Forum de FilmDeCulte

Que j'ai vu en projo et que je suis retourné voir en emmenant quelqu'un et que j'ai conseillé partout, contre les mauvaises critiques.

https://www.youtube.com/watch?v=-_7FaWnlhS4

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Je l'ai fait une fois parce que Lucy va trop loin dans la connerie en prenant une place pour Les Combattants.


LOL

C'est con, je suis sur qu'il y avait un bon film là dedans. Ces histoires de voyages dans le temps c'est toujours cool. Y'avait vaguement un truc, une histoire, une ebauche, un début d'inspiration. J'irais même jusqu'à dire que la partie 1984 est... Correcte? Mais c'est tellement joue, ecrit, réalisé avec le CUL, que ça ne fonctionne pas. J'ai pas encore lu les autres avis donc j'imagine que ça dit déjà tout ça et plus, mais putain ça fait mal au cul tant de d'artificiel de faux. Tu sens encore plus le cash grab que Transformers, et comme la serie qui s'enfonce vers le pire après le 2, le film s'enfonce vers la connerie au fur et à mesure et à la fin le film se fout de tout, cherche même plus à être cohérent, se croit malin et avec du coeur alors qu'il a que de la merde.


Le seul truc qui s'en sort, c'est Schwarzenegger, le seul truc qui permet au film de prétendre au 1/6, c'est lui. Mais ça suffit pas.

Grosse haine.

Les mecs qui y ont cru jusqu'au bout...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je m'attendais à une sombre bouse et j'ai trouvé le spectacle finalement très correct. Disons le tout de suite, c'est le Terminator que j'aime le moins, je ne le placerais pas au dessus du 3 et du renaissance que j'apprécient mais je trouve qu'Alan Taylor remplit le contrat. Après ça manque un peu d'âme, le scénario perd de sa force avec ses allers-retours temporels et on peut s'amuser à dénicher pleins d'incohérences mais on a là un pop-corn movie efficace.

La principale force du film réside dans son cast qui m'a agréablement surpris. Je trouve qu'Emilia Clarke apporte pas mal de fraîcheur au rôle de Sarah Connor, Schwarzy est génial d'autodérision et le reste des acteurs fait le boulot. D'ailleurs, j'ai l'impression que Taylor s'appuye sur ses comédiens pour passer outre les faiblesses de son scénario. Je trouve le duo Sarah/Papy assez émouvant et il y a une belle complicité entre les deux acteurs à l'écran.

Concernant la réa, c'est honnête sans non plus faire décrocher la mâchoire. Les scènes d'actions sont spectaculaires mais rien de bien mémorable non plus. Par contre, Taylor est gavant sur les moments émotions absolument affreux qui se résument à une musique soulignant des dialogues horriblement mièvres.

Bref, pour moi c'est pas l'horreur que décrivent les précédents avis, j'avais détesté Thor 2 du même Taylor et là j'ai éprouvé un réel plaisir pendant cette séance. Après ça manque clairement de fièvre pour que ça décolle au dessus de la série B de luxe, aussi sympathique soit-elle, et sans Schwarzie ou Emilia Clarke le film aurait une autre gueule.

3,5/6

RIP les goûts d'Abyssin.

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Ah, mais j'assume totalement!

Je trouve Emilia Clarke... correcte... Enfin c'est pas la pire... Jay Courtney, je comprends pas. Je comprenais pas dans Die Hard 5 et là ça continue, il est juste à chier, c'est une moule.

Dans Die Hard, je le trouve à chier, là c'est passable sans plus. Par contre, je confirme j'aime bien Emily Clarke. Outre qu'elle joue bien, je trouve qu'elle arrive à renouveler le personnage de Sarah Connor, donner une version radicalement différente du personnage des autres films.

Ah bah oui, une vieille gamine énervante jamais crédible en guerrière.

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- les amis on va faire un Terminator qui déchire.
- ok, mais avant tout il doit sourire plusieurs fois, sinon ça passera pas.
*soupir*

Puis....ALLEZ. à gauche vous avez un combattant mal rasé, un peu "maigrichon", badass.
à droite vous avez le minet, musclé comme captain américa, épilé comme une truite.

image ici:

NON


2/6

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SPOILERS

Pour moi, il n'y a jamais eu que deux films dans cette saga, et je prend les suivants presque comme de la fan fiction. C'est parfois sympa, parfois à chier, mais ça ne ternit pas l'univers du diptyque de Cameron. C'est justement mon amour pour T1 et T2 qui me permet de mettre comme un cordon sanitaire autour de ces trois suites et les regarder avec distance et amusement, en kiffant l'univers. Je dis ça pour relativiser mon avis qui va suivre, car j'ai trouvé le film assez fun au début, mais ensuite terriblement frustrant.

J'avoue que par rapport à ce que vous disiez tous, je me suis étonné à trouver le premier tiers de GENISYS pas mal du tout. Quoi qu'on en pense (et le film est au final globalement raté), les scénaristes ont vraiment tenté quelque chose. Est-ce un choix ou est-ce par obligation, Arnold ne pouvant plus jouer autre chose qu'un vieux ? Toujours est-il qu'ils sont allés loin et ont pondu un pitch bien méta et bien sympa qui fonctionne vraiment au début.

C'est d'ailleurs en voyant cette première demi-heure (malgré tous ses défauts), qu'on se rend compte à quel point RISE OF THE MACHINES était a posteriori du foutage de gueule. Du foutage de gueule très efficace, humble, carré, mais du foutage de gueule quand même car ce n'était qu'un remake beat par beat de T2. Ce film-ci, et le mal-aimé SALVATION, ont au moins essayé de changer la donne.

Avec leur postulat de départ abramsien, décidément idéal pour essayer de ressusciter des sagas exsangues, les scénaristes empilent les couches narratives, conduisant à des ponts narratifs sympas et inattendus: le Kyle Reese du 1 avec la Sarah Connor du 2, etc... C'est bourré de potentiel et ça créé quelques moments poétiques, comme cet instant génial mais trop bref où les jeunes futurs parents se retrouvent face à leur fils trentenaire. De plus, le film pose deux questions que je trouve super belles: Kyle pourra-t-il tomber amoureux d'une Sarah qui n'est pas du tout celle prévue, la vulnérable serveuse ayant été déjà remplacée par la Connor du 2 ; et comment Kyle pourra-t-il être un meilleur protecteur pour Sarah que ce vieux robot indestructible ?

Deux problématiques géniales qu'un mec comme Cameron auraient rendu bouleversantes, mais qui ici sont à peine exploitées, surnageant de ci de là une réplique ou un regard qui fait vaguement mouche mais sonne creux ("Protect my Sarah", moment potentiellement tellurique d'émotion, mais qui tombe à plat). C'est en ça que le film est frustrant.

C'est dommage car c'est dans ces moments-là que le film est à son meilleur. Quel besoin d'aller complexifier encore la donne avec cette lutte désespérée contre Skynet en 2017, avec ce logiciel abscons...? L'idée d'avoir John Connor en antagoniste est pas mauvaise si on est mode iconoclaste à donf (comment ne pas l'être si on veut insuffler un minimum de vitalité dans cette saga morte ?), mais malheureusement ça ne conduit à rien de bien fécond sur le plan narratif. Encore une fois, ça aurait pu être tellement tragique de voir de futurs parents affronter leur fils... Tout ceci ne donne rien hormis un gloubiboulga narratif, sans parler d'une belle bouillie robotique (on comprend rien à la structure de Connor) et visuelle (comment se fait-il que les deux moments dans T2 où l'hélico frôle le pont sur l'autoroute, puis passe en dessous, ont mille fois plus de force que les acrobaties virtuelles de ce film ?).

Au niveau des acteurs, quel dommage d'avoir pris Jay Courtney. Skynet peut pas envoyer un robot tuer les parents de cet acteur avant qu'il naisse ? Où est la vulnérabilité à fleur de peau qu'apportait Michael Biehn ? Lorsque le mec s'apprête à partir dans le temps, où est la flippe, où est l'émotion, où est le déchirement ? Dans les scènes du début entre Jason Clarke et lui, t'as l'impression de voir Laurence Olivier versus un acteur de L'ULTIME SNIPER.
(et sinon on parle beaucoup de l'évolution au cours des décennies de l'image du corps de la femme, mais faudrait parler de l'homme aussi: triste comment le corps ordinaire de Biehn a été remplacé par celui bodybuildé de ce Courtney aux trapèzes saillants)

C'est con parce qu'on sent qu'Alan Taylor essaie de bien faire son boulot et réussit quelques moments mignons (j'ai bien aimé Sarah qui écoute sa musique pendant que Reese et le Guardian se toisent), mais au final il est pas aidé par ce scénario d'abord prometteur mais qui finit par partir dans tous les sens.

Sinon une question: comment est-ce que le T-800, qui dans T2 apprenait à faire des blagues en deux jours, passe ici 11 ans dans le présent mais continue à parler comme un robot ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai eu l'impression de voir John Connor en Ultron.

Etrangement, j'ai trouvé les 10 premières minutes affreuses d'un point de vue des acteurs.

Mais il change la donne en rien celui-ci, ça reste un remake (presque assumé) du 1 suivi d'un calque du 2.

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