Forum de FilmDeCulte

Série de documentaires lancée par Paul Almond et Michael Apted en 1963, sur Granada TV (sorte de FR3 Haut-de-France anglais).

Boyhood de Linklater en vrai. Elle prend 14 gamins de 7 ans, de différents milieux (mais avec un biais pour Londres et la classe moyenne supérieure), sexes et background (Symon, seul orphelin métisse, introverti et posé), les réunit parfois pour des teufs, puis les suit tous les 7 ans (14, 21, 28 ...63 and) juqu'à 2019 dans des documentnaires de plus en plu long.
Vu le premier période et une partie de 21, c'est fort, confirmation que les Anglais du Welfare State avaient une télé plus intéressante que leur cinéma.

On voit que c'est filmé par des gens qui réfléchissent et ont de l'ambition artistique, il y a un angle politique qui se traduit par des interviews un peu racoleuses (qustion sur les classes sociales et le racisme à des gamins, un peu brutales, mais qui permettent de sortir du discours stéréotypés, et font finalement ressortir la vérité psychologique de la personnaltié des enfants plutôt que des idéologies), il y a un côté cinéma du réel, en plus esthétisant (caméra subjectives, manière aussi forte de filmer leur jeux de loin, comme s'ils s'agissait d'une autre espèce).

Certains des gamins sont morts, l'un des devenu drop-out ouvrrer du bâtiment à la vingtaine puis politcien Lib Dem à la quarantaine, un, autre fils de fermier dans un village du Yorkshire, qui semble le plus empoté de tous à 7 ans est devenu prof d'ingénierie infromatique à l'Université de Winsconin-Madison.

Déjà un truc assez bouleversant, on voit que les petites filles de la classe moyenne inférieure son les moins stupides de tous, sincères, lucides et altruistes quand elles doivent s'exprimer sur le racisme, voire les rôles sexuels (quand les gamins des Prep schools prétendent lire le Financial Times et sortent de vaies conneries éractionnaires sur le racisme ou la ségregation scolaires, pour le coup en raisonnant comme des adultes). Mais leur générosité est en fait indirectement une forme d'adaptation à une domination sociale lourde (elles sont piégées dans des rôles de mères divorcées, et des carrières sociales, comme bibliothécaires, mais subalter,ns, économiquement fragiles) que les réalisateurs voient venir de loin.

On trouve tout sur YouTube, je vais essayer de m'y accrocher, cela a l'air différent de qu'Apted a fait comme cinéaste (apppris que PaulGreengrass est aussi issu d'ITV, mais une vingtaine d'années plus tard)

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him