Forum de FilmDeCulte

Hé ouais je tente, je suis un ouf.



Une grosse partie de la filmo étant perdue, y a pas tant de films en fait...


/ (1919) Der Knabe in Blau
/ (1919) Satanas
/ (1920) Le Bossu et la danseuse (Le Baiser vert / Der Bucklige und die Tänzerin)
/ (1920) Le Crime du docteur Warren (Der Januskopf)
/ (1920) L'Émeraude fatale (Abend... Nacht... Morgen)
/ (1920) Désir : la tragédie d'un danseur (Sehnsucht)
- (1920) La Marche dans la nuit (Der Gang in die Nacht)
- (1921) La Découverte d'un secret (The Haunted castle / Schloss Vogelöd)
/ (1922) Marizza, gennant die Schmugglermadonna
- (1922) Nosferatu le Vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)
- (1922) La Terre qui flambe (Der brennende Acker)
- (1922) Le Fantôme (Phantom)
/ (1923) L'Expulsion (Die Austreibung)
- (1924) Les Finances du grand duc (Die Finanzen des Grossherzogs)
- (1924) Le Dernier des hommes (Der letzte Mann)
- (1926) Tartuffe (Herr Tartüff)
- (1926) Faust, une légende allemande (Faust, eine deutsche Volkssage)
- (1927) L'Aurore (Sunrise)
/ (1928) Les Quatre Diables (Four Devils)
- (1930) City Girl (ou L'intruse)
- (1931) Tabou (Tabu)

- (1922) Nosferatu le Vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens) 5/6 (mais à revoir)

- (1924) Le Dernier des hommes (Der letzte Mann) 6/6
J'avais détesté cette fausse fin à l'époque mais grâce à Rohmer j'ai appris à l'accepter. Merci Eric.

- (1926) Faust, une légende allemande (Faust, eine deutsche Volkssage) 5/6
Impressionnant mais très décoratif.

- (1927) L'Aurore (Sunrise) 6/6

- (1930) City Girl (ou L'intruse) 6/6
Méconnu mais peut-être son meilleur.

- (1931) Tabou (Tabu) 6/6

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N'écoutez pas Film Freak

Yeah Tetsuo ! Rapido, quitte à développer plus tard.


1 - (1931) Tabou (Tabu)
2 - (1927) L'Aurore (Sunrise)

Le sommet du muet tout entier, j'aime tout dans ces deux films. Le premier reste mon préféré parce que sa beauté est moins évidente, moins immédiate : il y a pas la séduction du conte noir, le film se risque à être lumineux, plus simple, à faire durer ses scènes... La mort qui rôde y est plus belle.

3 - (1930) City Girl (ou L'intruse)
4 - (1922) Nosferatu le Vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)

Deux films sublimes, inspirés et habités, malgré la légère distance pleine de maîtrise du premier et les maladresses du second (qui garde un côté jeune, un peu tout fou, un peu j'essaie dans tous les sens). Ca reste deux visions éblouissantes et marquantes (les parfum onirique de City Girl, l'atmosphère somnambule et épuisée de Nosferatu...).



Un vrai écart entre ces quatre-là et ce qui suit :

5 - (1926) Faust, une légende allemande (Faust, eine deutsche Volkssage)
6 - (1926) Tartuffe (Herr Tartüff)

Deux splendeurs esthétiques qui me laissent un peu froid, surtout le premier, à qui je reconnais cependant d'être bien plus imposant (c'est quand même une autre ambition). Le second est un film d'imagerie très séduisant, avec Emil Jannings au top, mais qui sonne un peu trop exercice de style à mon goût.


7 - (1924) Le Dernier des hommes (Der letzte Mann)

J'accroche pas. Je salue le tour de force, je salue l'utilisation foisonnante et pourtant toujours très "déshystérisée" des effets visuels (comme toujours chez Murnau, c'est vraiment un de ses gros points forts), mais je suis agacé par la façon dont le film déroule son programme dépressif façon mécanique, s'engouffrant à fond dans ce que j'aime le moins dans le mélo mjuet (frange sociale seule sans lyrisme, il reste plus rien), le tout autour d'un perso antipathique. C'est le seul film où je sens pas Murnau utopique, rêveur, même si la vision "enfer" des toilettes nocturnes a un certain cachet. Et la fin pirouette est pas terrible non plus.



Voilà, c'est un topo un peu faible pour un tel réal. Il a vraiment un truc parfait à la mise en scène, cette façon de tirer une puissance esthétique d'un plan sans le vider de sa chaleur, de sa vie, de son potentiel narratif ; le rapport parfait au récit. Je retrouve ça chez très peu de gens, Miyazaki peut-être (dans un style certes différent...).
C'est quand même le type qui est pas mort au bon moment, j'ose à peine imaginer la carrière mastodonte. C'est d'autant plus troublant que ce mec manifestement réticent au parlant aura finalement réussi à en tourner aucun, et à clamser avant... Chose encore accentuée par la manière dont sa filmo est une progression quasi linéaire vers des films de plus en plus parfaits.

J'avais essayé d'en voir un max à l'époque de la rétro à la cinémathèque y'a 5 ans...Bon c'est quelqu'un qui racontait plus ou moins toujours la même histoire...Au fur et à mesure ça tend à être de plus en plus épuré dans les mécaniques de narration et même au niveau visuel.

Deux petits bouquins à lire

L'organisation de l'espace dans le Faust de Murnau d'Eric Rohmer
et le livre de Lotte Eisner, aussi bien que ce qu'elle avait fait pour Lang

/ (1919) Satanas
- (1920) La Marche dans la nuit (Der Gang in die Nacht)
- (1921) La Découverte d'un secret (The Haunted castle / Schloss Vogelöd)
ça se mélange un peu pour ces trois là

- (1922) Nosferatu le Vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)
ça déchire

- (1922) La Terre qui flambe (Der brennende Acker)
Film longtemps perdu, gros drame familial dans mon souvenir, un peu trop chargé

- (1922) Le Fantôme (Phantom)
Une réussite, un peu un brouiillon de ce qu'il fera plus tard


- (1924) Les Finances du grand duc (Die Finanzen des Grossherzogs)
Une comédie raté

- (1924) Le Dernier des hommes (Der letzte Mann)
Son meilleur à mon sens

- (1926) Tartuffe (Herr Tartüff)
Bon film

- (1926) Faust, une légende allemande (Faust, eine deutsche Volkssage)
ça m'avait retourné

- (1927) L'Aurore (Sunrise)
Je reste un peu extérieur mais ça transpire le génie

/ (1928) Les Quatre Diables (Four Devils)
faut qu'il le retrouve celui là

- (1930) City Girl (ou L'intruse)
mineur quand même, plus répétitif

- (1931) Tabou (Tabu)
de la bonne épure


1 Le dernier des hommes
2 Tabou
3 Aurore, Nosferatu, Faust

4 City girl
5 Phantom, terre qui flambe
6 Finances du grand duc

J'ai toujours eu peur de m'attaquer à ce truc, de loin ça a l'air très universitaire et chiant...

Rohmer, quand il écrit, c'est particulièrement pénible (et là je vois venir tous les mesquins du forum qui vont nous dire "pas seulement quand il écrit"...). Mais il y a des clés très intéressantes dans son étude. Cela dit, Le Signe du Lion en dit plus long sur Murnau que tout son bouquin.

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N'écoutez pas Film Freak

Yeah, tu m'as définitivement découragé d'y jeter un œil !

- (1920) La Marche dans la nuit (Der Gang in die Nacht)
si je l'ai vu, je n'en ai plus aucun souvenir.

- (1921) La Découverte d'un secret (The Haunted castle / Schloss Vogelöd)
whodunit sans grand intérêt.

- (1922) Nosferatu le Vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)
chef d'oeuvre absolu.

- (1922) La Terre qui flambe (Der brennende Acker)
superbe mélodrame romanesque, genre Dallas chez les schleus.

- (1922) Le Fantôme (Phantom)
beau film, mais trop cérébral, trop austère visuellement parlant pour décemment figurer parmi les chefs d'oeuvre de Murnau. Néanmoins, c'est peut-être le film qui exprime le plus littéralement les obsessions de son auteur.

- (1924) Les Finances du grand duc (Die Finanzen des Grossherzogs)
du Von Stroheim en plus comique et en moins bien. J'avais pas été convaincu.

- (1924) Le Dernier des hommes (Der letzte Mann)
MOUAIS.

- (1926) Tartuffe (Herr Tartüff)
très grand film, Murnau s'approprie remarquablement la pièce de Molière sans en trahir l'esprit. Il substitue le travail sur la lumière à celui sur le verbe.

- (1926) Faust, une légende allemande (Faust, eine deutsche Volkssage)
un film qui en jette un max.

- (1927) L'Aurore (Sunrise)
incontestable chef d'oeuvre qui m'a beaucoup marqué lorsque je l'ai découvert même si aujourd'hui je préfère peut-être la simplicité de Borzage (son émule à la Fox) à la virtuosité de Murnau. Faudrait que je le revoie.

- (1930) City Girl (ou L'intruse)
très beau film (sans être son meilleur, y a un moment faut arrêter le snobisme TETSUO) où Murnau met sa race à Malick avec cinquante ans d'avance.

- (1931) Tabou (Tabu)
sommet d'épure mais ne pas oublier ce que le film doit au grand Flaherty (tout le côté documentaire au début).

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skip mccoy

A la rigueur, tu peux lire son article "Le Cinéma, art de l'espace" paru dans La revue du cinéma en 48.
Je ne me suis pas farci le bouquin mais j'imagine qu'il n'y fait que délayer ce qu'il expose avec une remarquable concision dans son article. Peut-être que je me trompe et que ça n'a rien à voir ceci dit.

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skip mccoy

Non au contraire c'est parfait, c'est une bonne idée, merci !

Hum, hum...

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N'écoutez pas Film Freak

tu l'as vu?
sans déc c'est une purge celui-là. D'ailleurs il est plus ou moins tombé dans l'oubli. C'est bien fait.

pour moi, le meilleur Ray, c'est Charulata. C'est une position qui pour le coup n'a rien de snob mais est plutôt fort consensuelle.

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skip mccoy

Non, je ne l'ai pas vu. Et je te crois volontiers. Mais c'est surtout la manière d'asséner cash qu'il ne sait pas raconter d'histoire que je ne trouve pas sans snobisme
Mon préféré reste Le Salon de Musique, rien moins qu'un de mes films préférés et le premier que j'ai découvert de lui il y a déjà un petit moment...

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N'écoutez pas Film Freak

J'veux bien, mais je pourrai pas y participer (vu un film...). Et puis comme ça répond pas au top jeu vidéo qu'on a soi-même suggéré...