Donut78 a écrit:
Je viens de regarder le cinquième épisode.
J'en suis là. Quel malaise putain, quelle glauquerie du monde qui nous est montré, dans une ambiance malgré tout très ouatée.
J'avoue avoir un énorme blocage au 2ème épisode, pour lequel j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour le terminer, mais les épisodes suivants sont passés tout seuls. C'est ultra particulier, la réal étire le temps pour mieux nous submerger du malaise ambiant, et j'ai du mal à y voir clair sur le propos global pour le moment (il faut dire que chaque épisode introduit des nouveaux personnages), mais globalement ça fonctionne bien chez moi.
La vision horrible du monde par Refn est toujours assez fragile dans sa construction, à l'image de l'intro de ce 5ème épisode, que l'on peut facilement trouver digne d'un cinéaste immature, mais qui atteint une certaine quintessence et une
viscéralité dans son propos bien vs mal, pureté vs souillure, et avec cette fin d'épisode où le sauveur du moment est ramené à sa position de salaud par la victime dont la seule solution est de fuir ces hommes qui ne savent pratiquer que la violence, qu'ils utilisent pour contraindre ou libérer, et à qui la beauté du monde est devenue inaccessible et qui sont condamnés à la chercher en grimant et peinturlurant des femmes-objets.