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 Sujet du message: Sylvester Stallone
MessagePosté: 18 Aoû 2010, 12:01 
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J'ai laissé les noms des personnages, pour le fun.
J'ai zappé les cameos.


The Expendables (Expendables: Unité spéciale, 2010)....Barney Ross

Rambo (John Rambo, 2008)....John Rambo
4.5 - Le problème, pour toute suite de Rambo, c'est qu'il est IMPOSSIBLE de refaire le premier qui traite du traumatisme d'un mec incapable de s'adapter au monde après la guerre donc les suites l'ont juste fait enquiller les morts comme s'il avait été guéri. Stallone a l'intelligence de traiter enfin ce traumatisme et revient à l'esprit violent du premier film. A l'instar de Rocky Balboa, le récit tente d'apporter une résolution au parcours du personnage etsi évidemment il est impossible d'approcher la force évocatrice de la saga Rocky (parallèle de la vie de l'acteur/scénariste/réalisateur), l'ambition est là et globalement réussie.

Rocky Balboa (2006)....Rocky Balboa
5/6 - c'est classique, c'est naïf, c'est un remake du précédent, mais c'est BEAU putain.

Spy Kids 3-D: Game Over (Mission 3D: Spy Kids 3, 2003)....Toymaker
3/6 - Sly a dû envier Schwarzie en méchant dans Batman & Robin. C'est pas un nanar comme le Schumacher mais ça reste un film pour enfants sans grand intérêt.

Shade (Les maîtres du jeu, 2003)....Dean 'The Dean' Stevens
2/6 - bien tenté...mais non.

Avenging Angelo (Mafia Love, 2002)....Frankie Delano
1/6 - à un moment, Stallone porte un cadavre qui pète. Je sais pas où j'ai trouvé mon point.

D-Tox (Compte à rebours mortel, 2002)....Jake Malloy
0/6 - ouhlala le slasher pourri.

Driven (2001)....Joe Tanto
2/6 - Rocky VI avant l'heure mais sans l'émotion. Quelques beaux crashes en CGI.

Get Carter (2000)....Jack Carter
1/6 - Stallone est sans pareil pour chier sur ses résurrections de carrière. Remake digne d'un direct to video.

Copland (1997)....Freddy Heflin
5/6 - western moderne au casting de luxe avec un Stallone en mode ultra-sérieux. De la vraie prise de risque qui paie au centuple.

Daylight (1996)....Kit Latura
4/6 - Stallone continue dans le sérieux avec ce film catastrophe rondement mené.

Assassins (1995)....Robert Rath
4/6 - les retouches d'Helgeland rendent le scénario des Wachowski plus conventionnel qu'il ne l'était initialement et Donner reste un réal old school mais j'ai toujours trouvé que c'était pas trop con pour une série B d'action des '90s. Et Stallone semblait commencer à opter pour des rôles plus sérieux.

Judge Dredd (1995)....Judge Joseph Dredd
2/6 - gâchis incroyable d'un personnage et d'un univers géniaux, reste l'acteur iconique et l'art design impressionnant.

The Specialist (L'expert, 1994)....Ray Quick
1/6 - aucun intérêt à part la scène de cul.

Demolition Man (1993)....John Spartan
4.5/6 - j'adore le pitch et l'univers, l'action et le second degré, Brambilla n'est pas Verhoeven donc le propos reste malingre mais y a quelque chose de franchement fun.

Cliffhanger (Cliffhanger, traque au sommet, 1993)....Gabe Walker
2/6 - à l'époque, j'avais bien aimé mais j'ai jamais pu revoir en entier ce Die Hard dans la montagne assez chiant.

Stop! Or My Mom Will Shoot (Arrête, ou ma mère va tirer!, 1992)....Sgt. Joe Bomowski
1/6 - arrête ou tes spectateurs vont se tirer.

Oscar (L'embrouille est dans le sac, 1991)....Angelo 'Snaps' Provolone
3/6 - bon alors là, je laisse le bénéfice du doute de mon souvenir de gosse, c'est sans doute sa meilleure comédie.

Rocky V (1990)....Rocky Balboa
3/6 - On se calme et on boit frais à Philadelphie en prenant une vraie pause de 5 ans et en rappellant le réalisateur du premier, espérant réitérer la formule. Si on retrouve une véritable valeur dans l'intrigue (qui renoue avec le parcours intéressant du personnage), le tout demeure maladroit et peu inspiré dans mon souvenir. Contrairement à beaucoup, j'aime le choix du dernier combat et évidemment, j'aime bien le thème de la relation filiale mais c'est pas encore ça.

Tango & Cash (1989)....Lt. Raymond Tango
4/6 - ça vaut sans doute pas tant mais je garde un bon souvenir de gosse de ce buddy movie improbable.

Lock Up (Haute sécurité, 1989)....Frank Leone
3/6 - souvenir d'un basique film de prison en mode musclés.

Rambo III (1988)....Rambo
2/6 - idem que le précédent. J'aime bien la scène de la grotte qui cette fois a la bonne idée d'adopter un peu plus son point de vue à lui plutôt que celui des victimes, de manière à mieux souligner ses "talents" mais ça reste faible dans le scénar et mou dans l'action. Au final, ses deux suites auront pour seul "mérite" la création d'une icône (le bandeau, les flèches explosives, le couteau, les muscles huliés, le héros torse poil quoi) à partir d'un personnage qui ne se prêtait pas à ce genre de franchise (le mec traumatisé qui a des flashbacks de torture dans la forêt de l'Oregon mais qui reste zen au Viet Nam et en Afghanistan). Même si ça aurait coûté sa réputation sérieuse à Stallone.

Over the Top (Le bras de fer, 1987)....Lincoln Hawk
3/6 - quelque part entre Rocky IV et V, avec toute la naïveté potentiellement ridicule du mec simple qui se bat pour son fils.

Cobra (1986)....Lieutenant Marion 'Cobra' Cobretti
Je crève d'envie de le voir.

Rocky IV (1985)....Rocky Balboa
1/6 ou 6/6 - C'est à la fois nanardesque et génial. Stallone a tout compris à l'esthétique/narration naissante du clip mais du coup c'est d'une paresse nawakesque. A peine 1h30 qui enchaîne en gros deux combats, des flashbacks et l'inévitable montage "entraînement". Thématiquement, c'est le film de trop : Rocky ne se bat plus que pour se venger, comme dans un vulgaire film d'action de l'époque. Une époque bien présente qui date le film par sa trame estampillée "Guerre Froide" (malgré le speech final de Rocky, le reste est très maladroit : on ridiculise Creed au départ mais après c'est les américains les meilleurs, eux ne s'entraînent pas avec des machines mais avec la nature, eux ne se dopent pas et eux viennent dans ton pays te foutre ta râclée avant de sortir le discours qui fait se lever Gorbatchev pour qu'il applaudisse) et sa bande son inimitable. Et le robot, c'est juste non. De toute façon, le perso de Paulie est transformé en vulgaire sidekick comique (ah quand il se casse la gueule dans la neige ouaaaah) avant sa petite phrase à la fin avant le combat. Plus aucune émotion (la mort de Creed...super, la dédicace à son gosse...super).

Rambo: First Blood Part II (Rambo II : La Mission, 1985)....John J. Rambo
2/6 - Je me demande à quoi ressemblait le scénario de Cameron à la base. Il écrit ses deux suites (Rambo II et Aliens) au même moment. S le traitement du personnage avait été aussi approfondi par rapport au premier tel qu'il l'a été pour Ripley dans Aliens, peut-être alors aurait-on pu croire à ce Rambo qu'on vient chercher en taule pour aller prendre des photos... Au demeurant, c'est un film d'action mou qui tente d'en foutre plein la vue mais sans une mise en scène réfléchie (c'est AVANT l'ère de la gestion de l'espace à la McTiernan, AVANT l'ère de la chorégraphie des combats/gunfights à la Woo).

Rhinestone (1984)....Nick Martinelli
Pas vus.

First Blood (Rambo, 1982)....Rambo
5/6 - Si le film a un peu vielli (les scènes d'action, notamment les "poursuites" en voiture/moto ou voiture/camion, sont d'une mollesse navrante), ça reste une idée géniale et un personnage fascinant, un fond intéressant pour un film d'action (paye ton film d'action sans action made in 82) et une scène monumentale où Stallone craque à la fin. Qu'on vienne pas me parler de Traqué putain... Le personnage du Colonel Trautmann, déjà bien over-the-top dans ses répliques et son jeu, annonce la surenchère non-sensique des deux suites. Je me demande comment Stallone va réussir à revenir à l'esprit du premier, un survival dépouillé où il prononce quasiment pas un mot, et dézingue ses adversaires comme le Predator neutralise un commando...le tout filmé du point de vue des victimes comme dans un film d'horreur.

Rocky III (Rocky III, l'oeil du tigre, 1982)....Rocky Balboa
2/6 - Ca débattra longtemps pour savoir lequel est le objectivement plus pourri entre celui-ci et le suivant. On entre dans les années 80 et c'est pas tant l'ère du blockbuster qui vient s'en mêler (même si c'est ce film-ci et le suivant qui feront le plus de thunes au box office, plus de 120M$ chacun) mais l'ère du clip plutôt. Après la désormais traditionnel résumé en ouverture, suit une séquence que, perso, je trouve bonne, sous forme d'un montage présentant (ou résumant là aussi) l'évolution du perso suite aux événements de Rocky II : sa médiatisation, son succès dans la suite de sa carrière, etc. Malheureusement, la suite du film aussi enchaîne les séquences très rapidement (le film est bien plus court que les précédents) et la tension dramatique s'en retrouve quasi-annihilée, surtout quand on frise la nanar (l'apogée de l'entraînement de Rocky avec Creed, c'est CULTE). Cependant, malgré un bon nombre d'idées plutôt débiles (le combat avec Hulk Hogan quoi) et un Mr. T ridicule (dont le rôle pendant les 30 premières minutes consiste à se lever de son siège dans le public et à regarder, tout énervé, autour de lui dans tous les sens), détails qui témoignent une fois de plus de la grossiérété croissante de l'entreprise, il reste un soupçon de ce qui fait l'intérêt de cette saga, à savoir le cheminement de son protagoniste qu'on nous montre ici "embourgeoisé" et qui devra une fois de plus s'entraîner pour redevenir celui qu'il était, qui avait la rage de vaincre, "l'oeil du tigre". C'est grave aussi comme un simple brushing '80s et la chirurgie esthétique donnent tout de suite un air plus intelligent à Stallone...heureusement, ça colle. Et la toute dernière séquence est mimi.

Victory (À nous la victoire, 1981)....Captain Robert Hatch
Pas vus.

Nighthawks (Les Faucons de la nuit, 1981)....Det. Sgt. Deke DaSilva
3/6 - peu de souvenirs alors que je l'ai vu pour la première fois y a quelques années, je me rappelle surtout du look barbu de Stallone et le passage à la fin où il se déguise en femme.

Rocky II (1979)....Rocky Balboa
4/6 - J'aime l'idée du film qui reprend juste après et surtout l'annonce du franchise qui confirme qu'elle sert avant tout de parallèle au parcours de son acteur-scénariste(-réalisateur), une saga proche de son personnage et non du sport qu'elle met en avant. Malheureusement, ça annonce également que le schéma narratif de chaque épisode sera toujours le même vu que déjà dans le premier, Rocky ne veut plus boxer avant l'offre d'Apollo Creed et donc ce sera toujours LE combat qui va l'amener à se battre et plus les épisodes iront, moins les enjeux qui le poussent à se battre seront intéressant (cf. le 4, on y reviendra). Ici, il reste un peu de l'effort du précédent mais plus exactement sa magie. La patte de Stallone, tant dans le scénario que la mise en scène, se fait plus grossière (cf. la scène du tournage de la pub). Et pourtant, au final, y a toujours quelque chose qui marche, et une fois de plus, j'ai les larmes aux yeux lors des derniers plans.

Paradise Alley (La Taverne de l'enfer, 1978)....Cosmo Carboni
F.I.S.T (1978)....Johnny Kovak
Pas vus.

Rocky (1976)....Rocky Balboa
5/6 - C'est sidérant comme 30 ans après, le film reste excellent. Touchant. Ce mec qui sait qu'il n'est pas une flèche, qui se découvre une fierté, et en parallèle l'histoire des personnes censées être des losers comme lui autour (Mickey, Paulie et bien sûr Adrian). Le temps que prends la mise en scène, ces longs plans qui suivent le personnage dans les rues, quand elle ne s'envole pas (Gonny Fly Now quoi), c'est d'une classe '70s cependant intemporelle. Et les dernières secondes, je pleure.

Farewell, My Lovely (Adieu ma jolie, 1975)....Jonnie
Death Race 2000 (La Course à la mort de l'an 2000, 1975)....Machine Gun Joe Viterbo
Capone (1975)....Frank Nitti
The Lord's of Flatbush (1974)....Stanley Rosiello
Rebel (1970)....Jerry Savage
The Party at Kitty and Stud's (L'Etalon italien, 1970)....Stud
Pas vus.


Moyenne : 2.82/6

Top :
1. Saga Rocky
2. Copland
3. Rambo
4. Demolition Man
5. John Rambo

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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 18 Aoû 2010, 12:46 
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The Expendables (Expendables: Unité spéciale, 2010)....Barney Ross
Pas envie.

En fait j'ai quasi RIEN VU... :shock:

Rambo (John Rambo, 2008)....John Rambo
1/6 - Pas ma came. N'empêche, quelques fulgurances gore m'ont bien fait marrer. Sinon je trouve ça assez abject.

The Specialist (L'expert, 1994)....Ray Quick
0/6 - aucun intérêt à part la scène de cul.

Cliffhanger (Cliffhanger, traque au sommet, 1993)....Gabe Walker
3/6 - Film "culte" de mon adolescence, bien con à la revoyure mais quand même assez fun. Et puis la scène d'ouverture je suis fan.

Stop! Or My Mom Will Shoot (Arrête, ou ma mère va tirer!, 1992)....Sgt. Joe Bomowski
0/6 - aucun souvenir, sinon d'un douloureux sentiment de gêne.

Tango & Cash (1989)....Lt. Raymond Tango
1/6 - Je ne me souviens que de l'ennui.

First Blood (Rambo, 1982)....Rambo
5/6 - Ca c'est excellent.

Rocky IV (1985)....Rocky Balboa
Rocky III (Rocky III, l'oeil du tigre, 1982)....Rocky Balboa
Rocky II (1979)....Rocky Balboa
?/6 - Plus revus depuis l'enfance...


Envie de voir:
Copland (1997)....Freddy Heflin
Rocky Balboa (2006)....Rocky Balboa
Daylight (1996)....Kit Latura

Je crève d'envie de voir:
Rocky (1976)....Rocky Balboa

Pas vus en entier *zap*
Assassins (1995)....Robert Rath
Rambo: First Blood Part II (Rambo II : La Mission, 1985)....John J. Rambo

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 18 Aoû 2010, 13:23 
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The Expendables (Expendables: Unité spéciale, 2010)
Le film de la déception. Comme l'indique FF, Stallone a le don pour gâcher chacun de ses retours (commerciaux ou critiques) : Cliffhanger, Copland, Rocky Balboa / John Rambo... Ici, il déçoit non seulement au niveau de la mise en scène et de la direction d'acteur, mais également au niveau d'un scénario ultra bâclé et construit en fonction des entrées et sorties des acteurs dans le casting. C'est ce qui me chagrine le plus, tant le film apparaît bien loin du réel talent de scénariste classique de Sly.
3/6

Rambo (John Rambo, 2008)
J'invite chacun à lire la critique de David Morell (l'auteur de Rambo 1) sur son site personnel. C'est un film fort, très riche (il faut le voir, le revoir, c'est bourré de détails anodins à la première vision), également ultra jouissif tant l'action se marie bien au propos et à la mise en scène. Le vrai Expendables, le voila ! Dommage qu'il y ait un certain ventre mou au milieu du film (les scènes sur le bateau, même si elles ont bien entendu un symbole - le Styx, tout ça), apparemment corrigé dans le director's cut.
5/6

Rocky Balboa (2006)
Le film du retour. Retour d'un acteur qu'on a aimé et détesté, retour d'un personnage sublime, retour à un ton plus modeste, à une émotion palpable... Ce film raisonne comme un véritable cadeau fait aux fans du premier épisode. Une vraie perle qui conserve toute sa force malgré les visions.
6/6

Spy Kids 3-D: Game Over (Mission 3D: Spy Kids 3, 2003)
Vu quinze minutes avant de dégager le DVD de mon lecteur.
0/6

Shade (Les maîtres du jeu, 2003)
Sly n'y apparaît qu'une dizaine de minutes, si je me souviens bien, et il a une certaine classe. Néanmoins, la comédie et la légèreté sont deux genres qu'il manie bien mal (Expendables le confirmera), et comme le film est par ailleurs sans intérêt aucun...
2/6

Avenging Angelo (Mafia Love, 2002)
Tenu trente minutes...
0/6

D-Tox (Compte à rebours mortel, 2002)
Il y a des choses, dans ce film : des acteurs corrects, une ambiance poisseuse, un décor original. Mais tout, tout, tout est gâché par les choix du réalisateur et du scénariste. C'est le film de l'incompréhension, du non sens. Comment ça peut exister, on se le demande.
0/6

Driven (2001)
Le film bipolaire. D'un côté, le scénario de Sly, ultra carré, avec une belle exposition des personnages, et l'envie manifeste de transposer Rocky dans un monde sportif différent. Et de l'autre, ce gros con de Harlin qui se prend pour Oliver Stone. Le tout est un joyeux foutraque, assez spectaculaire quand même, pour lequel j'ai une certaine tendresse.
3/6

Get Carter (2000)
Sly a une classe folle. Rourke aussi. Le choc entre les deux ne peut qu'être dantesque. Mais non, c'est si mal filmé/monté qu'on ne pige rien.
1/6

Copland (1997)
Une perle. Sly, grossis, enlaidi, en remonte au reste du casting qu'il éclipse sans problème. Western moderne dirigé de main de maître par un réalisateur qui ne fera jamais mieux (pas vu 3:10 pour Yuma).
5.5/6

Daylight (1996)
Grosse baudruche agréable. Des décors sympas, un personnage touchant, des scènes spectaculaires... Ca vole pas très haut, mais dans le genre "revival catastrophe des années 90", c'est loin d'être le pire.
3/6

Assassins (1995)
Il y a un embryon de quelque chose : le visuel, la pluie, les personnages. On sent l'influence du polar post-Se7en (il pleuvait toute l'année à Hollywood à cette époque). Dommage, tout est simplifié à l'extrême et Banderas joue définitivement comme un pied.
3/6

Judge Dredd (1995)
Gros décors, bonne gueule de Sly... Insupportable sidekick (qui gâche peu de temps après Piège à Hong Kong), scénario totalement con, personnage gâché en dix minutes...
2/6

The Specialist (L'expert, 1994)
Aucun intérêt, c'est laid, vulgaire, on dirait une série z indonésienne des années 80.
0/6

Demolition Man (1993)
Surprise, le truc qui sort de nulle part, en décalage total avec ce qui précède et ce qui suit. Un univers original, un méchant cool, des bonnes vannes, une mise en scène bien carrée... Bon spectacle.
4/6

Cliffhanger (Cliffhanger, traque au sommet, 1993)
Harlin, le mec qui confond qualité et quantité. Suffit pas de faire péter la montagne pour accoucher d'un bon film.
1/6

Stop! Or My Mom Will Shoot (Arrête, ou ma mère va tirer!, 1992)
Souvenir d'un truc qui vaut bien Jumeaux.
2/6

Oscar (L'embrouille est dans le sac, 1991)
Souvenir d'un truc ultra mou.
1/6

Rocky V (1990)
J'adore... Le retour aux origines, la beauté des personnages, la force des décors, la puissance des flashbacks...
5/6

Tango & Cash (1989)
Con mais marrant. Sly accepte de partager l'affiche, c'est pas évident à cette époque.
3/6

Lock Up (Haute sécurité, 1989)
Tendresse pour ce film ultra carré, ultra dégraissé. John Flynn avait du talent pour la série B. C'est noir, tendu, émouvant.
5/6

Rambo III (1988)
Aussi difficile que le II... Y a bien quelques idées, et c'est assez fort de vois un film sur ce conflit. Un personnage comme Massoud, rétrospectivement, c'est très fort. A part ça, ok il y a un budget démentiel pour l'époque, mais le film est d'un mou assomant. J'ai pas tenu, toutes les dix minutes, j'allais sur l'ordi.
1/6

Over the Top (Le bras de fer, 1987)
Film ridicule, à mater entre potes pour se marrer.

Cobra (1986)
Sly qui bouffe une pizza avec des gants. C'est un peu du Michael Mann tendance 80's ultra vulgaire, filmé sans génie par un Cosmatos sorti de Rambo 2. A voir absolument pour se rendre compte de quoi Sly est capable.

Rocky IV (1985)
Long clip débile, avec son méchant bionique et son gentil qui s'entraîne au naturel et bouffe bio.
1/6

Rambo: First Blood Part II (Rambo II : La Mission, 1985)
J'ai pas pu... C'était sans doute le top du top de l'action à l'époque, mais c'est totalement vide. Cosmatos est un gros naze qui place sa caméra là où ça pête et appuie sur les détonateurs. Y a rien à sauver et Stallone devient bien ridicule à toujours gonffler les pecs.
1/6

Rhinestone (1984)
pv. Qui se fait le Divx avec moi ?

First Blood (Rambo, 1982)
Le film vaut surtout pour son scénario magnifique (en dépit de quelques punch lines un peu bidons made in Trauttman). La mise en scène de Kotcheff se contente d'être fonctionnelle, même si parfois un rien nerveuse. Tout est dans le personnage, dans sa façon de recréer un espace, un monde, un temps qu'il connait. Poursuivi, maltraité, il se réfugie dans un lieu qu'il connait, qu'il maitrise (la forêt), devient une vraie bête sauvage, avant de revenir en ville mettre le boxon. L'idée de génie est là : cette ville désertée par ses habitants, est totalement métamorphosée par Rambo, qui en fait un univers barbare pour mieux s'y sentir. Je trouve l'idée absolument fabuleuse et certains plans (l'ombre de Rambo qui court sur les murs) font presque froid dans le dos. J'étais captivé, au point de ne pas participer aux vannes de mes camarades. Au demeurant, le monologue final reste toujours aussi fort, aussi triste, aussi émouvant. Il y a eu d'autres (et meilleurs) films sur le Vietnam, mais celui ci est peut être celui qui montre le mieux le traumatisme ressenti par les soldats.
5.5/6

Rocky III (Rocky III, l'oeil du tigre, 1982)
Là j'ai plus de mal... Au contraire du 4, il y a malgré tout la tentative de construire quelque chose, un vrai scénario autour de personnages que Stallone souhaite forts (le dialogue sur la plage avec Adrienne). Malheureusement, tout le monde joue comme un pied, c'est pété de scènes interdites et d'idées malheureuses. Reste le début, toujours autobiographique.
1/6

Victory (À nous la victoire, 1981)
Petit film original mais sans beaucoup d'intérêt au final. Sly se cherche et tente du côté des grands cinéastes, deux ans après avoir approché Norman Jewison.
3/6

Nighthawks (Les Faucons de la nuit, 1981)
Polar bien tendu tendance Lumet, mais gâché par des conneries (je me souviens de plans tout distordus)...
3/6

Rocky II (1979)
La même chose en plus fat. J'aime beaucoup, mais tous les éléments deviennent systématiques, et on voit les prémices d'une série, avec les thèmes et figures imposées. Quelques belles idées (le film commence sur le combat du précédent), quelques autres exécrables (putain, les ralentis)... Ca reste assez fort, et très tire larmes, ça fonctionne de bout en bout, et le tout reste assez juste.
4.5/6

Paradise Alley (La Taverne de l'enfer, 1978)
Je veux le revoir (achat prochain du DVD). Souvenir d'un Rocky dans le monde du catch d'une noirceur extrême.
5/6

F.I.S.T (1978)
Triste de savoir qu'en cas de succès avec F.I.S.T, Stallone n'aurait probablement jamais orienté sa carrière vers le cinéma d'action. Un sujet ambitieux (la montée du pouvoir des syndicats aux Etats-Unis, autour de la figure de Jimmy Hoffa - ici Johnny Kovak), un réalisateur à oscar, un acteur qui sort du triomphe commercial et critique de Rocky, mais au final un discours qui tranche radicalement avec celui plein d'espoir de Rocky et avec les désirs d'un public traumatisé par une époque trouble (Vietnam, Watergate...) : ici, nous sommes dans une Amérique où, pour réussir, il faut avoir le piston de la mafia (c'est dit clairement par Sly dans le film en réponse à un sénateur). Le scénario est assez travaillé (malgré une grosse ellipse assez mal foutue au milieu du film), la mise en scène est plus que correct. Par contre, Stallone déçoit tant il sied mal au rôle. Monolithique, il peine à faire croire à son personnage, surtout dans la deuxième partie (à la rigueur, au début du film, il joue une petite frappe qui traine et se bastonne dans les rues).
4/6

Rocky (1976)
Rien à redire, c'est toujours aussi beau, aussi fort, aussi touchant et émouvant. Ca m'étonne toujours de voir avec quelle intelligence Avildsen utilise la musique, la couplant de façon impeccable à sa mise en scène et à son montage. Rocky, c'est aussi surtout la détermination d'un acteur bourré de talent, d'humilité, de dignité... Stallone est absolument fabuleux dans ce rôle. Les seconds rôles sont au diapason, et certaines scènes sont magnifiques grâce à eux (mention spéciale à Adrienne, bien entendu).

Farewell, My Lovely (Adieu ma jolie, 1975)
pv

Death Race 2000 (La Course à la mort de l'an 2000, 1975)
Série b rigolote, avec le savoir faire de Bartel et son esprit bien cynique. Sly donne tout ce qu'il a, mais on sent bien qu'il n'a pas encore trouvé son mojo.
4/6

The Lord's of Flatbush (1974
DVD offert par FF... On se le mate quand ?

Rebel (1970)
Film flou où on comprend rien et où Sly ne ressemble à rien.
0/6

The Party at Kitty and Stud's (L'Etalon italien, 1970)
A voir absolument. Sly est sa quequette rouge dansent sur un tapis et se tapent des meufs toute moches lors d'une partouze.


Ordre :

Rocky 1
Rocky Balboa
Rambo 1
John Rambo
Copland
Rocky 5
Rocky 2
Haute sécurité
F.I.S.T

Je mets à part La Taverne de l'enfer.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 18 Aoû 2010, 13:32 
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Ok on va se faire une soirée Flatbush/Rhinestone.

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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 18 Aoû 2010, 13:34 
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Film Freak a écrit:
Ok on va se faire une soirée Flatbush/Rhinestone.


Si on s'y prends tôt, on peut aussi ajouter Cobra et A nous la victoire (que je veux revoir). En plus, Flatbush est en VO donc tu m'aideras pour la compréhension.

Anecdote : Winkler a révélé il y a peu que pour son rôle de Fonzie, il s'est inspiré de Stallone dans Flatbush ! Stallone, l'homme qui a changé le septième art à tout jamais !

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MessagePosté: 18 Aoû 2010, 14:03 
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Cosmo a écrit:
Film Freak a écrit:
Ok on va se faire une soirée Flatbush/Rhinestone.


Si on s'y prends tôt, on peut aussi ajouter Cobra et A nous la victoire (que je veux revoir).

La journée tendue...

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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 22 Aoû 2010, 17:51 
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The Expendables (Expendables: Unité spéciale, 2010)
2,5/6
Déception. Sur le papier, ça avait du potentiel, mais c'est juste trop flemmard. Les personnages ne sont pas écrits, les dialogues sont à chier, le ton n'est pas défini et il y a zéro émotion... Lundgren est celui qui s'en sort le mieux et arrive à incarner un personnage nuancé et torturé. Le semi-ratage de son fight avec Jet Li est un gros regret.


Rambo (John Rambo, 2008)

5/6
Bluffé par le sixième Rocky (qui aurait misé un dollar sur un retour gagnant de Stallone après plus de 10 ans de bouses ; il faut remonter à 1997 pour son dernier bon film, avec Copland), l’espoir d’avoir un First Blood potable nait doucement. Les premières BA ne sont pas encourageantes et surtout, le personnage était devenu une telle caricature dans les deux suites du film de Kotcheff, qu’on a du mal à voir comment Stallone va redresser la barre. Et ça marche. Avec un approche profil bas, avec John Rambo qui ne sauve pas le monde en gagnant une guerre US à lui seul mais qui a, comme dans le premier film, un combat presque à échelle humaine. L'idée de l'intégrer à d'autres personnages (les humanitaires, le groupe de mercenaires) humanise grandement le personnage. Oublions les deux nullités (II et III) et gardons ce beau diptyque, First Blood et John Rambo…

Rocky Balboa (2006)
5/6
Quel beau final. Bon acteur, souvent scénariste compétent, metteur en scène intéressant, on peut quand même penser que Stallone est passé à côté de sa carrière en accumulant les daubes confiées à des médiocres. Il a ici l’intelligence de reprendre les bases de son personnage, maladroit, empoté, parfois ridicule, radotant un peu son ancienne gloire dans son restaurant et de revisiter la carrière, les lieux, la vie de Rocky tout en ouvrant sur un dernier combat. Ce n’est peut-être pas d’ailleurs la partie la plus intéressante et un combat plus modeste aurait peut-être mieux convenu. Mais c’est une très belle fin et cela permet à Stallone d’entamer un énième retour sur le devant de la scène.

Spy Kids 3-D: Game Over (Mission 3D: Spy Kids 3, 2003)
Pas vu.

Shade (Les maîtres du jeu, 2003)
Pas vu.

Avenging Angelo (Mafia Love, 2002)
Pas vu.

D-Tox (Compte à rebours mortel, 2002)
Pas vu.

Driven (2001)
Pas vu.

Get Carter (2000)
2/6
Certes, j’ai eu du plaisir à revoir Mickey Rourke et Caine, mais ce n’est vraiment pas bon et Stallone est lui-même assez mauvais dans ce rôle de gros bras. J’aimerai bien voir l’original de Hodges ceci dit.

Copland (1997)
5/6
Vu à sa sortie et, malgré une réalisation mollassonne (le final manque vraiment d’éclat), c’est un festival pour qui aime les acteurs, les bons acteurs. Et Stallone, au milieu des Keitel, De Niro, Liotta (on se croirait dans un casting de Scorcese !) est excellent. Là encore, cela montre qu’au-delà de son physique, Stallone est avant tout un excellent comédien. Le scénario est un poil trop touffu avec pas mal de personnages sous-exploités mais l’histoire est une intrigue policière très prenante. Cela aurait pu être l’aube d’une nouvelle carrière pour Sly. Mais non.

Daylight (1996)
Pas vu.

Assassins (1995)
Edit 3,5
Série B sans originalité mais qui fait son taf. Le McGuffin est ridicule et incompréhensible (ahhhhhh ! les débuts de l'informatique ou d'énormes secrets tiennent sur une disquette...), Banderas en fait des milliers de tonnes mais Stallone est en mode sobre, ce qui souvent est ce qui lui réussit le mieux et Julianne Moore cachetonne avec élégance.

Judge Dredd (1995)
1/6
Beurk… J’adore le personnage de BD, en particulier quand Brian Bolland est au dessin. Il y a des années (des dizaines), les Humanoïdes Associés avaient sorti deux albums, compilant quelques histoires représentatives du Judge. Et il y a eu ensuite une série qui n’a pas duré très longtemps mais qui a permis au public français de se familiariser avec le personnage. Le choix de Stallone, à priori, aurait pu se révéler correct mais le film n’est pas bon.
Et énorme faute, montrer le visage du juge ; comme V, le juge n’est pas un homme, mais une idée (I am the Law !).

The Specialist (L'expert, 1994)
Pas vu.

Demolition Man (1993)
4,5/6
Vraiment sympa, avec un ton “second degré” bienvenue.

Cliffhanger (Cliffhanger, traque au sommet, 1993)
4/6
La bande-annonce, vu au cinoche, m’avait fait un grand effet. Le film fut un peu plus décevant. Die Hard en montagne sans Mc Tiernan et sans Bruce, c’est quand même moins classe. Mais si l’on regarde la filmo de Stallone depuis 1985, le saut qualitatif est énorme.

Stop! Or My Mom Will Shoot (Arrête, ou ma mère va tirer!, 1992)
Pas vu. C’est mon époque « je boude Stallone ».

Oscar (L'embrouille est dans le sac, 1991)
Pas vu.

Rocky V (1990)
Pas vu.

Tango & Cash (1989)
1/6
Certes, j’ai beaucoup de sympathie pour Stallone, sans doute encore plus pour Kurt « Snake Plissken » Russel, mais reconnaissons que ce film est d’une médiocrité consternante…

Lock Up (Haute sécurité, 1989)
3 ou 4/6
Souffrant sans doute de venir après une série hallucinante de navets, au moment où la carrière de Stallone était au plus bas, , c’est un film de prison tout à fait correct (bon, je l’ai vu il y a longtemps, j’avoue).

Rambo III (1988)
0/6
En fait, après avoir touché le fond, Stallone creuse la tombe de sa carrière. Jamais vu en entier ceci dit.

Over the Top (Le bras de fer, 1987)
0/6
Stallone touche le fond (encore ! Cela fait pourtant trois ans de suite) avec ce nanard inqualifiable.

Cobra (1986)
0/6
Jamais dépassé la première demi-heure malgré plusieurs tentatives. Navet hallucinant.

Rocky IV (1985)
0/6
Pas tenu jusqu’au bout. Stallone touche le fond avec cette daube intersidérale. C’est juste marrant à utiliser en classe de terminale pour illustrer la guerre fraîche mais bon…

Rambo: First Blood Part II (Rambo II : La Mission, 1985)
0/6
La purge. Honteux. Je ne peux qu’en dire du mal, donc…

Rhinestone (1984)
Pas vu.

First Blood (Rambo, 1982)
6/6
Un Stallone mutique et minéral, une des ses plus belles interprétations, intense, des seconds rôles parfaits (la révélation Dennehy, l’énorme Starret, le tout jeune Caruso et même Crenna – qui était excellent dans La cannonière du Yang-Tse), un scénario sans gras… C’est du presque parfait. La mise en scène est fonctionnelle mais hélas sans génie. C’est sans doute le seul point « faible » du film. Mais je l’ai tellement vu depuis sa découverte au cinéma que ma note est totalement subjective. Mais je trouve que ça ne vieillit pas vraiment.

Rocky III (Rocky III, l'oeil du tigre, 1982)
4/6
Bon, j’avoue, j’aime beaucoup. Je l’ai vu au cinéma à sa sortie, et je l’ai vu avant les autres Rocky. J’ai une énorme tendresse pour ce film malgré ses défauts indiscutables, ses scènes interdites (le combat contre Hogan, les ralentis foireux entre Appolo et Balboa à l’entraînement, tous les ralentis en fait ; le film est à remonter…)... Mais il y a une vraie intelligence dans l’histoire : l’embourgeoisement de Rocky-Stallone (magistrale scène du début), la scène avec Paulie, la mort de Mickey, la correction subie par Rocky, sa reprise en main par Appolo, le match retour (gâché par des ralentis honteux) qui reprend la trame du match Ali-Foreman de Kinshasa, la scène finale… Bancal mais attachant, ce film aurait du être le deuxième volet parfait d’un diptyque entamé avec le premier Rocky. Mais ce ne fut pas le cas. Il n’en reste pas moins vrai que, malgré un flirt certain avec le nanard, ce film est éminemment sympathique.

Victory (À nous la victoire, 1981)
2/6
Tout le monde semble cachetonner, Huston le premier. C’est assez inintéressant.

Nighthawks (Les Faucons de la nuit, 1981)
3,5/6
J’aime bien ce film (qui fait très téléfilm tant la mise en scène est plate) ; mais c’est bien joué, il y a Lando Calrissian, Stallone porte bien la barbe et Rutger Hauer est très convaincant en terroriste sadique.

Rocky II (1979)
Vu il y a longtemps (une VHS dans les années 1980) ; pas un souvenir impérissable mais pas non plus de mauvaise impression. A revoir. En l’état, c’est du 3 ou 4 sur 6.

Paradise Alley (La Taverne de l'enfer, 1978)
2/6
C’est Rocky dans le catch avec Stallone dans un rôle de bateleur au service de son frère (dans le film). Pas raté mais étrangement inutile avec sa redite de son précédent scénario. Il m’en reste quelques scènes fortes (un bloc de glace qui explose dans un escalier) mais une impression globale d’un film souvent ridicule. Mais je l’ai vu il y a plus de 20 ans donc…

F.I.S.T (1978)
3/6
Mistcasting évident avec un Stallone lourdaud qui peine à incarner ce syndicaliste inspiré d’Hoffa. Rien de honteux d’ailleurs (le film se laisse voir agréablement) mais à l’évidence, ça manque de souffle. Quelques années après, Leone signé son chef d’œuvre, Il était une fois l’Amérique, explorant en quelques scènes qui écrasent totalement l’ensemble du film de Jewison, les liens entre les syndicats et la maffia.

Rocky (1976)
5/6
La qualité du jeu est une des grandes forces du film ; on l’oublie souvent mais Stallone est, à l’inverse d’un Schwarzenegger, un très bon acteur avant tout. Son registre est bien plus étendu que celui du chêne autrichien et ici, il fait merveille, entouré de seconds rôles qui ne sont pas en reste : Burt Young, Burgess Meredith et même Carl Weathers, qui ne sera jamais aussi juste (au moins dans les films que j’ai vu ; même dans Predator, il n’aura pas l’impact, le charisme, l’arrogance d’Appolo Creed). Et cette histoire, qui a l’élégance de ne pas finir en happy end, est filmé au plus proche des personnages, la caméra déambulant au rythme des pérégrinations de ce personnage toujours au bord du ridicule (sa démarche, sa balle, son survet, ses interviews et même sa boxe avec ses mouvements désordonnés…) mais au final terriblement attachant. Mise en scène un peu quelconque cependant, ce qui est une limite du film qui doit plus à son scénario et à son interprétation. Stallone a trouvé ici SON personnage pour le meilleur et hélas pour le pire de sa carrière. L’étalon de ses possibilités mais aussi de ses limites.


Farewell, My Lovely (Adieu ma jolie, 1975)
Death Race 2000 (La Course à la mort de l'an 2000, 1975)
Capone (1975)
The Lord's of Flatbush (1974)
Rebel (1970)
The Party at Kitty and Stud's (L'Etalon italien, 1970)

Pas vu.


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 Sujet du message: Re: Sylvester Stallone
MessagePosté: 01 Déc 2024, 00:37 
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