Bande-annonce absolument cultissime...la crescendo des 56 premières secondes est absolument extraordinaire : grosses explosions, avions, montage frénétique, puis le gros plan du visage d'Alain Delon, de la fumée, la guerre en surimpression, son nom, LE TITRE, le plan dure, le tout est accompagné d'une musique super stressante qui ne cesse d'amplifier, et d'amplifier, et d'amplifier, et ça dure, et ça dure, Delon traverse l'hôpital, il arrive à la salle d'opération, on lui passe un instrument, LA MUSIQUE S'ARRÊTE :
J'vous avais d'mandé une pince à coaguler.
ZING. Il jette la pince sur une surface en métal.
Et après, ça continue dans le parodique avec le visage couvert à 70% de Véronique Jannot et son nom qui s'inscrit par-dessus pour qu'on la reconnaisse. Avant qu'elle ne courre comme une conne dans tous les sens.
Et puis s'enchaîne quelques répliques d'un clichéïssime magnifique avant que ne s'inscrive :
Dialogue : Pierre Jardin.
Ouais, bien ouèj Pierre.
Et comme si ce n'était pas assez, on termine sur un long plan muet de Delon qui crie.
Sublime.
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