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Un homme préhistorique dans un monde entièrement couvert de neige, tente de survivre aux régulières tempêtes. Poursuivi par un groupe de mémés américaines, il trouve refuge dans une caverne, où il se met en retrait du monde, afin d'hiberner. Mais lorsqu'il se réveille, son monde blanc est devenu une forêt tropicale luxuriante, au fond de laquelle se cache un monstre terrifiant. Le cinéaste présente son film comme un conte pour enfants: "J'imagine deux mondes coexistants. Dans ce conte, tous deux semblent, en surface, réels. Mais lorsqu'ils sont placés côte à côte, à cause de leurs différences, l'un devient la face rêvée de l'autre. Et tous deux s'entrelacent sur des temporalités divergentes. C'est le futur d'un passé et le passé d'un futur. C'est une célébration de l'Amérique et de l'"Amérique". Ici, la vie est tendre et sauvage: civilisée."

c'est du Apichatpong Weerasethakul, ça s'appelle Utopia et c'est par ici: http://www.filmdeculte.com/news/news.php?id=2415

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C'est génial tout ça. Je trouve ni Blissfully Yours ni Tropical Malady vraiment totalement réussis mais ça m'intrigue.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Il est gay, Apichatpong?

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Je crois que oui (mais les mémés je crois pas que ça soit spécialement gay, par contre les karaokés amoureux gluants de Tropical Malady, mmmmh oui).

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Doll, it's a heartbreaking affair

et dans la famille les plus beaux synopsis nous viennent d'Asie, 132 se pose là : le film s'intéresse au sort d'un trentenaire, amoureux transi de sa fiancée depuis cinq ans. A la veille de son mariage, la belle décède dans un accident de la route, laissant son fiancé dévasté. Devant son désarroi qui, les années passant, perdure, ses amis tentent de le réconcilier avec la vie et lui font notamment rencontrer des filles. En vain.

Mais le hasard finit par remettre sur sa route un ancien amour oublié, dont le spectre agité ravive un brin son envie de vivre. Ce n'est pas de l'amour, mais de la compagnie affective, et c'est déjà beaucoup. Si bien que notre héros envisage même d'épouser la revenante…

Jusqu'au jour où, dans le bus n°132, qui donne son titre au film, une odeur vient bouleverser ce nouvel équilibre. Une odeur familière: celle qui émanait de la peau de la défunte et qu'il n'a jamais oubliée. Elle exhale d'un jeune militaire, appuyé contre une vitre du bus. Ils échangent un regard, un sourire… Et après?

http://www.filmdeculte.com/news/news.php?id=2423

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