The Good Wife
La rue de la pension de Bill Murray dans Un jour sans fin est visible dans l'épisode 2x13 de The Good Wife
Après l’arrestation médiatisée d’un homme politique, son épouse (Julianna Margulies) passe du statut de paisible femme au foyer à celui d’avocate redoutable. Dans chaque épisode, l’héroïne plaide une nouvelle affaire. Divorces, procès criminel, dommages et intérêts contre des multinationales etc.
La 1° saison est centrée sur une héroïne très bien écrite. La 2° un récit choral avec pas mal de rebondissements ingénieux. Réalisation soignée, dialogues calibrés au millimètre. Produite par Ridley Scott & Tony. C’est une des 3 ou 4 meilleures séries que j’ai vues ces dernières années.
Saison 1L’héroïne est embauchée dans un grand cabinet mais au bas de l’échelle. Elle est en concurrence avec des jeunes diplômés d’Harvard qui ont la moitié de son âge. Au début, elle essaie seulement de garder son emploi et d’élever en paix ses deux enfants. Mais le procès de son mari a rendu l’héroïne aussi célèbre qu’Hillary Clinton. Cela attire des requins qu’elle apprend à tenir en respect. A la barre, elle aligne les victoires et gagne le respect de la direction de son cabinet.
Ce que j’ai aimé- l’épouse blessée qui se retrouve en position de dicter ses conditions.
- le jeune avocat rival de l’héroïne (Matt Czuchry) et leur relation amicale. En dépit du fait que la survie de l’un dépend du licenciement de l’autre.
- les enquêtes de Kalinda (Archie Panjabi), la détective privée du cabinet, et les rebondissements intéressants que cela permet dans les procès.
Ce que je n’ai pas aimé- les procès trop simples des premiers épisodes.
- les lubies un peu trop pittoresques de certains juges.
- le directeur de campagne du mari, cynique caricatural, sourire de machiavel de théâtre.
- les deux gosses, trop cucul, la belle-mère qui ne sert à rien.
- la vie privée un peu trop éclectique de Kalinda, histoire d’injecter des petites révélations à peu de frais.
Saison 2Le cabinet où travaille l’héroïne est le théâtre d’une guerre de pouvoir entre les deux co-fondateurs.
Ce que j’ai aimé- la complicité entre l’héroïne et Kalinda, la détective privée
- l’arc du duel entre Kalinda et l’autre enquêteur du cabinet
- Diane, la co-fondatrice du cabinet. Hostile au début de la série. Classe et déterminée.
- la relation entre les deux fondateurs du cabinet
- les procès et leurs retournements de situation.
Ce que je n’ai pas aimé- les affaires de cœur poussives (l’héroïne, Kalinda, Diane)
- l’arc du mari : sa campagne de communication, ses ennemis.
- le contre emploi de crapule de Michael J. Fox. C’est difficile de détester le personnage comme il le mérite si on adore l’acteur.