Forum de FilmDeCulte

L'épisode 5 sur son ascension (et sa chute) politique est vraiment excellent

Mais factuellement aux fraises, du coup j'avoue ne pas trop comprendre l'intérêt.

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I think we're gonna need a helmet.

J'avoue que je ne me rappelle plus du tout des faits justement et que je n'ai pas revérifié.

Entres autres choses : "Premier ministre à faire les frais de la jurisprudence Bérégovoy-Balladur qui contraint à démissionner du gouvernement en cas de mise en examen, Bernard Tapie démissionne de son poste, le 23 mai 1992. Il obtient un non-lieu en décembre 1992 et réintègre le gouvernement Bérégovoy le même mois. Le retour de Bernard Tapie au gouvernement crée un malaise chez certains socialistes, emmenés par le député de Corrèze François Hollande, qui déclare : « La première fois, c'était une erreur. La deuxième, c'est une faute »

Là on a l'impression qu'il se couche devant Mitterrand, qu'il s'est fait torpiller, que sa carrière politique est finie, alors qu'au contraire il est député et plus actif que jamais. Je comprends la simplification pour la série, surtout si ça apporte quelque chose dans les thématiques, mais là c'est juste fabriqué de toutes pièces. Donc ni fiction aboutie ni réalité... Un truc entre les deux un peu tiède.

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I think we're gonna need a helmet.

Putain en 1992 y’a un conseiller du Président qui fait des guillemets avec ses doigts !! Mais on va encore dire que c’est un "biais de perception"…

Sinon Samuel Labarthe m’a bluffé en Mitterrand, j’y croyais pas sur le papier et belle transformation.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi c'est Pascal Elso en maire de Marseille, que j'ai trouvé délicieux sans le reconnaître, alors qu'il a tourné dans mon film.

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I think we're gonna need a helmet.

Mec qui aura joué tout le gouvernement...

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Oui le fameux débat Le Pen -Tapie avec les gants de boxe est 1994.
Cela a interrompu la carrière de Paul Amar au motif (pas faux) que cela banalisait en fait le FN, alors que maintenant on a Bolloré et Hanouna à pleins tubes, ou le journal de Delahousse qui se mue en Talk Show le dimanche

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Un geste documenté de longue date, baptisé en 1989 (invention du terme "air quotes") puis popularisé, dit wikipédia, grâce à Steve Martin (qui faisait ça dix ans plus tôt) dans les années 90. Je doute que beaucoup de gens en France fussent des amateurs de stand-up américain mais finalement c'était dans l'esprit du temps.

"Dans les années 90" c'est long. Et on parle de 92 là. Et d'un haut fonctionnaire de 60 ans. Pas vu ce geste prendre de l'ampleur avant les années 2000 en France, facile.

D'ailleurs c'est marrant que tu mentionnes Steve Martin car aujourd'hui devant l'affiche de ONLY MURDERS IN THE BUILDING je me faisais la remarque à quel point lui (et Martin Short) ne sont pas des stars en France contrairement aux US.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Comme Adam Sandler (plus récurrent sur les écrans en revanche) dont les records dans les films live sont Punch Drunk Love et son film plus tard plagié avec Omar Sy (je découvre que Hôtel Transylvania 2 aurait fait plus de de deux millions d’entrées).
Pas convaincu mais toujours intéressant de se demander ce qui est un anachronisme et ne l’est pas.

Incroyable séquence, total OVNI pour une série française. Les deux énergies contradictoires qui s'opposent, le long dialogue qu'on sent tissé d'un subtil mélange d'interrogatoires, du réquisitoire et de l'imagination des auteurs. Fort.

Sinon globalement j'ai trouvé la série pas mal du tout. Ça réussit être un portrait-Wiki mais avec une symbolique forte, qui raconte les évolutions de la France... Certes il y a des simplifications (ce maire de Marseille non nommé, c'est Robert Vigouroux ? Et son plan c'est de prendre la mairie en 95 mais concourir pour la présidence en... 2002 ?) mais ça tient bien la route. Et le jeu des réfs est sympa (Sorkin comme disait Z, mais aussi un petit hommage au PARRAIN dans le dernier épisode). De la belle ouvrage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste