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Intégrale Douglas Sirk (Cinémathèque française)
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Auteur:  Jack Griffin [ 26 Nov 2005, 01:30 ]
Sujet du message: 

ah j'en rate pas mal :(

Auteur:  Jericho Cane [ 26 Nov 2005, 01:54 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
ah j'en rate pas mal :(

il en reste pas mal d'autres ! :wink:

Auteur:  Jericho Cane [ 28 Nov 2005, 10:18 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
Ah...J'ai été voir Le sous-marin mystérieux dans une salle bizarrement pleine....J'ai dormi après la deuxième bobine pour ne me réveller que 5 min avant la fin.

Et je te comprends. C'est en effet assez ennuyeux. Y a pas grand-chose de sirkien dans ce banal film d'espionnage qui a mal vieilli.
1/6

Par contre, ne rate pas la seconde projo de ALL I DESIRE, vrai petit bijou qui préfigure les grands mélos à venir, porté par une géniale Barbara Stanwyck.
5/6

Et la copie de MAGNIFICENT OBSESSION , était bizarrement en "open matte" 4/3 alors qu'il a été tourné en 2:00. On voyait toujours les plafonds... :roll:

Auteur:  Jack Griffin [ 30 Nov 2005, 00:14 ]
Sujet du message: 

Bob Harris a écrit:
Jack Griffin a écrit:
Ah...J'ai été voir Le sous-marin mystérieux dans une salle bizarrement pleine....J'ai dormi après la deuxième bobine pour ne me réveller que 5 min avant la fin.

Et je te comprends. C'est en effet assez ennuyeux. Y a pas grand-chose de sirkien dans ce banal film d'espionnage qui a mal vieilli.
1/6


Ah j'ai eu peur de passer à côté de quelque chose. :oops:

Sinon,

Taza, fils de cochise (1954) (copie en mauvaise état, virant dans les teintes rouges)

Image

Incursion de Sirk dans le western, toujours épaulé par un Rock Hudson, ici maquillé. Le film adopte un point de vue plutôt original puisque se plaçant intégralement du côté des indiens, approfondissant leur psychologie et décrivant leur mode de vie sans que le qualificatif kitsh ne vienne à l'eprit. L'autre, avec qui l'on doit malgré tout composer, est donc l'homme blanc.
Taza, joué par Hudson, est un personnage idéaliste essayant de réconcilier deux mondes, celui des blancs et des indiens et qui se verra opposer à des difficultés de plus en plus importantes lor de son entreprise impossible (il porte à un moment l'uniforme du soldat et de l'indien en même temps). Une sorte de variation en mode mineur de Tout ce que le ciel permet sans sa composante amoureuse.
La dimension historique, trompeuse, donne une image idéalisé des réserves indiennes un peu génante.

Auteur:  Jericho Cane [ 01 Déc 2005, 00:07 ]
Sujet du message: 

Pour ce jeudi soir, rien de moins que ECRIT SUR DU VENT et LA RONDE DE L'AUBE, souvent considérés comme les deux meilleurs Sirk, ce que je confirme... Donc allez-y. Vraiment.

Auteur:  Jericho Cane [ 06 Déc 2005, 16:24 ]
Sujet du message: 

Je sais pas si ça intéresse des gens que je développe mais bon...

Meet me at the Fair : 3/6
Dreiklang : 1/6
La Fille des Marais : 5/6
Les Soutiens de la Société : 5,5/6

Auteur:  Jack Griffin [ 06 Déc 2005, 16:27 ]
Sujet du message: 

Bob Harris a écrit:
Je sais pas si ça intéresse des gens que je développe mais bon...

Meet me at the Fair : 3/6


Si moi, en tous cas :lol: J'ai trouvé meet me at the fair très faible. Tu y étais samedi ?

Meet me at the fair

Comédie musicale, principalement chanté, où l'on suit un sympathique charlatan (Dan Dailey), vendeur ambulant de potions tonifiantes, qui un beau jour prend sous son aile un orphelin évadé d'un centre de détention. Le film vaut principalement pour sa reconstitution d'une petite ville américaine du début du siècle, dont les détails peuvent relever l'intérêt. Inutile de chercher du côté de l'histoire, insipide au possible ou de la mise en scène, désespérément plate même lors des passages musicaux. Un calvaire.
On y croise quand même le joli minois de Diana Lynn et un tout jeune Scatman Crothers avec quelques cheveux.

Le Temps d'aimer et le temps de mourir

Le temps d’une permission, un jeune soldat allemand de retour dans sa ville natale, tombe amoureux d’une amie d’enfance.
L’histoire d’amour, simple et banale, se veut avant tout universelle et l’intelligence de traitement ainsi que la sensibilité dont Sirk fait preuve ont réussit à m’impliquer totalement. Tout concoure à nous rendre perceptible cette notion du temps présente dans le titre et du même coup au caractère fugitif des choses et des sentiments. Les scènes sont amples, les détails sont précis et crédibles et l’interprétation des acteurs se révèle excellente. Que demander de plus à ce drame bouleversant qui oscille constamment entre rêve et cauchemar, témoigne des absurdités et des cruautés du monde en maniant ambiguité et ironie.

Mirage de la vie

Là aussi grand film sur les illusions et la réalisation impossible de nos fantasmes lorsqu’il s’agit de composer avec l’autre. Les histoires de tous les personnages parlent de ça et le film les entrecroise avec brio. Sirk maîtrise totalement son sujet et sa complexité jouant du symbolisme dans le générique ou dans les paroles d’une chanson (I’m empty, empty, empty) tout en gardant une grande finesse dans la psychologie des personnages. La violence psychologique est très grande et le cinéaste s’épanche donc beaucoup et longtemps dans une fin très solennelle, où un des personnages réimpose sa présence comme pour compenser sa relative absence dans le reste du film. A cela s’ajoute une réalisation faisant parfois preuve d’une étonnante modernité (
tabassage de Sarah Jane
)…Enormément de belles choses. Chef d’œuvre.

Ecrit sur du vent / La ronde de l’aube

Deux films où l’on retrouve le même trio d’acteur (Stak, Dorothy Malone, Rock Hudson), la même structure dans le générique et un récit mêlant chassé-croisé amoureux et drame.
Ecrit sur du vent adopte un lyrisme plus appuyé qui happe littéralement lors de son ouverture. Beaucoup de moments fort mais aussi quelques creux et baisses d’attention pour ma part dans une atmosphère assez étouffante.
La ronde l’aube est moins exalté mais plus séduisant. L’atmosphère de fête enrobe le film de manière interessante. Une expression des sentiments qui se jouerait et se symboliserait à la porte à côté, dans les rues ou se justifierait dans des tours de manèges.

Auteur:  Jericho Cane [ 06 Déc 2005, 16:33 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
Si moi, en tous cas :lol: J'ai trouvé meet me at the fair très faible. Tu y étais samedi.

Yep, mais je t'ai pas vu... Pfff... C'est vrai que Meet me at the Fair est pas terrible, mais quelques scènes m'ont amusé pour leur ton désuet... Par contre, c'est con que t'aies raté les Soutiens de la Société, une p'tite merveille avec un scénario bourré de twists énormes, et un final bien paroxystique. :lol:

La Fille des Marais est également magnifique.

Auteur:  Jericho Cane [ 07 Déc 2005, 23:30 ]
Sujet du message: 

Avril, Avril !
Petite comédie vaudevillesque, sympa mais un poil lourdaud. 3/6

Neuvième Symphonie
Oh, un chef-d'oeuvre ! 6/6

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