Forum de FilmDeCulte

Parce qu'il n'y pas que Bay, Malik et Nolan dans la vie (et que je n'ai vu de lui que deux films que j'ai bien aimés)


1959 : L'Appartement (El pisito)

1959 : Les Enfants (en) (Los chicos)

1960 : La Petite Voiture (El cochecito)

1961 : Les Femmes accusent (Le italiane e l'amore)

1963 : Le Lit conjugal (Una storia moderna: l'ape regina)

1964 : Controsesso (en)

1964 : Le Mari de la femme à barbe (La donna scimmia)

1965 : Break-up, érotisme et ballons rouges (L'uomo dei palloni)

1966 : Marcia nuziale

1967 : Le Harem

1969 : La Semence de l'homme (Il seme dell'uomo)
Avec Dillinger et Mort, un film que l'on trouvais facilement en DVD chez les soldeurs près de l'ULB il ya une dizaine d'année, je regrette de ne pas l'avoir acheté

1969 : Dillinger est mort (Dillinger è morto)
5/6, bon souvenir, il y a à la fois uquelque chose de trs conceptuel, avec une froideur antonionienne, quelque chose de plus rageur, à la fois poisseux et libérateur (on peut voi l'historie à la fois comme un récit libertaire en phase avec les utopeis de l'époque, et un truc glaque à la Simenon), et des trucs qui antcipent Lynch et Cronenberg, avec le revolver qui est d'abord un fatansme puis un prolongement du corps de Piccoli, commun au désir et au réel.

1970 : Perché pagare per essere felici (docu.)


1971 : L'Audience (L'udienza)
4/6 Bon souvenir aussi, film assez proche du cinéma de de Oliveria, en fait très retenu et classique, aux antipodes de l'image de Ferreri

1972 : Liza (La cagna)

1973 : La Grande Bouffe (La grande abbuffata)

Pas vu
1974 : Touche pas à la femme blanche ! (Non toccare la donna bianca!)

1976 : La Dernière Femme (L'ultima donna)

1977 : Rêve de singe (Ciao maschio)

1980 : Pipicacadodo (Chiedo asilo)

1981 : Conte de la folie ordinaire

1983 : L'Histoire de Piera

1984 : Le futur est femme

1986 : I Love You
Vu que le début à l'époque de la sortie de "Her", c'était pas si mal, mais ce n'était peut-être pas le bon moment et c'était sur YouTube de surcroït

1988 : Y'a bon les blancs

1989 : Le Banquet

1991 : La Chair (en)

Je devais être en troisième, notre prof de français nous avait interdit de voir ce film dans un cours qui avait viré au cour d'éducation sexuelle (à partir de la lecture du Journal d'Anne Frank) puis au proto-Masque à la Plume, tout en en faisant un résumé détaillé, en en bonne puritaine

1991 : La Maison du sourire

1993 : Journal d'un vice

1994 : Faictz ce que vouldras, moyen métrage en hommage à Rabelais

1996 : Nitrate d'argent

1965 : Break-up, érotisme et ballons rouges (L'uomo dei palloni)
Mes archives me disent que je l'ai vu, je n'en ai aucun souvenir

1973 : La Grande Bouffe (La grande abbuffata)
Film mythique, outrancier mais également très acide. Casting énorme, la mort de Piccoli est peut être la plus belle mort du 7ème art
4.5/6

1981 : Conte de la folie ordinaire
Souvenirs plutôt bon mais lointain, très bon choix de Ben Gazzara pour incarner Bukowski
4/6

1988 : Y'a bon les blancs
1991 : La Chair (en)
Vus et aucuns souvenirs

1960 : La Petite Voiture (El cochecito)
5/6, film très important pour moi puisqu'à l'issue de la projection (vu dans un cours de cinéma en Angleterre), j'ai pécho ma femme. Un film cruel à l'humoir bien acide sur la vieillesse. Etonnemment, je ne sais pour quelle raison mais le film est tourné en Espagne et est en espagnol.

1973 : La Grande Bouffe (La grande abbuffata)
5/6 souvenir assez puissant d'une espèce de course désespérée et mortifère dans une surconsommation totale.

1981 : Conte de la folie ordinaire
3/6 ça m'avait pas beaucoup marqué à part un très bon Ben Gazzara.

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CroqAnimement votre

A préciser.

Impressionné par Dillinger est mort. J'étais resté sur La Grande bouffe, que j'avais pourtant adoré sans éprouver le besoin de voir d'autres films du même réal (un peu de mal avec le cinéma italien). Mais cette peinture quasi muette du quotidien a 30 ans d'avance sur Haneke.
5.5/6

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Récemment j'ai été marqué par La Dernière Femme, qui approfondit Dillinger est Mort.
Daney disait quelque part (et mieux) que dans ce film le couple, l'Oedipe et la norme sociale sont expliqués de manière tellement transparente et nette qu'ils en deviennent étranges, inhumains, et inquiétants, c'est vraiment cela.

Depardieu à poil 70% du film (les 30% restant il erre dans Créteil Soleil).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Déçu par Contes de la folie ordinaire, par contre. Même Gazzara m’a paru ailleurs. Je préfère Barfly.
3/6

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À quand un top où l'on compare les films de John Ford avec ceux de Marco Ferreri?

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Edit du 4 mars 2021 :

3 : L'Appartement (El pisito)
4 : La Petite Voiture (El Cochecito)
4 : Le Mari de la femme à barbe (La donna scimmia)
4 : La Semence de l'homme (Il seme dell'uomo)
6 : Dillinger est mort (Dillinger è morto)
6 : La Grande Bouffe (La grande abbuffata)
? : Touche pas à la femme blanche ! (Non toccare la donna bianca!)
4 : La Dernière Femme (L'ultima donna)
3 : Rêve de singe (Ciao maschio)
3 : Pipicacadodo (Chiedo asilo)
3 : Conte de la folie ordinaire (Storie di ordinaria follia)
3 : I Love You
3 : Journal d'un vice
2 : Le Harem
2 : Y'a bon les blancs

Après quelques rattrapages ces dernières semaines, confirmation pour moi que j'aime mieux chez Ferreri les intentions que le résultat final. C'est souvent brouillon et imparfait, mais on note de vraies lignes directrices dans son oeuvre, et au moins deux films magnifiques (Dilinger et La Grande bouffe).

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Le Harem
2/6
Artcore dira tout un jour, donc pas la peine que je paraphrase d’avance.

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Ah ah <3
J'adore ce réal, des films jamais totalement parfaits mais toujours une proposition singulière. J'en ai encore quelques uns sur mon disque dur.

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CroqAnimement votre

Tu n'as pas Y a bon les blancs, par hasard ?

Bizarrement, malgré mes notes majoritairement moyennes, ça reste un cinéaste dont je prends plaisir à découvrir les films, en raison de leur personnalité. Avec une pointe de déception à chaque fois.

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Non j'ai pas, je crois qu'il est passé sur La Loupe il y a un moment mais plus dispo.

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CroqAnimement votre

OK merci, je vais vérifier en VOD et le redemander.

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1993 : Journal d'un vice
La fin de carrière de grands cinéastes est toujours triste, tant on sent chez certains cette propension à se répéter, qui plus est avec moins de moyens. Ferreri n'échappe pas à la règle avec ce tout petit journal intime, bien moins poétique et aérien que celui de son compatriote Nanni, mais plus porté sur l'onirisme. Bien sûr, on rira devant ce personnage aussi révoltant (surtout avec un œil so 2021) que pitoyable, qui drague absolument tout ce qui bouge (et s'en tire pas trop mal), tout en restant profondément amoureux de sa Luigia, véritable bombe à fragmentation. Mais on a l'impression d'avoir déjà vu ça, par exemple dans La Dernière Femme.
3/6

Prochaine étape : Y'a bon les blancs

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