2020 : Days (日子, Rìzi) A un moment, je pensais sérieusement avoir appuyé sur le bouton "pause" sans faire exprès, tant le film n'est qu'une succession de très longs plans fixes (j'entends, réellement fixes, pour certains) : quatre minutes de Lee Kang-sheng immobile dans un fauteuil, trois minutes de Lee Kang-sheng qui lave des feuilles de salade, dix minutes de Lee Kang-sheng qui se fait masser puis branler dans une chambre d'hôtel... Bizarrement, ça fonctionne quand même, notamment parce qu'on y sent cette tentative hypnotique d'étirer le temps, et pas seulement l'envie de se foutre de la gueule du spectateur en mode David Lynch. Et parce que TML y creuse son thème de prédilection, celui de la difficulté de communiquer, le poussant ici à son paroxysme à travers ce film quasi sans dialogue (je dis "quasi", mais les très rares échanges n'étaient même pas sous-titrés dans mon fichier). Même ma copine a regardé une partie du film, tout en cherchant sur son téléphone si les instituts de massage étaient ouverts pendant le confinement (et j'espère que ce n'est que pour se faire masser). Après, j'avoue regarder ça d'un œil distrait, sans réellement y voir d'intérêt autre que le pure exercice de style. Remonté par Michael Bay, le film durerait approximativement 28 secondes.
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1. Vive l'amour (愛情萬歲, Àiqíng wànsuì) 2. Les Rebelles du dieu néon (青少年哪吒, Ch'ing shaonien na cha) 3. Et là-bas, quelle heure est-il ? (你那边几点, Nǐ neibiān jǐdiǎn) 4. Days (日子, Rìzi) 5. I Don't Want to Sleep Alone (黑眼圈, Hēi yǎnquān) 6. La Saveur de la pastèque (天边一朵云, Tiān biān yi duǒyún)
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
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