursuite finale dispersée et chaotique), ou même des enjeux obsessionnels (souvent remettre en scène l'avènement des SFX dans le monde des images, par la confrontation des héros de synthèse et d'une espèce qui les domine, qui les précède, ou qui leur donne raison de vivre).

Au point qu'on en oublierait presque les réalisateurs... Ils sont pourtant rares, à Pixar, à n'avoir réalisé qu'un film : il n'est pas impossible de tracer des lignes. Qu'est-ce qui fait exactement la personnalité de chacun de ces cinéastes Pixar ? Est-ce une question valable, dans le cadre d'un studio particulièrement tournant où chacun peut être réalisateur sur un film puis scénariste sur un autre, et où les configurations propres à chaque film (qui collabore avec qui) sont peut-être plus prépondérantes que leur tête pensante ? N'est-ce pas finalement vouloir ramener mordicus, au chausse-pied, une politique des auteurs au sein d'un studio qu'on a d'abord appris à aimer en tant que tel ?


+ Si besoin, la liste des films Pixar par réalisateur :

___________________________________________________________

John Lasseter
- Toy Story
- 1001 pattes (co-réalisé avec Andrew Stanton)
- Toy Story 2 (co-réalisé avec Lee Unkrich et Ash Brannon)
- Cars (co-réalisé avec Joe Ranft)
- Cars 2 (co-réalisé avec Brad Lewis)
+ Courts : Luxo Jr. / Red’s Dream / Tin Toy / Knick Knack / Mater and the Ghostlight (co-réalisé avec Dan Scanlon)

Andrew Stanton
- 1001 pattes (co-réal)
- Le Monde de Némo (co-réalisé avec Lee Unrick)
- Wall-E

Pete Docter
- Monstres et Cie (co-réalisé avec Lee Unkrich et David Silverman)
- Là-haut (co-réalisé avec Bob Peterson)
+ Court : Mike's New Car

Brad Bird
- Les Indestructibles
- Ratatouille (co-réalisé avec Jan Pinkava)
+ Court : Jack-Jack Attack

Lee Unkrich
- Toy Story 2 (coréal)
- Monstres et Cie (coréal)
- Le Monde de Némo (coréal)
- Toy Story 3

Réalisateurs one shot en longs :
- Mark Andrews (reprise de Brave + One Man Band coréalisé avec Andrew Jimenez)
- Branda Chapman (réal initiale de Brave)
- Steve Purcell (co-réal de Brave)
- Dan Scanlon (réal de Monstres Academy)

Réalisateurs de courts uniquement :
- Jan Pinkava (Geri’s Game + Ratatouille avant qu’on lui retire le projet)
- Ralph Eggleston (For the Birds)
- Bud Luckey (Boundin')
- Gary Rydstrom (Lifted + Hawaiian Vacation + le projet annulé Newt)
- Doug Sweetland (Presto)
- Peter Sohn (Partly Cloudy)
- Teddy Newton (Day & Night)
- Enrico Casarosa (La Luna)
- Saschka Unseld (The Blue Umbrella)
- Jim Capobianco (Your Friend the Rat)
- Angus MacLane (Burn-E)
- Ronnie del Carmen (Dug's Special Mission)
- Josh Cooley (George & A.J.)
- Brian Larsen (The Legend of Mor'du)
- Kelsey Mann (Party Central)

___________________________________________________________

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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 02:00 
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Pixar est effectivement célèbre pour son "brain trust" : chaque film est conçu, pensé, développé, écrit suivant un processus collaboratif et la plupart des films sont même co-réalisés.

Malgré cela, je trouve les films de Stanton & Docter supérieurs à ceux des autres (et les Lasseter vraiment en deçà) donc il y a peut-être pas de hasard non plus.

Ensuite, je ne pense pas qu'on puisse comparer ça au fonctionnement des studios jadis dans la mesure où Pixar ne sort même pas un film par an...à la limite, cette logique se retrouve davantage dans les boîtes de prod (jadis Amblin, aujourd'hui Blumhouse ou Legendary dans un genre complètement différent), plus prolifiques et souvent garantes d'un type de film très précis.

Peu de majors semblent avoir une réelle "politique", à part peut-être Warner qui s'efforce encore à être un havre pour les auteurs populaires US, même après des échecs (Nolan, Cuaron, Wachowski, Snyder, etc.).

Quelque part entre les deux, il y a encore quelques années, il y avait New Line, qui s'était spécialisé dans la série B de genre (de Freddy à L'Effet papillon en passant par L'Antre de la folie, Destination finale, Fréquence interdite, etc.).

Et il y a surtout Marvel. Le surcarton de Guardians of the Galaxy est bien la preuve que, maintenant, le public va voir "le nouveau Marvel".
Avec Feige qui gouverne tout, Whedon comme consultant de la phase II, ce sont aussi un peu des efforts collaboratifs.

Et d'ailleurs, la vraie question, ce n'est pas tant Pixar en soi, mais Disney, qui détient non seulement Pixar mais désormais Marvel et Lucasfilm. Je suis curieux de voir la possible synergie. J'avais déjà entendu dire que le brain trust Pixar avait été consulté sur Tron Legacy et je me demande si les artisans d'une boîte pourrait être appelé à consulter sur le travail des autres ou si Lucasfilm va adopter un processus similaire pour le renouveau Star Wars (nouvelle trilogie + spin-off). Faut dire que cette nouvelle mode de l'univers partagé favorise ça et c'est un exemple un peu particulier du coup.

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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 10:28 
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Film Freak a écrit:
Malgré cela, je trouve les films de Stanton & Docter supérieurs à ceux des autres (et les Lasseter vraiment en deçà) donc il y a peut-être pas de hasard non plus.

Oui, pour moi aussi. Mais bizarrement ce sont pas les plus simples à caractériser.

Celui qui me semble très "lisible" dans cette histoire c'est Brad Bird, peut-être parce qu'il a une carrière qui commence fort hors du studio, et qu'il est "importé" comme un intervenant extérieur. J'avais écrit sur lui y a quelques années, même si c'était plutôt négatif (attention, autocitation, plus narcissique tu meurs !) :

« On sait que l’une des devises affichées aux bureaux de Pixar durant la production des Indestructibles commandait d’ "utiliser chaque partie du Buffle" – référence aux indiens d’Amérique qui, devant l’animal mort, trouvaient fonction et utilité à chacun de ses restes, même le plus anodin, démultipliant ainsi une inventivité qui ne demande qu’un support pour s’épanouir. Devant une scène, devant la moindre situation, Brad Bird se transforme ainsi en ogre étourdissant, avide de bouffer tout ce que l’idée peut proposer de bon, prenant le met par tous les bouts jusqu'à le vider de la moindre goûte de jus. Ainsi en était-il des Indestructibles et de son sur-découpage totalement ivre, malade à l’idée de rater la moindre émotion, grimace, ou recoin de la scène. Une certaine force baroque, de celles qui ont peur du vide et de la mort, émanait de cette farandole de gags et de vitalité d’emblée essoufflée ; mais l’approche, exténuante, montrait déjà quelques limites. Dans Ratatouille, le montage galopant a laissé place à de multiples plans-séquences aux spectaculaires arabesques, mais le principe n’a pas changé : tout attraper au passage, ne rien laisser filer, la priorité reste la même. La mise en scène de Bird est celle d’un prestidigitateur, faisant sans cesse glisser notre regard, restant maître d’une énergie prometteuse qu’il ne pourra néanmoins jamais installer. Il est curieux de voir Bird faire la leçon au méchant de service en lui mettant sur le dos les carences qui minent son propre film : incapacité à accepter le plat comme tel, incapacité à prendre le temps d’apprécier et de savourer, incapacité à faire corps avec l’offrande – à se laisser submerger par elle. En voulant extirper tous les charmes et saveurs de chaque scène, en refusant de résister à la tentation de tant de possibilités, en oubliant de faire des choix, le réalisateur rabote méticuleusement tout ce qui pourrait faire la singularité et l’âme de son film. Tout devra servir, mais le tout ne servira de ce fait à rien. Prenez cette relation fragile et touchante entre le garçon gauche et l’animal savant, entre deux inadaptés qui trouvent en leur moitié un absurde moyen de grandir. Il suffirait de quelques moments, ne serait-ce que d'une pause, pour apprécier la fertilité de cette complicité émue ; mais Bird veut tout prendre, tout phagocyter, hachant les étapes de cette relation dans les rouages d'une mécanique monstrueusement efficace, suçant la sève de chacune de leurs scènes d’échanges pour y insérer tant d’éléments dramaturgiques ou esthétiques ; pour, très vulgairement, optimiser le temps disponible. »

Mais c'est vraiment le seul qu'il me semble facile de décrire au-delà de la patte de son studio. Les autres, je pense qu'on peut le faire, mais je ne sais pas encore comment.

Le plus curieux, c'est que ces défauts que je vois chez Bird, j'ai l'impression que c'est comme une dégénérescence des qualités de Pixar : la vivacité rapide, le goinfrage généreux d'idées et de gags à chaque plan, l'utilitarisme narratif de chaque élément... Un peu comme si chaque réal, plutôt que venir faire rupture dans le magma de base qu'est le style du studio, allait en explorer l'une des dimensions jusqu'à son extrémité. Bird, ce serait celui qui irait explorer jusqu'à son point limite la tendance du studio à la vitesse... C'est peut-être une manière d'approcher les autres réals sans pousser la politique des auteurs trop loin.

Citation:
Peu de majors semblent avoir une réelle "politique", à part peut-être Warner qui s'efforce encore à être un havre pour les auteurs populaires US, même après des échecs (Nolan, Cuaron, Wachowski, Snyder, etc.).

Tiens, j'avais jamais fait gaffe. C'est du à un producteur en particulier ? Je ne soupçonnais pas une politique artistique globale, les choix généraux de Warner (= la manière de gérer les producteurs de la boîte) je pensais que ce n'était plus que le fait des décideurs d'AOL... En fait, autant je connais le fonctionnement des studios à l'âge classique, autant je me rends compte que je sais pas du tout comment les studios actuels fonctionnent.

Citation:
Faut dire que cette nouvelle mode de l'univers partagé favorise ça et c'est un exemple un peu particulier du coup.

Oui, c'est vrai. Mais j'ai quand même l'impression d'une différence entre la logique de production d'un conglomérat (où l'entraide peut créer des ponts), et le fonctionnement collectif initial de Pixar, qui pense presque sa production en tant que filmo unique. Bon j'ai pas grand chose de concret pour prouver ça, mais si Pixar est actuellement en déchéance, j'ai aussi le sentiment que c'est parce qu'ils n'ont pas su gérer la transition entre un fonctionnement totalement collectif, et un fonctionnement plus auteuriste où chaque réal vient proposer son projet, diversifiant et écorchant un peu l'identité du studio, mais lui évitant aussi par-là même le surplace - ça a été amorcé, mais les réals finissent remplacés, comme si le studio était incapable d'opérer cette mue. Du coup Pixar est un peu le cul entre deux chaises.


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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 10:45 
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Tom a écrit:
Tiens, j'avais jamais fait gaffe. C'est du à un producteur en particulier ?

À l'ancien président, Alan Horn, désormais boss...de Disney.

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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 11:17 
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Warner garde mine de rien encore un petit truc avec Eastwood, Nolan, les Washo, et Kubrick il y a peu encore... mais bon. C'est un studio qui, je ne saurais pas trop dire pourquoi, me semble un peu avoir encore une petite identité, ses Looney Tunes sont encore là aussi...


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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 21:59 
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John Lasseter
- Toy Story
- 1001 pattes (co-réalisé avec Andrew Stanton)
- Toy Story 2 (co-réalisé avec Lee Unkrich et Ash Brannon)
- Cars (co-réalisé avec Joe Ranft)
- Cars 2 (co-réalisé avec Brad Lewis)
+ Courts : Luxo Jr. / Red’s Dream / Tin Toy / Knick Knack / Mater and the Ghostlight (co-réalisé avec Dan Scanlon)

On sent quand même que le thème de la nostalgie enfantine est super présent chez cet auteur. Et aussi un certain C'était mieux avant.


Andrew Stanton
- 1001 pattes (co-réal)
- Le Monde de Némo (co-réalisé avec Lee Unrick)
- Wall-E

Et on peut ajouter John Carter, un quatrième récit d'exploration. Je trouve là aussi des thèmes et même une signature visuelle: ce besoin d'exposer calmement l'univers - quitte à ce que l'histoire soit un peu prétexte.


Pete Docter
- Monstres et Cie (co-réalisé avec Lee Unkrich et David Silverman)
- Là-haut (co-réalisé avec Bob Peterson)
+ Court : Mike's New Car

Peut-être une signature dans la construction narrative, avec une longue exposition plutôt calme, un grand tour de grand huit et une conclusion qui cherche la larme et l'émotion (ceci dit ça vaut beaucoup pour tous les pixar)

Brad Bird
- Les Indestructibles
- Ratatouille (co-réalisé avec Jan Pinkava)
+ Court : Jack-Jack Attack

Là, comme tu le dis Tom, c'est l'héritage Chuck Jones. Une action très cartoon, qui ne s'arrête jamais, avec un certain sadisme envers ces personnages. MI4 est un bon prolongement.


Lee Unkrich[size=85]
- Toy Story 2 (coréal)
- Monstres et Cie (coréal)
- Le Monde de Némo (coréal)
- Toy Story 3

J'aime les quatre films, mais je n'y trouve pas tant de points communs que ça.


Sinon, c'est marrant de chercher des auteurs à Pixar, alors que je doute que la question se pose pour Dreamworks.


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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 22:51 
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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 22:53 
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Le mec de Dragons ?


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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 22:59 
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Et Lilo & Stitch et The Croods.

Y a des thématiques communes à ses 3 films.

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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 23:01 
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hey, Eric Darnell a fait
1998 : FourmiZ (Antz)
2005 : Madagascar
2008 : Madagascar 2
2012 : Madagascar 3

Tim Johnson
1998 : Fourmiz (avec Eric Darnell)
2003 : Sinbad : La Légende des sept mers (avec Patrick Gilmore)
2006 : Nos voisins, les hommes (avec Karey Kirkpatrick)

Eric Bergeron
2000 : La Route d'Eldorado
2004 : Gang de requins
2011 : Un monstre à Paris

Andrew Adamson
2001 : Shrek
2004 : Shrek 2
2005 : Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique
2008 : Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian

Kelly Asbury
2002 : Spirit, l'étalon des plaines
2004 : Shrek 2
2011 : Gnoméo et Juliette
2016 : Film des Schtroumpfs sans titre

Chris Miller
2007 : Shrek le troisième : coréalisé avec Raman Hui
2011 : Le Chat potté

Dean DeBlois
2002 : Lilo et Stitch
2007 : Heima
2010 : Dragons
2010 : Go Quiet
2014 : Dragons 2
2016 : Dragons 3

Chris Sanders
2002 : Lilo et Stitch
2010 : Dragons
2013 : Les Croods


et j'ignorais que la première réal de Rebelle avait fait le Prince d'Egypte


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MessagePosté: 11 Aoû 2014, 23:42 
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Karloff a écrit:
et j'ignorais que la première réal de Rebelle avait fait le Prince d'Egypte

J'aurai été curieux de voir le film avant son renvoi par Pixar.

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MessagePosté: 12 Aoû 2014, 00:26 
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Les trois projets Pixar abandonnés / changés de main étaient hypra prometteurs.


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MessagePosté: 12 Aoû 2014, 00:28 
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Et pour les deux qui ont survécu (Ratatouille, Brave), je les trouve justement inaboutis, mal fichus.

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MessagePosté: 12 Aoû 2014, 09:19 
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Ce ne sont clairement pas les meilleurs.


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MessagePosté: 12 Aoû 2014, 09:22 
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Ratatouille, c'est très bien et Brave est pas si mal ( bien meilleur que ce qu'on en dit souvent).


Pour moi, c'est 1001 pattes que j'aime le moins. Esthétiquement et niveau histoire.


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