Forum de FilmDeCulte

C'est bien pour ça que je dis qu'il faut des circonstances exceptionnelles pour pouvoir se passer de béquilles chimiques.
Simplement que je trouve gênant d'affirmer que les antidépresseurs sont indispensables par principe.
Si on n'a pas la chance d'avoir un environnement alternatif à celui de l'apparition de symptômes dépressifs, il faut en effet les envisager. Il n'y a rien de honteux.
Mais il faut aussi se préparer à s'en passer. A moins de se satisfaire d'être shooté en permanence. Pourquoi pas, hein. Après, faut alors que l'entourage l'accepte. Il peut le faire plus que l'état dépressif mais ça aussi ça ne dure qu'un temps.

A la limite, ça me semble plus envisageable passé un certain âge, quand a priori on n'a plus vraiment l'occasion de construire quelque chose. Beaucoup de conjoints âgés peuvent mieux supporter leurs moitiés sous traitement quand les traites sont payés, les enfants partis etc.
Mais quand on reste encore dans la force de l'âge, ça me semble aussi triste d'être condamné au traitement qu'à la souffrance dépressive.
Maintenant, tout ça sont des généralités. La dépression recouvrant tellement de cas particulier. Et on pourrait éventuellement considéré la même chose pour les traitements. Quand on a un médecin vraiment intéressé et qui ne se contente pas de renouveler automatiquement des ordonnances, les médicaments peuvent alors faire un bien fou.